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The end of the paper receipt postponed to August 1, 2023

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The end of the systematic printing of receipts, initially planned from January 1, but postponed twice, will finally take place on August 1, according to a decree published this Saturday in the Official Journal.

An environmental gesture. This measure, taken on behalf of theecologywas to intervene last on April 1, but at the end of March, the government, invoking the inflationary context, had again postponed the deadline. A new date for its entry into force has been chosen. It will be August 1.

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“It is a postponement, it does not at all call into question the validity of this common sense measure, which will be applied. It’s just that we have to be pragmatic, that we adapt to the context ”, had indicated last Sunday to AFP the cabinet of Olivia Grégoire, Minister Delegate for Trade.

“When you have inflation at 15% on the shelves, when the receipt is a benchmark for many French people, it seemed important to us to keep this benchmark” the time to “pass the inflationary peak”, we added from same source.

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In order to reduce the production of waste

Faced with the waltz in prices, especially in supermarkets, many consumers continue to frequently consult their receipt to check the details of their shopping.

The end of the systematic printing of receipts at the end of a commercial transaction – unless explicitly requested by the customer – stems from the “anti-waste and circular economy” law, passed in 2020.

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The measure aims to reduce waste generationwhile nearly 30 billion tickets are printed each year in France.

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De l’annexion de la Crimée à la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine utilise la même propagande mensongère depuis dix ans

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Ce que l’annexion de la Crimée en 2014 nous dit de la guerre en Ukraine (Photo de Vladimir Poutine)
RAMIL SITDIKOV / AFP Ce que l’annexion de la Crimée en 2014 nous dit de la guerre en Ukraine (Photo de Vladimir Poutine)

RAMIL SITDIKOV / AFP

Ce que l’annexion de la Crimée en 2014 nous dit de la guerre en Ukraine (Photo de Vladimir Poutine)

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UKRAINE – Un morceau de territoire volé, des mensonges martelés et, quelques années plus tard, l’histoire qui semble se répéter. Le 18 mars 2014, la Russie annexait la Crimée devant une communauté internationale abasourdie et une Ukraine ébranlée. Ce jour-là, Vladimir Poutine signait le Traité d’adhésion de la République de Crimée à la Russie, acte qui n’est reconnu ni par la communauté internationale ni par l’ONU. Hasard du calendrier, cet anniversaire survient au lendemain de la réélection du président russe à la tête de la fédération avec un score jamais vu, dans un scrutin faussé qui ne présentait aucun suspense.

Difficile de ne pas faire de parallèle entre les événements de 2014 et la guerre qui fait toujours rage en Ukraine dix ans plus tard. Pas en termes de pertes humaines –l’annexion de la Crimée en elle-même a fait sept morts, tandis que la guerre dans le Donbass de 2014 à 2022 a fait 14 300 victimes et l’invasion russe depuis février 2022 a coûté la vie à plus de 30 000 soldats ukrainiens– mais le modus operandi de Vladimir Poutine reste le même d’une décennie à l’autre : marteler des mensonges et manipuler la réalité. Une spécialité du Kremlin.

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Pour Anne de Tinguy, professeure des universités émérite à l’Inalco et chercheuse au Centre de recherches internationales de Sciences Po, l’annexion de la péninsule ukrainienne est, une décennie plus tard, riche en enseignements pour Kiev comme pour la communauté internationale. Elle montre que le président russe « ment comme un arracheur de dents ». Autrice de l’ouvrage Le Géant empêtré – La Russie et le monde de la fin de l’URSS à l’invasion de l’Ukraine (éditions Perrin), l’experte a répondu aux questions du HuffPost.

« Vladimir Poutine ment comme un arracheur de dents » : comment cela s’est-il illustré dans l’annexion de la Crimée ?

