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Retard de colis avec La Poste : voici vos recours et l’indemnisation possible

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De plus en plus d’usagers constatent un retard de distribution de colis ou de lettres, ou leur non-livraison. Si les délais de réception s’allongent dans certains cas, il convient alors de se retourner contre l’expéditeur et non contre La Poste. Explications.

Les ventes sur internet atteignent près de 36 milliards d’euros en France au troisième trimestre 2022, soit une hausse de 16,8% sur un an. Mais de plus en plus de Français se plaignent de colis ou de courriers jamais distribués, ou avec du retard. En cause, la réorganisation du métier de postier. La crise sanitaire a également bouleversé la distribution du courrier, ralentie par l’absence de salariés.  

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D’abord consulter son suivi en ligne

Ainsi, en cas de retard ou de non-réception de colis ou lettres, plusieurs solutions s’offrent au consommateur. Il vaut mieux d’abord consulter son suivi en ligne (il convient pour cela de se munir de son numéro de suivi). Puis, passés 1 ou 2 jours de retard par rapport au délai de livraison indiqué, contacter le Service clients. 

«Si le délai promis est passé et que rien n’a été livré, vous avez une possibilité de résilier votre commande, indique l’association Consommation Logement Cadre de vie (CLCV) sur son site. Vous devez pour cela mettre en demeure le professionnel de vous livrer dans un délai supplémentaire raisonnable. S’il ne réagit pas à ce courrier, vous pouvez demander l’annulation de votre achat. Le vendeur ne peut plus exiger que vous preniez livraison et il doit vous rembourser dans les 14 jours. Si le remboursement n’intervient pas dans ce délai, le vendeur devra en plus vous verser des pénalités.»

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Se tourner vers le contrat du transporteur

En revanche, ce n’est pas systématiquement au destinataire d’effectuer une réclamation auprès du transporteur. Si ce dernier a été le professionnel auprès duquel la commande a été passée, c’est vers ce professionnel qu’il convient de se tourner.

Le consommateur peut ensuite prétendre à une indemnisation, selon les dispositions du contrat du transporteur. Pour ce qui est de La Poste, il est par exemple possible d’obtenir un remboursement de 16 euros pour une lettre recommandée R1 perdue, 153 euros d’indemnisation en R2 et 458 euros en R3.

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A Paris, le nombre de clients journaliers est passé de 160.000 à 60.000 entre 2014 et 2022.

Il est utile, dans certains cas, de se tourner directement vers La Poste, notamment si c’est vous l’expéditeur du colis qui s’est perdu en route. Il est possible, enfin, de saisir un médiateur de La Poste, si la réponse ne vous a pas satisfait ou si vous n’avez pas reçu de réponse dans les 2 mois suivant le dépôt de la réclamation. 

France

En Russie, les gérants d’un bar risquent jusqu’à dix ans de prison pour « extrémisme LGBT+ »

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Pour la première fois, deux Russes risquent 10 ans de prison pour « extrêmisme LGBT+. Photo d’illustration.
KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP Pour la première fois, deux Russes risquent 10 ans de prison pour « extrêmisme LGBT+. Photo d’illustration.

KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP

Pour la première fois, deux Russes risquent 10 ans de prison pour « extrêmisme LGBT+. Photo d’illustration.

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INTERNATIONAL – Des sanctions qui deviennent de plus en plus concrètes. Deux gérants d’un bar en Russie ont été placés, ce mercredi 20 mars, en détention provisoire pendant deux mois pour « extrémisme » LGBT+ et risquent jusqu’à dix ans de prison. Cette décision intervient dans un contexte où le pays dirigé par Vladimir Poutine réprime de plus en plus fortement les minorités sexuelles.

Le directeur artistique et l’administratrice du bar « Pose » sont accusés d’avoir une « orientation sexuelle non traditionnelle » et de « soutenir également les opinions et les activités de l’association publique internationale LGBT interdite » en Russie rapporte le communiqué partagé par le tribunal d’Orenbourg.

