Connect with us

News

when Lime invokes insecurity to defend its scooters

Published

on

Spread the love

According to a 2022 Yougov poll, 76% of women say they feel unsafe at night when entering the public highway. CHRISTOPHER SIMON

Advertisement

The company recognized an “awkward” email in its communication campaign, two weeks before a vote on maintaining self-service two-wheelers in Paris.

Users of Lime received a funny message in their inbox on Monday, March 20. Two weeks before the vote on maintaining self-service scooters in Paris, the two-wheeler company sent a message as part of a communication campaign. The subject: “Minuit Porte de la Chapelle, on foot or on a trot?“.

Advertisement

Safety when it comes to scooters is a priority“, argues the company first. But what security is it? “Protecting yourself from the road is a matter of coursecontinues Lime, recalling a few rules of the highway code, but protecting yourself from others is just as important“, she warns, highlighting this last sentence. And what could be safer than riding a scooter in the evening, when the streets are empty and your imagination is trying to reconstruct the last thriller watched at 2 a.m.?“.

Porte de la Chapelle, a station on line 12 of the metro located in the 18ᵉ arrondissement of Paris, has for years concentrated problems of insecurity linked to drug trafficking and uncontrolled migratory flows.

Advertisement

Located not far from the crack hill, the forced cohabitation between drug addicts and migrants has made insecurity increasingly burdensome for local residents. Burglaries, assaults, drugs, prostitution, trafficking of all kinds plunge the inhabitants into disarray. Again in mid-February, in the middle of the afternoon, an armed individual fhad four injured firing a pellet gun from his window.

It would be a shame to find yourself on the evening of Monday April 3, having to take a brisk walk worthy of the Olympics, with the bunch of keys in brass knuckles», Adds the operator by way of conclusion.

Advertisement

“Clumsy” message

The light tone of the advertising mail, taking up the subject of insecurity, caused some users to react. Unsurprisingly, it is on the left that the opposition of the City has risen through Laurent Sorel, Insoumis councilor of Paris. “Operators will stop at nothing to rot the debate on scooters“, he lamented on Twitter. “It’s going to be hard with this “botched” vote to have 1 informed democratic debate“.

Contacted by BFMTV, the operator recognized a message “awkwardand apologized. “Our intention was not to stigmatize a neighborhood but to draw attention to a realityLime argued, relying on a Yougov poll from March 2022, that “76% of women say they do not feel safe in the evening when entering the public highway“.

Advertisement

On April 2, the City of Paris chose to seek the opinion of the inhabitants whether or not to maintain self-service two-wheelers in the capital. A ballot will be organized in different polling places. After self-service bicycles in 2017, the first Lime electric scooters landed in Paris a year later. They are now also visible in the streets of Lyon and Marseille. The US-based company, formerly called LimeBike, is also present in around twenty cities in Europe.


“data-script=”https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js” >

Advertisement

News

où en est l’enquête au lendemain de la mise en situation ?

Published

on

Spread the love

Disparition d'Emile : où en est l'enquête au lendemain de la mise en situation ?

Ce jeudi, une mise en situation a eu lieu dans l’affaire Emile. Ce procédé a-t-il permis de faire avancer l’enquête ?

Ce jeudi 28 mars, une mise en situation a eu lieu au village du Haut-Vernet, où le petit Emile a disparu le 8 juillet dernier. Tout au long de la journée, 17 participants encadrés par des enquêteurs, des juges en charge du dossier et les forces de l’ordre ont reproduit leurs faits et gestes du jour de la disparition. L’accès au village a été bloqué pour ne pas entraver l’événement et n’a été rouvert que ce vendredi matin à 8 heures. L’objectif était de confronter les témoignages des auditions à la réalité du terrain pour éventuellement confirmer des informations ou au contraire soulever d’éventuelles incohérences. La famille d’Emile était présente sur place ainsi que certains voisins et témoins.

Selon Le Parisien, chaque témoin était suivi par deux enquêteurs et chaque scène a été filmée pour pouvoir être réétudiée plus tard. Cela s’est à la fois déroulé dans la maison des grands-parents, où le petit garçon s’est volatilisé après sa sieste, mais aussi en extérieur où deux témoins ont affirmé avoir vu l’enfant passer dans la rue.