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Dans un premier temps, il a nié toute implication dans la situation en Crimée. Il a évoqué « un retour volontaire » de ce territoire vers la Russie et a affirmé que Moscou n’avait fait que réagir aux résultats du référendum du 16 mars 2014. Un pseudo-référendum dont la validité n’était reconnue que par Moscou. Un an plus tard, en mars 2015, il a avoué qu’il avait lancé les opérations en Crimée et donc qu’il était impliqué, sans pour autant modifier son analyse du rattachement « volontaire ».

Autre mensonge : les fameux « petits hommes verts » qui sont intervenus en Crimée. Vladimir Poutine a nié toute intervention militaire russe dans la péninsule ainsi que dans le Donbass où la Russie est intervenue quelques semaines plus tard. Sauf que la plupart de ces hommes étaient en fait des membres des forces spéciales et aéroportées russes qui ne portaient pas
d’insignes permettant de les identifier.

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L’un de ses arguments était également que la Crimée était russe, selon lui. Tout comme il affirme aujourd’hui que l’Ukraine est une « petite Russie »…

Sur ce point, le mensonge rejoint la propagande, et celle-ci a été très efficace. Vladimir Poutine et beaucoup d’autres dirigeants russes ont martelé –et continuent à le faire– que la Crimée a toujours été russe. C’est faux ! La Crimée a appartenu aux Tatars de Crimée pendant au moins quatre siècles. Elle a ensuite été annexée par la Russie en 1783 puis, en 1954, elle a été cédée à l’Ukraine. De plus, la population n’y est devenue majoritairement russe qu’après les déportations staliniennes des Tatars de Crimée [vers l’Ouzbékistan et la Sibérie] pendant la Seconde guerre mondiale.

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Cette réécriture de l’histoire a été très profitable à la Russie, dans la mesure où elle a été largement acceptée à l’étranger. Ainsi, en France, un nombre très important de gens continuent aujourd’hui à affirmer que la Crimée est russe et l’a toujours été.

Pour l’invasion de l’Ukraine en 2022, Poutine a notamment justifié l’envoi de ses troupes par la volonté de protéger les populations russophones dans l’Est du pays. N’était-ce pas ce qu’il avait déjà fait en 2014 ?

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Oui, et il a menti également sur ce point. Il a justifié l’intervention de la Russie en Crimée et à partir de 2014 dans le Donbass par la nécessité de protéger les populations russophones de ces régions, alors qu’elles n’avaient absolument pas besoin de l’être. Argumentaire qu’il a repris en 2022. Ses actions ont été facilitées par la propagande, par le mensonge et par une politique d’infiltration de longue date dans ces régions comme dans tout le pays.

La présence de populations russes a été instrumentalisée par le Kremlin en 2014 comme en 2022. Quand on réfléchit à cela, on comprend beaucoup mieux les peurs qu’expriment actuellement les pays baltes, notamment l’Estonie et la Lettonie, sur le sol desquels réside une importante minorité russe.

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Sont-ils en dangers, selon vous ?

Le risque que la Russie ait recours dans ces deux pays aux mêmes procédés existe bel et bien. Pour tenter de déstabiliser ces États, Poutine n’a pas besoin de faire intervenir ses chars. Il peut affirmer qu’il doit protéger les minorités russes supposément menacées et faire marcher la propagande.

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Si la Russie arrivait temporairement ou définitivement à remporter des succès en Ukraine, nous aurions des soucis à nous faire. Et les premiers pour lesquels je m’inquiéterais, ce sont la Moldavie et la Géorgie. Ces deux États se sont, comme l’Ukraine, tournés vers l’Europe et ont, comme l’Ukraine, le statut de pays candidat à l’Union européenne. Or ils font partie de ce que la Russie considère être sa zone d’influence.