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Des policiers avaient effectué une descente dans ce bar durant la nuit du 9 mars, a affirmé Mediazona qui a relayé une vidéo de la scène montrant des personnes allongées sur le sol, face contre terre, les mains sur la tête, entourées de policiers. L’établissement situé près de la frontière avec le Kazakhstan, avait annoncé sur les réseaux sociaux accueillir « une programmation avec des spectacles », sans donner plus de détails.

Il « s’agit de la première affaire pénale de ce type en Russie après la décision de la Cour suprême de classer (sous l’étiquette) extrémiste le mouvement LGBT », s’est félicitée Ekaterina Mizoulina, une militante défendant les « valeurs traditionnelles » prônées par Vladimir Poutine.

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Les craintes se concrétisent

Depuis ces dernières années, les droits des minorités sexuelles ont été drastiquement limités sous l’impulsion de Vladimir Poutine, le président russe, qui, avec l’Église orthodoxe, assure vouloir éliminer de la sphère publique des comportements jugés importés d’Occident.

Plus récemment, en novembre dernier, la Cour suprême russe a banni le « mouvement international LGBT » pour « extrémisme », une formulation floue mais ouvrant la porte à de lourdes peines de prison. Désormais, les descentes de police et les intimidations dans les bars et les clubs ouverts aux LGBT+ sont de plus en plus fréquentes, ce qui en effraie plus d’un.

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La cheffe de la branche russe de l’ONG Amnesty International, Natalia Zviaguina, a dénoncé ce mardi 19 mars l’ouverture en Russie de « la première enquête pour “extrémisme” en lien avec la communauté LGBT+ (…) Ce que les personnes LGBTI et les défenseurs des droits humains craignaient depuis la fin de l’année dernière s’est finalement concrétisé », a-t-elle déploré dans un communiqué.

La Russie avait aussi interdit en 2022 toute forme de « propagande » LGBT+ dans les médias, sur internet, dans les livres et dans les films tandis qu’en juillet 2023, les députés russes avaient également voté une loi interdisant notamment aux personnes transgenres les opérations chirurgicales et les thérapies hormonales.

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La nouvelle œuvre de Banksy à Londres a déjà été abîmée, trois jours après sa découverte

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ROYAUME-UNI – Elle est restée intacte trois jours. L’œuvre découverte dans le nord de Londres le 17 mars et revendiquée par Banksy a été partiellement recouverte de peinture blanche, comme ont pu le constater les riverains ce mercredi 20 mars.

Découverte dimanche et revendiquée lundi sur Instagram par le célèbre artiste de rue, cette fresque (à découvrir dans notre vidéo en tête d’article) est composée de peinture verte dégoulinant sur un mur, représentant le feuillage d’un arbre aux branches nues situé juste devant. Au pied du mur a été peint au pochoir un personnage muni d’un pulvérisateur.

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Trois jours et un afflux de visiteurs plus tard, l’œuvre située sur Hornsey Road, dans le quartier de Finsbury Park, a été barbouillée de peinture blanche, comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous.

« Voilà pourquoi on ne peut rien avoir de sympa. L’œuvre de Banksy a été vandalisée après seulement trois jours. »

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Barrières et caméras de vidéosurveillance

Jugeant « triste » qu’elle ait été ainsi « dégradée », un porte-parole de l’arrondissement londonien d’Islington, où cette composition se trouve, a expliqué que des discussions étaient en cours avec le propriétaire de l’immeuble « pour permettre à tout le monde de profiter de l’œuvre d’art tout en la protégeant ».

Des mesures « provisoires » comme l’installation de barrières et des patrouilles ont été prises et des caméras de vidéosurveillance sont envisagées, selon la même source.

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En décembre dernier, une précédente œuvre de Banksy, représentant des drones de combat sur un panneau stop, avait été volée dans la capitale britannique sous les yeux médusés des badauds. Deux hommes avaient par la suite été interpellés.

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Sur les pesticides, Gabriel Attal cède à une revendication des syndicats agricoles contre les ONG écologistes

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AGRICULTURE – Bien qu’attendue, l’annonce ne va pas faire que des heureux. L’abandon du Nodu, l’indicateur français de mesure de l’usage des pesticides, annoncé ce mercredi 21 février par le Premier ministre Gabriel Attal pour satisfaire l’une des revendications du monde agricole, ne passe pas inaperçu.