Advertisement

Aucune piste n’était privilégiée avant cette journée. Accident, enlèvement, le mystère reste entier depuis des mois. Concernant la piste du grand-père d’Emile, témoin assisté dans une enquête sur des violences et agressions sexuelles présumées dans les années 1990 au sein d’un établissement scolaire privé, elle est étudiée “au même niveau” que les autres.

Des analyses à postériori

Si peu d’informations ont été communiquées sur les éventuelles conclusions de la mise en situation, il n’est pas sûr qu’elle apporte de nouveaux éléments rapidement. Jacques Dallest, ancien procureur général spécialiste des affaires de long cours, a expliqué sur RTL que “ça peut évidemment aider l’instruction, mais il ne faut pas imaginer qu’en fin de journée, on connaîtra les raisons de la disparition du petit Émile”.

Advertisement

Des propos confirmés par Jean-Alphonse Richard, journaliste police-justice, dans C à vous, le soir de la mise en situation : “Je ne pense pas que l’on va avoir des gardes à vue directement puisque les résultats de cette mise en situation, on va les tamiser, on va les passer en revue, on va examiner toutes les images, analyser le comportement des uns et des autres, s’il y a un sourire, s’il y a une hésitation, si les horaires correspondent”. Les enquêteurs rentrent donc dans une nouvelle phase d’analyse avec les images captées lors de cette journée.

Advertisement
Continue Reading

News

«en première ligne», des chefs d’établissement mobilisés ce vendredi

Published

on

Spread the love
Le lycée Maurice Ravel à Paris, le 31 août 2015.
STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Un rassemblement devait se tenir ce vendredi matin devant le lycée Maurice Ravel à l’appel de la fédération du parti socialiste de Paris. Une conférence de presse sur le thème des «atteintes à la laïcité» doit aussi être tenue par le principal syndicat des chefs d’établissements.

Trois jours après l’annonce du départ du proviseur d’un lycée parisien menacé de mort après une altercation avec une élève pour qu’elle enlève son voile, un rassemblement était prévu ce vendredi devant la cité scolaire, avant que les chefs d’établissements, «en première ligne», prennent la parole. Le rassemblement était prévu à 7h45, à l’appel du parti socialiste, qui y invitait étudiants, parents d’élèves et enseignants : «suite à la démission du proviseur de la cité scolaire Maurice-Ravel dans le 20e arrondissement de Paris, la fédération du parti socialiste de Paris affirme son plein et entier soutien au proviseur» et à la communauté éducative.

Advertisement

De son côté, le principal syndicat des chefs d’établissements, le SNPDEN-Unsa, doit prendre la parole dans la matinée, pour la première fois depuis le début de l’affaire, lors d’une conférence de presse sur le thème des «atteintes à la laïcité». Les personnels de direction sont «en première ligne», rappelle-t-il dans l’invitation à la presse.

Advertisement

«La coupe est pleine, il y a urgence»

Le proviseur du lycée Ravel était la cible de menaces de mort sur les réseaux depuis l’altercation le 28 février avec une élève, scolarisée en BTS, à qui il avait demandé de retirer son voile. Il a annoncé cette semaine quitter son poste, quelques mois avant sa retraite, «pour des raisons de sécurité» selon son établissement. Un départ anticipé qui a causé un vif émoi chez les enseignants et au sein de la classe politique. Interrogée jeudi soir sur RTL, la ministre de l’Education Nicole Belloubet a indiqué que ce proviseur «n’est pas sous protection policière, mais il a un accès direct à la police et une protection judiciaire».

La veille, le premier ministre Gabriel Attal avait annoncé que l’État allait porter plainte contre la jeune femme pour «dénonciation calomnieuse». Agnès Andersen, secrétaire générale de ID-FO, un autre syndicat de chefs d’établissement, a dénoncé «un climat de pression qui s’exerce sous forme de menaces, d’intimidation et parfois de violences, envers les chefs d’établissements». «Les parents d’élèves sont de plus en plus agressifs, les sanctions souvent contestées, il y a de plus en plus de recours, et nous devons faire face, sans moyens humains suffisants», a regretté Mme Andersen auprès de l’AFP. «La coupe est pleine, il y a urgence».