L’histoire est vouée à se répéter…

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C’est à nous, Occidentaux, de faire qu’il en soit autrement. Et la situation aujourd’hui est très différente de ce qu’elle était en 2014. Jusqu’en 2022, Moscou a pu penser que violer le droit international et l’intégrité territoriale avait, en définitive, des conséquences assez faibles et limitées. Les Occidentaux ont rouspété, mais sont vite revenus à leur politique de dialogue et de coopération avec la Russie. Le Kremlin en a probablement conclu qu’il pouvait continuer à agir en toute impunité. Cela lui a valu de faire en 2022 plusieurs erreurs de jugement majeures.

Le Kremlin a alors pensé pouvoir agir comme en 2014, c’est-à-dire intervenir à nouveau en Ukraine en toute impunité. Il n’a anticipé ni la résistance farouche des Ukrainiens, déterminés à défendre leur territoire et leur indépendance, ni la très forte mobilisation des Occidentaux aux côtés de l’Ukraine. Aujourd’hui la situation est très différente de ce qu’était en 2014. La forte combativité de l’Ukraine et les réactions des Occidentaux ont changé la donne.

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Vladimir Poutine réélu président de Russie, la communauté internationale consternée

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Vladimir Poutine réélu président de Russie, la communauté internationale consternée (Photo du président russe Vladimir Poutine lorsd’un discours pour le 1160e anniversaire de l’État russe à Veliky Novgorod, le 21 septembre 2022.)
ILYA PITALEV / AFP Vladimir Poutine réélu président de Russie, la communauté internationale consternée (Photo du président russe Vladimir Poutine lorsd’un discours pour le 1160e anniversaire de l’État russe à Veliky Novgorod, le 21 septembre 2022.)

ILYA PITALEV / AFP

Vladimir Poutine réélu président de Russie, la communauté internationale consternée (Photo du président russe Vladimir Poutine lorsd’un discours pour le 1160e anniversaire de l’État russe à Veliky Novgorod, le 21 septembre 2022.)

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RUSSIE – C’était joué d’avance, mais la consternation est tout de même au rendez-vous. Vladimir Poutine, au pouvoir depuis déjà un quart de siècle, a été réélu à la tête du pays ce dimanche 17 mars après trois jours d’un scrutin tout sauf équitable. L’homme fort du Kremlin recueille 87,3 % des voix, selon les dernières estimations.

Quelques semaines après la mort d’Alexeï Navalny en prison, cette victoire minutieusement préparée par le Kremlin, bien que très prévisible, consterne l’Occident et ses opposants. « Il est clair pour tout le monde que ce personnage, comme cela s’est produit si souvent dans l’histoire, est tout simplement ivre de pouvoir et fait tout ce qu’il peut pour régner éternellement », a ainsi déclaré Volodymyr Zelensky dans un message publié sur les réseaux sociaux dimanche soir. Pour le chef d’État ukrainien, la présidentielle russe n’a « aucune légitimité ».

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La France a estimé pour sa part ce lundi 18 mars que « les conditions d’une élection libre, pluraliste et démocratique » n’avaient « une nouvelle fois » pas été réunies en Russie. Selon le ministère des Affaires étrangères, le scrutin s’est déroulé « dans le contexte d’une répression accrue à l’encontre de la société civile et de toute forme d’opposition au régime, de restrictions toujours plus fortes à la liberté d’expression et de l’interdiction de fonctionnement des médias indépendants ».

Soutien à l’opposition

Le Quai d’Orsay salue « le courage des nombreux citoyens russes ayant manifesté pacifiquement leur opposition à cette atteinte à leurs droits politiques fondamentaux » et « condamne » l’organisation par Moscou « de prétendues “élections” dans les territoires ukrainiens temporairement occupés par la Russie » en Crimée, dans la ville de Sébastopol ainsi que dans une partie des régions de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson.

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Même son de cloche pour le chef de la diplomatie européenne. La réélection de Vladimir Poutine est basée sur « la répression et l’intimidation », a déclaré ce lundi à Bruxelles Josep Borrell. L’élection présidentielle en Russie « n’a pas été un scrutin libre et juste », a souligné le diplomate avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE.