« Je vous annonce que l’indicateur de référence pour suivre notre objectif de réduction des produits phytosanitaires ne sera plus le Nodu franco-français mais bien l’indicateur européen. C’est conforme à notre volonté d’éviter toute surtransposition. C’était la demande des agriculteurs », a ainsi déclaré Gabriel Attal lors d’une conférence de presse pour accélérer la sortie de crise du monde agricole, très mobilisé depuis le début de l’année.

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Le Premier ministre a toutefois affirmé son intention de ne pas « renoncer à l’ambition de réduire de 50 % l’usage des pesticides d’ici 2030 », comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. Mais pour le chef de l’exécutif, la priorité est ailleurs pour l’instant : « s’assurer qu’aucune interdiction (de pesticide) ne se fasse sans solution », tout en évoquant des « moyens sans précédent pour trouver des alternatives au phytosanitaire ».

Ces annonces sur les pesticides, dévoilées quelques jours avant le coup d’envoi du Salon de l’Agriculture sont pourtant loin de faire l’unanimité. Notamment du côté des ONG écologistes, premières à défendre ce dispositif national, à l’inverse de l’industrie des pesticides et de la FNSEA, syndicat agricole majoritaire.

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Attal, « champion de l’agrochimie »

Lors de la crise agricole, le gouvernement avait choisi de mettre « sur pause » le plan Ecophyto de réduction des produits phytosanitaires, dont le principal indicateur, le Nodu, est accusé par les agriculteurs de ne pas refléter les efforts déjà consentis par la profession. La FNSEA se satisfait donc de son remplacement par l’indicateur européen, le HRI1, comme nouvel outil de référence.

Un avis que ne partagent pas les ONG qui voient la relégation du Nodu comme une volonté du gouvernement de camoufler « 15 ans d’échecs ». Selon François Veillerette de Générations futures, « changer le Nodu » reviendrait à « changer la nature du plan » Ecophyto puisqu’abandonner cet outil de mesure ne permettrait plus d’évaluer de façon cohérente la trajectoire de réduction des pesticides, censés diminuer de moitié d’ici 2030 par rapport à 2015-2017. Un objectif pourtant réaffirmé par Gabriel Attal ce mercredi.

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Le HRI1, récent outil européen, est « un très mauvais indicateur » car il « suit la dangerosité des substances actives estimée ’a priori’ » et « ne documente pas du tout les effets de cette substance une fois qu’elle est sous forme de pesticide mise dans la nature », abonde Jean Burkard, directeur du plaidoyer chez WWF France. Ce que partage également François Veillerette dans un tweet outré après les annonces du Premier ministre, renommé au passage par Générations Futures « le champion de l’agrochimie ». « Le gouvernement a décidé d’écouter exclusivement les demandes de la FNSEA, ignorant les voix de la société civile et les autres voix du monde paysan », dénonce aussi Greenpeace dans un communiqué.

Une réaction partagée par de nombreux élus écologistes, à l’instar de Marine Tondelier qui a dénoncé le sacrifice de Nodu et d’Ecophyto, « victime expiatoire du gouvernement, proposée en offrande aux agriculteurs alors que ce n’était pas leur demande ».

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Cette colère est également partagée par la Confédération paysanne, troisième force syndicale du secteur agricole. Pour elle, les modifications d’indicateurs vont « à l’inverse du principe de simplification » et visent à réduire « artificiellement » l’usage des pesticides, sans réels « changement de pratiques » agricoles. Il faut dire que ce mouvement né des luttes paysannes altermondialistes prône un modèle agroécologique. Tout l’inverse de la FNSEA.

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le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Le 17 octobre 1961, une manifestation d’Algériens à Paris a été durement réprimée par les forces de police dirigées par le préfet Maurice Papon. 62 ans plus tard, l’Assemblée nationale a voté une résolution condamnant ce massacre.
– / AFP Le 17 octobre 1961, une manifestation d’Algériens à Paris a été durement réprimée par les forces de police dirigées par le préfet Maurice Papon. 62 ans plus tard, l’Assemblée nationale a voté une résolution condamnant ce massacre.