Advertisement

Pour le Sgen-CFDT de l’académie de Paris, syndicat enseignant, le départ du proviseur du lycée Ravel constitue «un échec collectif»: «La répétition de ce type de scenario sur fond d’instrumentalisation du rapport aux croyances religieuses n’est pas acceptable et peut conduire à des tragédies. Nous ne le savons que trop à l’éducation nationale après l’assassinat de Samuel Paty».


data-script=”https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js”
>

Advertisement
Continue Reading

News

Une heure de plus ou de moins ce week-end ? Une astuce se cache dans la langue française pour ne plus se tromper

Published

on

Spread the love

Une heure de plus ou de moins ce week-end ? Une astuce se cache dans la langue française pour ne plus se tromper

Le changement d’heure a lieu dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 mars. Attention, il faudra alors régler les aiguilles de sa montre, et il y a une astuce pour ne pas se tromper de sens.

Une heure de plus ou une heure de moins ? C’est une éternelle question qui revient quand sonne le changement d’heure. Cette année, le passage à l’heure d’été aura lieu dans la nuit du samedi 30 mars au dimanche 31 mars. A deux heures du matin, il sera en fait déjà trois heures. Une heure de sommeil sera perdue mais le soleil se couchera désormais plus tard. Pour les couche-tôt, il faudra mettre le réveil à la nouvelle heure avant de dormir alors que pour les fêtards du samedi, la soirée risque de passer un peu plus vite. Pas de panique, le lundi 1er avril étant férié, il y aura un jour de plus pour se remettre de ce changement d’heure. Certains enchaineront même avec des vacances quelques jours plus tard, à partir du 6 avril. 

Si les appareils modernes, comme le téléphone, la box internet, l’ordinateur, passeront à la nouvelle heure tout seuls, il faut en revanche penser à changer l’heure sur les montres mais aussi sur le four ou le micro-ondes, ainsi que les pendules. Il faut également vérifier sur les véhicules. Pour ne pas oublier dans quel sens il faut tourner les aiguilles, il existe un moyen mnémotechnique tout simple. Pour cela, il faut bien avoir en tête que chaque changement d’heure a lieu le dernier dimanche d’octobre et le dernier dimanche du mois de mars. Ensuite, il faut regarder de plus près l’orthographe de ces deux mois. A la fin du mot octobre, le “re” peut faire penser à reculer les aiguilles d’une heure. Alors que le dernier week-end de mars le “a” de mars mais aussi le “av” du mois d’avril qui arrive, rappellent qu’il convient d’avancer les aiguilles.

Advertisement

Sinon, l’astuce du lit fonctionne aussi très bien. Ainsi, il suffit de se dire qu’avec l’arrivée de l’été et de la chaleur, l’envie de se blottir sous sa couette est moins forte et donc la nuit est plus courte. A l’inverse, quand l’hiver approche, pourquoi ne pas rester au lit un peu plus longtemps, voire une heure de plus ?

Ces petites techniques pourraient encore servir dans les années à venir. La volonté de supprimer le changement d’heure, un temps évoquée, ne semble en effet plus vraiment à l’ordre du jour. Depuis sa création par décret suite au choc pétrolier de 1975, l’objectif est de faire des économies d’énergies en alignant les heures d’activités aux heures du soleil et ainsi réduire sa consommation d’électricité. Selon l’Agence française de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, ce procédé serait toujours relativement efficace puisqu’il permettrait d’économiser l’équivalent de la consommation annuelle de 800 000 ménages. 

Advertisement
Continue Reading

News

Ce maquillage vendu dans toute la France est dangereux, ne l’utilisez pas

Published

on

Spread the love

Ce maquillage vendu dans toute la France est dangereux, ne l'utilisez pas

Un kit de maquillage pour enfants fait l’objet d’un rappel de la part de Rappel Conso en raison de sa composition dangereuse.

Rappel Conso alerte sur kit de maquillage pour enfants de la marque POP GIRL vendu dans une valisette et commercialisé dans tous les Monoprix de France. Ce produit est rappelé par le distributeur en raison d’éléments interdits dans sa composition et pouvant être dangereux pour les enfants. La fiche de Rappel Conso parue ce mercredi 27 mars mentionne un risque de “lésions” cutanées. 