À son arrivée à Bruxelles, la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a dénoncé « une élection sans choix ». Le processus électoral montre « l’action infâme de Poutine contre son propre peuple », a-t-elle ajouté. « Organiser de soi-disant élections dans certaines parties de l’Ukraine, de la Géorgie et de la Moldavie est contraire au droit international. »

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De son côté, Pologne a estimé dimanche dans un communiqué que l’élection n’était « pas légale, libre et équitable », ajoutant que le scrutin s’était déroulé « dans un contexte de répressions sévères » et dans les régions occupées de l’Ukraine, en violation du droit international.

Dans un message posté sur X (ex-Twitter), le chef de la diplomatie britannique David Cameron a pour sa part dénoncé « l’organisation illégale d’élections sur le territoire ukrainien, l’absence de choix pour les électeurs », et « l’absence de contrôle indépendant de l’OSCE », l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. « Ce n’est pas à cela que ressemblent des élections libres et équitables », a-t-il conclu.

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Les principaux chefs d’État et de gouvernement alliés de l’Ukraine, comme Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz, le Premier ministre britannique Rishi Sunak ou le président américain Joe Biden n’ont pas réagi ce lundi matin.

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À Gaza, la faim à un niveau jamais vu, l’ONU alerte sur l’arrivée imminente de la famine

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Un camp de réfugiés à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 17 mars 2024.
MOHAMMED ABED / AFP Un camp de réfugiés à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 17 mars 2024.

MOHAMMED ABED / AFP

Un camp de réfugiés à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 17 mars 2024.

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GAZA – Il y a plus que jamais urgence à Gaza. Un habitant sur deux dans l’enclave palestinienne connaît une situation alimentaire catastrophique, en particulier dans le nord où la famine sévira d’ici le mois de mai en l’absence de mesures « urgentes ».

Plus de 1,1 million de Gazaouis sont confrontés à « une situation de faim catastrophique », proche de la famine, « le nombre le plus élevé jamais enregistré » par l’ONU, qui se base sur le rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) publié ce lundi 18 mars.

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Dans le dernier rapport IPC publié en décembre, le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) considéraient la famine comme « probable » d’ici la fin mai dans le nord de la bande de Gaza. Elles estiment désormais qu’elle y surviendra « à n’importe quel moment entre maintenant et mai » si rien n’est fait pour l’empêcher.

Le constat est particulièrement critique pour les habitants du nord de la bande de Gaza. « Sans changements dans l’accès à l’aide humanitaire, la famine arrive », prévient la directrice générale adjointe de la FAO, Berth Bechdol, dans un entretien à l’AFP. « Il est possible qu’elle sévisse déjà dans le Nord, mais nous n’avons toujours pas été en mesure de le vérifier », faute d’accès aux territoires concernés, relève-t-elle.

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Les critères de l’IPC pour déclarer une famine ne sont pas techniquement remplis mais d’ores et déjà « des habitants de Gaza meurent de faim », s’alarme la directrice exécutive du PAM, Cindy McCain, dans un communiqué. Le PAM estime que dans le nord du territoire, un enfant sur trois souffre de malnutrition et « la malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans progresse à un rythme record ».

Par ailleurs, le patron de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a déclaré à des journalistes au Caire avoir « prévu d’aller à Rafah » via le poste-frontière entre l’Égypte et la bande de Gaza, ce lundi, mais avoir été « informé que (son) entrée n’était pas autorisée ». Sur X, il a précisé que « les autorités israéliennes » lui avaient « refusé » l’entrée à Gaza. Contactées par l’AFP, les autorités israéliennes ont refusé de commenter.

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Il faudrait faire entrer à Gaza « au moins 300 camions par jour »

Les destructions sont massives dans la bande de Gaza et l’aide humanitaire y entre au compte-gouttes. Selon l’ONG Oxfam, 2 874 camions sont entrés dans le territoire en février, soit « seulement 20 % de l’aide quotidienne » qui y pénétrait avant le 7 octobre.