– / AFP

Le 17 octobre 1961, une manifestation d’Algériens à Paris a été durement réprimée par les forces de police dirigées par le préfet Maurice Papon. 62 ans plus tard, l’Assemblée nationale a voté une résolution condamnant ce massacre.

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ALGÉRIE – Les historiens estiment que plus de 200 manifestants pacifiques ont perdu la vie ce jour-là à Paris. L’Assemblée nationale a approuvé ce jeudi 28 mars une proposition de résolution qui « condamne la répression sanglante et meurtrière des Algériens commise sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon le 17 octobre 1961 ». Les députés ont aussi voté pour « l’inscription d’une journée de commémoration (de ce) massacre » à « l’agenda des journées nationales et cérémonies officielles ».

La proposition de loi portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech a été approuvée dans un hémicycle clairsemé par 67 députés. Onze parlementaires ont voté contre, tous membres du Rassemblement national. La présidente du groupe, Marine Le Pen, n’a pas pris part au vote. Seule députée LR présente au Palais Bourbon, Christelle Petex s’est abstenue, de même que les deux députés Horizons, Lise Magnier et Vincent Thiébaut.

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À l’origine du texte, Sabrina Sebaihi a salué par avance un « vote pour l’histoire », représentant la « première étape » du « travail pour la reconnaissance de ce crime colonial, pour la reconnaissance de ce crime d’État ». Le terme – « crime d’État » – ne figure pas dans la proposition de résolution, issue d’un minutieux travail d’écriture avec le parti présidentiel et l’Élysée pour parvenir à un texte consensuel.

« Les crimes commis le 17 octobre 1961 sous l’autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République. » Emmanuel Macron, le 17 octobre 2021.

Pour le gouvernement, c’est la ministre déléguée aux Collectivités territoriales -Dominique Faure- qui a pris la parole. Dans son discours, elle a évoqué une manifestation « réprimée dans la violence par les services agissant sous l’autorité du préfet de police de l’époque, Maurice Papon », au cours de laquelle « outre de nombreux blessés, plusieurs dizaines (de personnes) furent tuées, leurs corps jetés dans la Seine ».

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« Ayons aujourd’hui à cette tribune une pensée pour ces victimes et leurs familles frappées de plein fouet par l’engrenage de la violence », a-t-elle dit, sous les yeux de représentants des collectifs qui plaident depuis plusieurs années pour cette reconnaissance.

Pourquoi le gouvernement est contre une journée de mémoire

Elle a rappelé le travail de mémoire déjà accompli pour reconnaître le massacre. En 2012, le président François Hollande avait rendu « hommage aux victimes » d’une « sanglante répression » s’étant abattue sur ces femmes et hommes manifestant pour « le droit à l’indépendance ». Son successeur Emmanuel Macron a déclaré le 17 octobre 2021 que « les crimes commis le 17 octobre 1961 sous l’autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République ».

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Par la voix de Dominique Faure, le gouvernement a cependant émis des réserves quant à l’instauration d’une journée de commémoration, soulignant que trois dates existaient déjà pour « commémorer ce qui s’est passé pendant la guerre d’Algérie ». « Beaucoup reste à faire pour écrire cette histoire, mais c’est à mon sens la seule façon de bâtir une réconciliation sincère et durable. Je pense important de laisser l’histoire faire ce travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative spécifique pour les victimes du 17 octobre 61 », a-t-elle dit.

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pourquoi un rapporteur de l’Onu est attendu sur le chantier ce jeudi

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Des manifestants fuient les forces de l’ordre qui s’approchent d’une « zone à défendre » (ZAD) occupée par des militants contre le projet d’autoroute A69 reliant Toulouse et la ville de Castres, le 15 février 2024.
ED JONES / AFP Des manifestants fuient les forces de l’ordre qui s’approchent d’une « zone à défendre » (ZAD) occupée par des militants contre le projet d’autoroute A69 reliant Toulouse et la ville de Castres, le 15 février 2024.

ED JONES / AFP

Des manifestants fuient les forces de l’ordre qui s’approchent d’une « zone à défendre » (ZAD) occupée par des militants contre le projet d’autoroute A69 reliant Toulouse et la ville de Castres, le 15 février 2024.