Le rappel lancé par le site du gouvernement concerne les lots commercialisés entre le 3 janvier 2022 et le 9 juin 2023. Cette valisette de maquillage du fournisseur Marwinks rappelée présente le nom de modèle suivant : “1539011E POP GIRL Mini Beauty Case Set” et possède le numéro GTIN : 4038033390115. Le rappel de ce produit est dû à la présence d’un “mélange de méthylchloroisothiazolinone et méthylisothiazolinone, non autorisé dans les produits cosmétiques non rincés” comme l’explique la fiche de Rappel Conso.

Advertisement

Comme le précise RMC, ces deux composants sont des conservateurs, allergènes, souvent utilisés par les fabricants de cosmétiques. Néanmoins ces derniers sont interdits depuis la 12 février 2017 dans les produits cosmétiques dits “non rincés”. Le site du gouvernement indique que ces conservateurs peuvent provoquer des “blessures externes” et notamment “des lésions ou corrosions cutanées et des lésions oculaires.”

© Rappel Conso

Ce kit de maquillage ne doit donc plus être utilisé et les consommateurs en sa possession sont invités à le rapporter au point de vente et à contacter aussi bien le point de vente en question que le service consommateur. Les clients qui le souhaitent peuvent contacter le numéro suivant : 0800084000. Comme l’indique Rappel Conso la procédure de rappel aura lieu jusqu’au 26 juin 2024. Les consommateurs possédant ce produit peuvent recevoir un remboursement en guise de compensation. 

Advertisement
Continue Reading

News

questions sur l’imprévoyance de Bercy

Published

on

Spread the love
Gabriel Attal, premier ministre, et Bruno Le Maire, ministre des Finances, à l’Hôtel Matignon, le 1er février.
JULIEN DE ROSA/AFP

DÉCRYPTAGE – De mauvaises recettes fiscales ont perturbé les anticipations du ministère. Les administrations ont envoyé début décembre un premier avertissement aux cabinets des ministres. L’opposition crie au défaut d’information du Parlement.

C’est un drame qui s’est joué en trois actes. Fin décembre, le Parlement vote une loi de finances 2024 qui vise un (très) modeste rétablissement des finances publiques hexagonales, avec un déficit public de 4,4 % du PIB contre 4,9 % en 2023. Un mois et demi plus tard, Bruno Le Maire, le ministre des Finances, s’invite au journal de 20 heures pour revoir à la baisse la prévision de croissance économique pour 2024 (à 1 % contre 1,4 % anticipé jusque-là) et couper 10 milliards d’euros dans le flux des dépenses budgétées. Dans la foulée, Thomas Cazenave, son ministre délégué aux Comptes publics, évoque des rentrées fiscales décevantes et prévient qu’il faudra trouver 20 milliards de nouvelles économies pour le budget 2025. Mardi dernier, enfin, le couperet de l’Insee tombe: en 2023, le déficit public a grimpé à 5,5 % du produit intérieur brut (PIB), bien davantage que les 4,9 % attendus.

Advertisement

En trois mois pourtant, la conjoncture économique n’a pas été bouleversée. Comment les équipes de Bercy ont-elles…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 84% à découvrir.

Advertisement

Vente Flash

4,49€/mois pendant 12 mois

Advertisement

Déjà abonné ?
Connectez-vous

Advertisement
Continue Reading

News

chauves, rastas… Qui est vraiment concerné par la nouvelle loi ?

Published

on

Spread the love

Discrimination capillaire : chauves, rastas... Qui est vraiment concerné par la nouvelle loi ?

L’Assemblée nationale a voté une proposition de loi qui vise à “sanctionner la discrimination capillaire”, ce jeudi 30 mars. Le texte vise à interdire aux employeurs d’obliger leurs salariés à cacher leurs coupes afro, leurs tresses ou encore leurs dreadlocks.