Il existe toujours, selon le PAM, « une fenêtre étroite » pour empêcher la famine. Pour cela, « nous avons besoin d’un accès immédiat et sans restrictions au nord. Si nous attendons que la famine soit déclarée, il sera trop tard, des milliers de personnes supplémentaires auront trouvé la mort », selon Cindy McCain.

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Un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » rapide permettrait « de faire entrer suffisamment de nourriture, de médicaments et d’eau potable » dans les zones pour éviter une famine, abonde Berth Bechdol, mais un arrêt des hostilités « ne semble pas probable dans les jours ou semaines à venir ».

Selon le PAM, pour assurer les besoins alimentaires de base, il faudrait faire entrer à Gaza « au moins 300 camions par jour », particulièrement dans le Nord, où il n’a pu acheminer que neuf convois d’aide depuis le début de l’année. Les derniers 18 camions d’aide alimentaire ont été livrés dimanche soir à la ville de Gaza.

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Pour tenter d’acheminer davantage d’aide, des parachutages de nourriture ont été effectués et la communauté internationale a entrepris de livrer des vivres par la mer.

Mais ce couloir humanitaire maritime ouvert depuis Chypre, le pays de l’Union européenne le plus proche de la bande de Gaza, ne change pas la donne, selon Berth Bechdol. Tant les parachutages que les livraisons par la mer « sont plus symboliques qu’une véritable panacée », souligne-t-elle.

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après l’opération d’Israël à l’hôpital al-Chifa de Gaza-ville, ce que l’on sait de la situation sur place

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Des Palestiniens déplacés se rassemblant dans la cour de l’hôpital Al-Chifa de Gaza, le 10 décembre 2023.
– / AFP Des Palestiniens déplacés se rassemblant dans la cour de l’hôpital Al-Chifa de Gaza, le 10 décembre 2023.

– / AFP

Des Palestiniens déplacés se rassemblant dans la cour de l’hôpital Al-Chifa de Gaza, le 10 décembre 2023.

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GAZA – Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, l’armée israélienne a conduit des opérations dans plusieurs hôpitaux de la bande de Gaza, notamment l’hôpital al-Chifa, en novembre. À chaque fois, le même motif invoqué : la présence de combattants du Hamas dans les locaux de ces structures de l’enclave palestinienne.

C’est dans ce même hôpital, le plus grand complexe hospitalier de la bande de Gaza, que Tsahal a mené une nouvelle opération ce lundi 18 mars, laquelle a déjà fait une vingtaine de morts. Comme de coutume, l’armée israélienne accuse le groupe à l’origine des attaques du mois d’octobre de se servir des établissements de santé comme centres de commandement.

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Par ailleurs, un porte-parole de Tsahal a appelé dans la matinée sur X la population civile à évacuer « immédiatement » la zone de l’hôpital pour aller « vers le sud », à près de 30 kilomètres de là. Le HuffPost revient point par point sur cette nouvelle opération militaire dans la bande de Gaza

Que s’est-il passé à l’hôpital al-Chifa ce lundi ?

L’armée israélienne a dit avoir été opposée à des combattants du Hamas au sein de l’enceinte de l’hôpital al-Chifa, situé dans le quartier al-Rimal de la ville de Gaza, sur lequel elle avait lancé une opération.

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Des habitants du quartier d’al-Rimal, où se situe l’hôpital, ont affirmé que « plus de 45 chars et véhicules blindés de transport de troupes israéliens » étaient entrés dans le quartier avant l’aube. Un journaliste de l’AFP a indiqué pour sa part que des frappes aériennes avaient visé plusieurs immeubles du quartier autour de l’hôpital et qu’il avait vu des « centaines de personnes, en majorité des enfants, des femmes et des personnes âgées fuir leur domicile » vers d’autres zones de Gaza-Ville.