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ENVIRONNEMENT – Après Greta Thunberg, Michel Forst fait son arrivée à Saïx. Le rapporteur spécial des Nations Unies sur les défenseurs de l’environnement sera présent sur le chantier de l’autoroute A69, reliant Toulouse à Castres dans le Tarn, ce jeudi 22 février, selon France 3 Occitanie.

Il compte « observer la situation sur place et de recueillir des informations complémentaires », après avoir reçu des alertes concernant « les méthodes de maintien de l’ordre et d’évacuation des défenseurs de l’environnement occupant pacifiquement le site ».

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Cette visite intervient au moment où les forces de l’ordre tentent de déloger les occupants de la Zone à défendre (Zad) de la Crem’Arbre. Les « écureuils », ces militants accrochés aux arbres en hauteur donnent du fil à retordre aux autorités, malgré l’arrivée d’une unité spécialisée, la cellule nationale d’appui à la mobilité (CNAMO).

Dans le même temps, plusieurs arbres ont été élagués. Les militants anti-A69 pointent ce danger, aussi bien pour l’environnement, que pour leurs vies perchées. Le collectif La Voie Est Libre évoque un harcèlement psychologique effectué jour et nuit par les forces de l’ordre, alors que les militants sont encerclés depuis lundi, sans ravitaillement et sans eau, et subissent des lancés de grenades.

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Rencontre avec les activistes, mais aussi avec le préfet

Dans un tel contexte, Michel Forst prévoit d’abord de rencontrer les défenseurs de l’environnement, puis les observateurs de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH). Il a également pris rendez-vous avec le préfet du Tarn, Michel Vilbois, favorable au projet. Michel Forst avait justement interpellé ce dernier avec un tweet, le 16 février dernier : « Les alertes sur les méthodes de maintien de l’ordre actuellement employées contre les militants pacifiques sur le chantier A69 sont alarmantes. Il est indispensable d’apaiser la situation sur place pour que la démocratie environnementale s’exerce ».

En tant que Rapporteur Spécial sur les Défenseurs de l’Environnement, Michel Forst a pour mission de veiller « à ce que les personnes qui exercent leurs droits (…) ne soient en aucune façon pénalisées, persécutées ou soumises à des mesures vexatoires en raison de leur action », selon les Nations Unies. Plus encore, il peut « prendre des mesures pour protéger toute personne faisant face à une pénalisation, persécution, ou mesure vexatoire ».

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Le « Poudlard Express » de « Harry Potter » mis à l’arrêt à pour des raisons de sécurité

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Le Jacobite Steam Train circule depuis une trentaine d’années.
Tim Graham / Tim Graham Le Jacobite Steam Train circule depuis une trentaine d’années.

Tim Graham / Tim Graham

Le Jacobite Steam Train circule depuis une trentaine d’années.

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CINÉMA – Il va falloir trouver un autre moyen de transport pour se rendre à Poudlard. Comme l’a révélé le quotidien écossais The National, ce mercredi 20 mars, les autorités britanniques ont décidé de mettre à l’arrêt le Jacobite Steam Train, que les fans de la saga Harry Potter connaissent comme le Poudlard Express grâce à son apparition dans la suite de films.

« Nous sommes déçus de devoir suspendre ce service et nous sommes désolés pour la gêne occasionnée à nos clients qui ont réservé leurs voyages », s’est excusé auprès de la BBC James Shuttleworth, directeur commercial de West Coast Railways, service d’exploitation de la fameuse ligne.

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La suspension a été décidée par l’Office of Rail and Road (ORR), sorte de gendarme du rail britannique, pour des raisons de sécurité. Celui-ci estime que le Jacobite Steam Train ne bénéficie pas d’un système permettant d’éviter les chutes de passagers par les portes et les fenêtres lorsque le train est en mouvement.

En service depuis une trentaine d’années, le train emblématique, qui traverse le viaduc de Glenfinnan reliant le port de Mallaig à la ville de Fort William dans les Highlands, bénéficiait jusqu’à présent d’une dérogation lui octroyant le droit de circuler avec les portes battantes de ses wagons.

