
Un séisme d’une magnitude évaluée entre 6,5 et 6,8 a frappé l’Equateur et le Pérou ce samedi 18 mars, faisant 15 morts, selon un bilan officiel provisoire.
Un bilan humain lourd et des dégâts matériels considérables. Un séisme a frappé le sud de l’Equateur et une partie du Pérou ce samedi 18 mars, faisant 15 morts, selon un bilan officiel provisoire. Les autorités équatoriennes ont évalué la magnitude de ce dernier à 6,5, celles du Pérou à 6,7 et l’Institut sismologique américain USGS à 6,8.
Le séisme a eu lieu à 12h12 (heure locale, 17h12 GMT), à une profondeur de 44 km avec pour épicentre la ville de Balao, à près de 140 km au sud du grand port de Guayaquil.
De acuerdo a la Unidad de Monitoreo de @Riesgos_Ec, el sismo de magnitud 6.5, registrado a 29.12 km de Balao en la provincia de #Guayas, fue sentido en 13 provincias a escala nacional.
Recuerde informarse por fuentes oficiales.
Compartimos el reporte pic.twitter.com/AwQkDE3NHC
— Riesgos Ecuador (@Riesgos_Ec) March 18, 2023
Le gouvernement équatorien a fait état de 14 morts, dont 12 dans la province d’El Oro et deux dans celle d’Azuay. La présidence du pays a également dressé un bilan provisoire de 446 blessés sur son sol, ainsi que 84 logements détruits sur un total de 180 habitations touchées. A Tumbes (Pérou), à la frontière avec l’Equateur, une fillette de 4 ans a été tuée par une brique lui tombant sur la tête.
Informe de afectaciones y levantamiento de daños reportados por @Riesgos_Ec, con corte a las 23:54. Manténgase informado por fuentes oficiales.#CruzadaPorElEcuador pic.twitter.com/X9afHMEFOK
— Comunicación Ecuador (@ComunicacionEc) March 19, 2023
Le centre historique de Cuenca (Equateur) a été ravagé par le séisme, avec de nombreuses maisons anciennes endommagées, des bâtiments effondrés et des véhicules écrasés par les débris. Des glissements de terrain ont aussi provoqué des blocages dans les rues de la ville. D’après des témoignages relayés sur les réseaux sociaux, le tremblement de terre a été ressenti jusqu’à la capitale Quito.
Aucun risque de tsunami après le séisme
Ce samedi, le président équatorien Guillermo Lasso s’est rendu dans la province d’El Oro puis à Cuenca pour «constater les dégâts causés par le séisme». «Je lance un appel au calme et à s’informer par les canaux officiels», a tweeté ce dernier peu de temps après le séisme.
Me he comunicado con @cetorresb para que @Riesgos_Ec evalúe los efectos producidos por sismo ocurrido hace un momento en Balao, Guayas. Hago un llamado a la calma y a informarse por canales oficiales.
— Guillermo Lasso (@LassoGuillermo) March 18, 2023
Mario Ruiz, le directeur de l’Institut géophysique équatorien, a expliqué que le séisme de samedi était important, bien que courant dans la région. «C’est une magnitude relativement élevée pour (…) le pays. Dans la région du golfe de Guayaquil, nous avons eu depuis 2017 (…) environ deux tremblements de terre d’une magnitude supérieure à 5,0 par an», a assuré le spécialiste à la radio locale FM Mundo.
Ce dernier a ajouté qu’un total de huit répliques ont été observées lors du séisme, dont «la plus importante à 12h22». Toutefois, la secousse «ne remplit pas les conditions susceptibles de générer un tsunami» dans le Pacifique, d’après l’Institut océanographique et antarctique de la Marine équatorienne.
En 2016, un séisme dévastateur de magnitude 7,8 avait fait 673 morts dans le pays, ravageant de nombreux villages côtiers. Les pertes économiques liées à cet incident avaient été estimées à plus de trois milliards d’euros.