Justifiant son opération par « la présence de terroristes haut gradés du Hamas » dans l’hôpital, l’armée israélienne a indiqué avoir échangé des tirs avec des membres du Hamas lui « tirant dessus depuis plusieurs immeubles de l’hôpital ».

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Tsahal a aussi publié une vidéo dans laquelle elle montre ce qu’elle dit être des armes et de l’argent utilisés par le Hamas ou le Jihad islamique, une autre organisation armée palestinienne, et saisis dans l’hôpital.

Qui a été tué ?

L’armée israélienne a dit avoir « éliminé » lors des combats Fayq Al-Mabhouh, qu’elle présente comme un « responsable de la coordination d’activités terroristes du Hamas dans la bande de Gaza ». « De nombreuses armes ont été localisées dans la pièce adjacente à celle où il a été éliminé », a-t-elle précisé.

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Selon une source policière, qui a confirmé sa mort, Al-Mabhouh était général de brigade dans la police de la bande de Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007. Il est le frère de Mahmoud Al-Mabhouh, l’un des fondateurs de la branche armée du Hamas, selon son entourage. Mahmoud Al-Mabhouh avait été tué en 2010 à Dubaï, le Hamas avait alors accusé Israël.

L’armée israélienne a aussi annoncé avoir tué une vingtaine de combattants palestiniens. « Vingt terroristes ont été éliminés jusqu’ici à l’hôpital al-Chifa dans plusieurs affrontements et des dizaines de suspects interpellés sont actuellement interrogés », a-t-elle indiqué dans un communiqué.

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Comment a réagi le Hamas ?

Dans un communiqué, le Hamas a accusé l’armée d’avoir « ciblé les bâtiments » d’al-Chifa en étant « indifférente aux patients, aux équipes médicales et aux personnes déplacées ».

Le ministère de la Santé du Hamas à Gaza a indiqué que « des dizaines de milliers » de personnes se trouvaient dans le complexe hospitalier où vivent des personnes déplacées en raison des combats. « Le ministère de la Santé appelle toutes les institutions internationales à cesser immédiatement ce massacre contre les malades, les blessés, les déplacés et le personnel médical à l’intérieur de l’hôpital », a-t-il ajouté sur Telegram.

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pour éviter l’attaque sur Rafah, Biden invite les Israéliens à Washington

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Joe Biden, ici en septembre 2023 lors d’un meeting avec Benjamin Netanyahou, a mis en garde le Premier ministre israélien contre une attaque sur Rafah.
JIM WATSON / AFP Joe Biden, ici en septembre 2023 lors d’un meeting avec Benjamin Netanyahou, a mis en garde le Premier ministre israélien contre une attaque sur Rafah.

JIM WATSON / AFP

Joe Biden, ici en septembre 2023 lors d’un meeting avec Benjamin Netanyahou, a mis en garde le Premier ministre israélien contre une attaque sur Rafah.

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INTERNATIONAL – Attention danger. Joe Biden a une nouvelle fois mis en garde Benjamin Netanyahu contre une opération d’ampleur à Rafah, lors d’une conversation ce lundi 18 mars, la première depuis plus d’un mois entre les deux dirigeants, dont la relation s’est nettement refroidie.

Une offensive terrestre majeure de l’armée israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, serait « une erreur », a déclaré le conseiller à la sécurité nationale américain Jake Sullivan lors d’un point presse, en assurant qu’Israël ne lancerait pas d’opération avant la tenue, « dans les jours qui viennent », de discussions à Washington sur le sujet.

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Le président américain a dit une nouvelle fois au Premier ministre israélien être « profondément inquiet » si les Israéliens venaient à attaquer cette localité où plus d’un million de civils palestiniens sont réfugiés, a dit le conseiller.

Une opération militaire d’envergure contre Rafah, à la frontière avec l’Égypte, « conduirait à plus de victimes innocentes, aggraverait la situation humanitaire déjà grave, renforcerait l’anarchie à Gaza et isolerait encore plus Israël » sur la scène internationale, a averti Jake Sullivan.