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La demande de dérogation rejetée

Ladite dérogation doit expirer le 31 mars, ce dont West Coast Railways est au courant depuis des années, déplore l’ORR dans les colonnes du National. Et pourtant, aucuns travaux d’aménagement n’ont été faits. En cause, leurs coûts : ils seraient estimés à 8 millions d’euros, une somme jugée trop élevée par le service d’exploitation du Jacobite Steam Train.

Dans le courant du mois de mars, la compagnie a déposé une nouvelle demande d’exemption à court terme pour prendre le temps de faire un examen complet, ce que l’ORR a refusé, entraînant ainsi la mise à l’arrêt jusqu’à nouvel ordre. Une décision qui pourrait coûter plusieurs dizaines de millions d’euros à l’économie nationale et locale, d’après James Shuttleworth. Et empêcher bien des nouveaux sorciers de faire leur rentrée.

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Les mystérieux chants des baleines ont enfin été décryptés par ces chercheurs

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BIODIVERSITÉ – Bavardes, bruyantes, les baleines gratifient les océans de chants depuis des centaines de milliers d’années. Mais ce n’est que récemment que les chercheurs ont découvert comment elles produisaient tous ces bruits. Plus précisément, une étude parue le 21 février dans la revue Nature détaille comment ces géants des mers arrivent à dialoguer sous l’eau.

Ces derniers sont « absolument cruciaux pour leur survie, car c’est le seul moyen pour eux de se retrouver et de s’accoupler dans l’océan », a expliqué pour la BBC le professeur Coen Elemans, de l’Université du Danemark du Sud, qui a dirigé l’étude. Cette nouvelle étude est une vraie avancée. Si les baleines sont les plus gros animaux de la planète, elles font partie « des plus énigmatiques qui aient jamais vécu sur la planète », a ajouté le chercheur.

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D’après ces nouvelles recherches, le groupe des baleines à fanons, qui regroupe 14 espèces parmi lesquels on retrouve la baleine à bosse ou la baleine bleue, a développé une sorte de boîte vocale qui leur permet d’émettre des sons très puissants. Concrètement, c’est très différent des humains qui utilisent leurs cordes vocales.

Pour connaître le fonctionnement du chant des baleines, l’équipe de chercheurs a mené une expérience sur le larynx (une partie du corps qui se situe après la trachée) récupéré de trois carcasses de baleines échouées. Ils ont ensuite soufflé de l’air à travers les structures massives pour produire le son.

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Une boîte pour chanter

Chez les humains, notre voix provient des vibrations provoquées par l’air qui passe sur nos cordes vocales. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, pour les baleines à fanons, l’organe qui produit le son est une grande structure en forme de U avec un coussin de graisse au sommet du larynx. Cette anatomie vocale particulière leur permet de chanter en recyclant l’air, ce qui évite d’inhaler de l’eau.

Kate Stafford, experte en communication avec les baleines, de l’Université d’État de l’Oregon, qui a qualifié l’étude de « révolutionnaire ». En effet, « la production et la réception du son sont le sens le plus important pour les mammifères marins » a expliqué la chercheuse pour la BBC. L’étude revêt donc d’une importance particulière, et ces implications pourraient même aller plus loin. En effet, les chercheuses ont peut-être trouvé pourquoi l’activité humaine détraque autant les baleines, les faisant parfois mystérieusement s’échouer sur les plages.

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Les chercheurs ont produit des modèles informatiques des sons et ont découvert que le chant des baleines à fanons est limité à une fréquence bien précise. Or cette dernière chevauche le bruit produit par les navires de transport. « Ils ne peuvent pas simplement choisir, par exemple, de chanter plus haut pour éviter le bruit que nous faisons dans l’océan », a expliqué le professeur Coen Elemans.

Bien que les sons soient très, très bruyants (et perceptible sur plusieurs centaines de kilomètres), l’étude a démontré que le bruit océanique pouvait empêcher les baleines de communiquer sur de longues distances. Une preuve de plus témoignant des dommages causés par la pollution sonore des océans, qui s’accumulent depuis des décennies.

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