La proposition de loi sur la discrimination capillaire, menée par le député Olivier Serva (Liot), a été votée en première lecture à l’Assemblée nationale, ce jeudi 28 mars. L’objectif est notamment d’empêcher les employeurs d’obliger leurs salariés à cacher leur coupe afro en se lissant les cheveux. La loi comptabilise déjà 25 motifs de discrimination au travail. Si le texte est adopté, les discriminations correspondant à “la coupe, la couleur, la longueur ou la texture de cheveux”, s’ajouteraient à la liste de celles passibles de sanctions pénales. 

Selon Olivier Serva, cette proposition de loi profiterait aux “femmes noires qui se sentent obligées de se lisser les cheveux”, avant un rendez-vous professionnel comme un entretien d’embauche, mais aussi aux “personnes rousses, victimes de nombreux préjugés négatifs”, ou encore “les hommes chauves”.  Selon un sondage réalisé par Dove aux Etats-Unis, deux femmes noires sur trois affirment devoir changer de coupe de cheveux pour un entretien d’embauche. Les femmes blondes sont aussi touchées : une sur trois assure avoir dû changer de couleur de cheveux pour paraître plus professionnelle, tout comme les personnes rousses, selon une autre étude réalisée en Grande-Bretagne en 2009 par Halo Collective. 

Advertisement

Les statistiques sur l’ethnie interdites en France

En France, les statistiques basées sur l’ethnie sont interdites, le phénomène ne peut donc pas être quantifié. Mais la discrimination capillaire a déjà été médiatisée. En 2019, la coupe afro de Sibeth Ndiaye, ancienne porte-parole du gouvernement, avait été vivement critiquée, tout comme Eve Gilles, Miss France 2024, ou encore Audrey Pulvar, adjointe à la Maire de Paris. Si le texte est adopté, la discrimination capillaire pourra être sanctionnée de 3 ans de prison et 75 000 euros d’amende.

Advertisement
Continue Reading

News

que risque l’élève poursuivie par Gabriel Attal ?

Published

on

Spread the love

Lycée Ravel : que risque l'élève poursuivie par Gabriel Attal ?

L’Etat a annoncé qu’il portait plainte contre une élève du lycée parisien Maurice-Ravel pour “dénonciation calomnieuse”. Le proviseur avait demandé, le 28 février, à cette dernière de retirer son voile. Elle a par la suite assuré que l’homme l’avait “violentée”.

Mercredi 27 mars, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé que l’Etat allait porter plainte pour “dénonciation calomnieuse” contre l’élève du lycée parisien Maurice Ravel qui a accusé sont proviseur de l’avoir “violentée”, alors qu’elle avait refusé d’enlever son voile. La jeune femme, actuellement en BTS et majeure, avait elle aussi porté plainte pour violences n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail. Celle-ci a été classée sans suite.  Le Premier ministre dénonce un événement “tout simplement inacceptable et inadmissible”. Gabriel Attal affirme également que l’Etat sera “toujours aux côtés de ces agents, de ceux qui sont en première ligne face à ces atteintes à la laïcité, face à ces tentatives d’entrisme islamiste dans nos établissement scolaires”. 

Une enquête préliminaire devrait s’ouvrir

Que risque l’étudiante ? Une enquête préliminaire va donc être ouverte par le procureur. Le proviseur et l’élève vont être entendus, ainsi que les témoins. Le procureur peut ensuite décider de poursuivre ou non la jeune femme qui pourrait donc être jugée au tribunal. Elle risquerait alors jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, selon l’article 226-10 du Code pénal. Par ailleurs, le proviseur a déposé plainte pour “acte d’intimidation envers une personne participant à l’exécution d’une mission de service public pour obtenir une dérogation aux règles régissant ce service”. 

Advertisement

Le vendredi 22 mars, le proviseur a décidé de quitter ses fonctions, “par sécurité pour moi et pour l’établissement”, a-t-il justifié dans un mail. Le rectorat a quant à lui évoqué “des convenances personnelles”, et un “départ anticipé” à la retraite, “au vu des événements qui ont marqué ces dernières semaines”. L’homme faisait l’objet de menaces de mort sur internet depuis son altercation avec l’élève. Une enquête a été ouverte pour cyberharcèlement. Un homme de 26 ans originaire des Hauts-de-Seine a été arrêté. Il doit être jugé le 23 avril. 

Advertisement
Continue Reading

Trending