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Trouver une « autre approche »

« Israël ne nous a pas présenté de plan expliquant comment, ou vers où, ils évacueraient ces civils, encore moins comment ils les logeraient ou les nourriraient », a-t-il ajouté.

Lors de l’échange que les deux dirigeants ont eu lundi, le président américain a demandé l’envoi aux États-Unis d’une délégation israélienne pour discuter de ce projet d’offensive, et le chef du gouvernement israélien a accepté, a précisé le conseiller.

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Cette discussion doit aussi porter sur la possibilité d’une « autre approche » visant à frapper le Hamas à Rafah sans passer par une offensive terrestre majeure, selon lui.

Jake Sullivan a indiqué s’attendre à ce qu’Israël s’abstienne de lancer une opération à Rafah avant que cette discussion à Washington n’ait lieu. « Nous partageons l’objectif de battre le Hamas, mais nous pensons qu’il faut une stratégie cohérente et durable pour y arriver », a-t-il encore dit. Il a toutefois estimé qu’Israël avait « fait des progrès importants » contre le groupe palestinien.

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Marwan Issa, numéro 3 du Hamas, tué

Le conseiller à la sécurité nationale américain a ainsi confirmé que le numéro trois du Hamas, Marwan Issa, avait été « tué lors d’une opération israélienne la semaine dernière » à Gaza.

L’armée israélienne avait fait état d’une frappe aérienne « dans le centre de la bande de Gaza, près de Nuseirat », contre une « base souterraine », qui était « utilisée par deux hauts dirigeants de l’organisation (dont) Marwan Issa ».

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Israël n’avait toutefois pas confirmé la mort de l’homme, né en 1965, qui était l’adjoint de Mohammed Deif, le chef des brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas.

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Poutine invité du G20 au Brésil ? Macron demande à Lula une décision « consensuelle »

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Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva (à droite) et le président français Emmanuel Macron (à gauche) lors de la cérémonie de signature de l’accord bilatéral au palais du Planalto à Brasilia, le 28 mars 2024.
LUDOVIC MARIN / AFP Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva (à droite) et le président français Emmanuel Macron (à gauche) lors de la cérémonie de signature de l’accord bilatéral au palais du Planalto à Brasilia, le 28 mars 2024.

LUDOVIC MARIN / AFP

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva (à droite) et le président français Emmanuel Macron (à gauche) lors de la cérémonie de signature de l’accord bilatéral au palais du Planalto à Brasilia, le 28 mars 2024.

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INTERNATIONAL – Garder l’esprit du club. Depuis Brasilia, Emmanuel Macron a estimé qu’une invitation de Vladimir Poutine au sommet du G20 devrait faire l’objet d’un consensus au sein du club des pays les plus industrialisés. « Le sens de ce club, c’est qu’il faut que ce soit consensuel avec les 19 autres, ce sera le travail de la diplomatie brésilienne » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse commune avec son homologue Luiz Inacio Lula da Silva.

Une déclaration préventive, alors que l’évènement doit se dérouler en novembre prochain au Brésil. « S’il y a un rendez-vous qui peut être utile, il faut le faire. Si c’est un rendez-vous qui n’est pas utile et qui crée de la division, il ne faut pas le faire », a estimé Emmanuel Macron. Il faut être « au service de la paix et de l’intérêt commun », a-t-il insisté.

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Macron fait le parallèle avec sa situation en août 2019

Le chef de l’État français a également rappelé qu’il s’était lui-même posé la question d’inviter Vladimir Poutine au sommet du G7 en France en août 2019 mais que faute de consensus, il y avait renoncé pour le convier à une rencontre séparée quelques jours auparavant à sa résidence d’été de Brégançon. « La situation était moins grave mais enfin, la guerre avait commencé et la Crimée avait déjà été prise et je n’avais pas eu le consensus des autres. Certains m’avaient dit : “Si tu les invites, moi je ne viendrai pas, ça va bloquer” », a-t-il raconté.

Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine en février 2022, la question de la présence du maître du Kremlin se pose à chaque sommet du G20. Il ne s’est finalement pas rendu à ceux organisés en Indonésie en 2022 et en Inde en 2023. Le président russe est visé par un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) qui l’accuse de crimes de guerre pour la déportation d’enfants ukrainiens.

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Lula avait d’abord assuré que Vladimir Poutine recevrait une invitation à se rendre au G20 de Rio et qu’il n’y aurait pas « de raison qu’il soit arrêté », avant se raviser. À l’issue du sommet de New Delhi en septembre 2023, il a finalement déclaré qu’il appartiendrait à la justice de son pays de décider de l’arrestation de son homologue russe s’il se rendait à Rio, tout en disant espérer que « d’ici là, la guerre sera(it) terminée ».

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À Marseille, Macron face aux accusations de « deux poids, deux mesures » entre Ukraine et Gaza

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À Marseille, Macron (ici le 19 mars) face aux accusations de « deux poids, deux mesures » entre Ukraine et Gaza
CHRISTOPHE ENA / AFP À Marseille, Macron (ici le 19 mars) face aux accusations de « deux poids, deux mesures » entre Ukraine et Gaza

CHRISTOPHE ENA / AFP

À Marseille, Macron (ici le 19 mars) face aux accusations de « deux poids, deux mesures » entre Ukraine et Gaza

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POLITIQUE – « J’ai vu la détresse. » Emmanuel Macron a dû longuement se justifier ce mardi 19 mars au matin face à un habitant de la cité de la Castellane de Marseille qui lui reprochait de pratiquer « deux poids, deux mesures » dans son action en Ukraine et à Gaza.

« On a donné tous les moyens qu’il faut à l’Ukraine pour pouvoir défendre ses droits. Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on fait pour la Palestine, monsieur Macron ? », s’est indigné cet habitant, Ahmed Saïd, en l’accusant de « verser de l’eau dans le sable » avec l’action humanitaire de la France.

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« Nous faisons avec les moyens qui sont les nôtres, qui sont ceux de la diplomatie, de l’action humanitaire », a répondu le président de la République, en visite surprise dans la deuxième ville de France à l’occasion d’une opération d’envergure de démantèlement du trafic de drogue.

Macron dit « faire tout » pour empêcher une opération à Rafah

À cette occasion, le chef de l’État a déambulé parmi les habitants de la cité, où il a été interpellé sur divers sujets. Une nouvelle fois, la situation à Gaza a été évoquée, cette fois par une femme en pleurs qui a insisté sur le sort des enfants palestiniens, comme vous pouvez le voir ci-dessous. « Je partage votre détresse et je l’ai entendue », lui a dit le chef de l’État.

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« On a soigné 1.000 Palestiniens sur le bâtiment militaire (Dixmude) (…) On a livré des médicaments et des vivres avec les Jordaniens et les Égyptiens », a encore plaidé le président devant son premier interlocuteur.

Cet habitant lui a aussi reproché de ne pas avoir fait comme l’Afrique du Sud qui avait saisi la Cour internationale de justice fin décembre en accusant Israël de perpétrer un « génocide » à Gaza. « La France n’est pas sur la ligne et n’aura pas la ligne de l’Afrique du Sud parce que les termes qui ont été employés, les actions de justice internationale ne correspondent pas non plus à la vérité sur le terrain », s’est expliqué Emmanuel Macron.

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« On n’a pas les moyens de faire une opération (militaire à Gaza) », a-t-il souligné en assurant « faire tout » pour empêcher une opération israélienne à Rafah, dans le sud de l’enclave. Avant d’ajouter, quelques minutes plus tard, devant les journalistes : « J’ai bien vu la détresse, je comprends ça… Cela ne doit nourrir aucune haine au sein de la République. »

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