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Philippe Martinez, four major social movements, eight years at the head of the CGT

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SYNDICATE – This is his last fight, and –a priori– he won’t finish it. Eight years after his arrival at the head of the CGT, Philippe Martinez completes his mandate as First Secretary, in the midst of a social movement against pension reform. A climate he knows well and in which he has been immersed since taking office, as you can see in our video at the top of the article.

Aged 61, the former boss of the metallurgy federation took over the head, in February 2015, of an organization weakened after the departure of Thierry Lepaonembroiled in a scandal over his lifestyle.

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First fight, the El Khomri law

Shortly after his election, Philippe Martinez waged his first major battle: the withdrawal of labor law. It was on this date that the general public discovered the one who now wears the most famous mustaches in France, a leader with a radical line, far removed from that of his predecessor.

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Two years later, the crisis of the yellow vests puts the trade union world in the embarrassment. Taken aback, he is overtaken by angry citizens who are organizing outside the usual framework. Philippe Martinez is trying to catch up with the movement but his delay in ignition will earn him many reproaches within the CGT.

Two pension reforms

Under the Macron presidency, the two successive pension reforms – the first being abandoned in the midst of a health crisis – concentrate the energy of the CGT and its secretary general.

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Against the pension reform of Emmanuel Macron’s second five-year term, Philippe Martinez advocates unity with the unions. It remains to be seen whether this unprecedented unit will survive its departure and will continue with the person who will take over.

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pour éviter l’attaque sur Rafah, Biden invite les Israéliens à Washington

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Joe Biden, ici en septembre 2023 lors d’un meeting avec Benjamin Netanyahou, a mis en garde le Premier ministre israélien contre une attaque sur Rafah.
JIM WATSON / AFP Joe Biden, ici en septembre 2023 lors d’un meeting avec Benjamin Netanyahou, a mis en garde le Premier ministre israélien contre une attaque sur Rafah.

JIM WATSON / AFP

Joe Biden, ici en septembre 2023 lors d’un meeting avec Benjamin Netanyahou, a mis en garde le Premier ministre israélien contre une attaque sur Rafah.

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INTERNATIONAL – Attention danger. Joe Biden a une nouvelle fois mis en garde Benjamin Netanyahu contre une opération d’ampleur à Rafah, lors d’une conversation ce lundi 18 mars, la première depuis plus d’un mois entre les deux dirigeants, dont la relation s’est nettement refroidie.

Une offensive terrestre majeure de l’armée israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, serait « une erreur », a déclaré le conseiller à la sécurité nationale américain Jake Sullivan lors d’un point presse, en assurant qu’Israël ne lancerait pas d’opération avant la tenue, « dans les jours qui viennent », de discussions à Washington sur le sujet.

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Le président américain a dit une nouvelle fois au Premier ministre israélien être « profondément inquiet » si les Israéliens venaient à attaquer cette localité où plus d’un million de civils palestiniens sont réfugiés, a dit le conseiller.

Une opération militaire d’envergure contre Rafah, à la frontière avec l’Égypte, « conduirait à plus de victimes innocentes, aggraverait la situation humanitaire déjà grave, renforcerait l’anarchie à Gaza et isolerait encore plus Israël » sur la scène internationale, a averti Jake Sullivan.

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Trouver une « autre approche »

« Israël ne nous a pas présenté de plan expliquant comment, ou vers où, ils évacueraient ces civils, encore moins comment ils les logeraient ou les nourriraient », a-t-il ajouté.

Lors de l’échange que les deux dirigeants ont eu lundi, le président américain a demandé l’envoi aux États-Unis d’une délégation israélienne pour discuter de ce projet d’offensive, et le chef du gouvernement israélien a accepté, a précisé le conseiller.

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Cette discussion doit aussi porter sur la possibilité d’une « autre approche » visant à frapper le Hamas à Rafah sans passer par une offensive terrestre majeure, selon lui.

Jake Sullivan a indiqué s’attendre à ce qu’Israël s’abstienne de lancer une opération à Rafah avant que cette discussion à Washington n’ait lieu. « Nous partageons l’objectif de battre le Hamas, mais nous pensons qu’il faut une stratégie cohérente et durable pour y arriver », a-t-il encore dit. Il a toutefois estimé qu’Israël avait « fait des progrès importants » contre le groupe palestinien.

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Marwan Issa, numéro 3 du Hamas, tué

Le conseiller à la sécurité nationale américain a ainsi confirmé que le numéro trois du Hamas, Marwan Issa, avait été « tué lors d’une opération israélienne la semaine dernière » à Gaza.

L’armée israélienne avait fait état d’une frappe aérienne « dans le centre de la bande de Gaza, près de Nuseirat », contre une « base souterraine », qui était « utilisée par deux hauts dirigeants de l’organisation (dont) Marwan Issa ».

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Israël n’avait toutefois pas confirmé la mort de l’homme, né en 1965, qui était l’adjoint de Mohammed Deif, le chef des brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas.

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Poutine invité du G20 au Brésil ? Macron demande à Lula une décision « consensuelle »

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Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva (à droite) et le président français Emmanuel Macron (à gauche) lors de la cérémonie de signature de l’accord bilatéral au palais du Planalto à Brasilia, le 28 mars 2024.
LUDOVIC MARIN / AFP Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva (à droite) et le président français Emmanuel Macron (à gauche) lors de la cérémonie de signature de l’accord bilatéral au palais du Planalto à Brasilia, le 28 mars 2024.

LUDOVIC MARIN / AFP

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva (à droite) et le président français Emmanuel Macron (à gauche) lors de la cérémonie de signature de l’accord bilatéral au palais du Planalto à Brasilia, le 28 mars 2024.

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INTERNATIONAL – Garder l’esprit du club. Depuis Brasilia, Emmanuel Macron a estimé qu’une invitation de Vladimir Poutine au sommet du G20 devrait faire l’objet d’un consensus au sein du club des pays les plus industrialisés. « Le sens de ce club, c’est qu’il faut que ce soit consensuel avec les 19 autres, ce sera le travail de la diplomatie brésilienne » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse commune avec son homologue Luiz Inacio Lula da Silva.

Une déclaration préventive, alors que l’évènement doit se dérouler en novembre prochain au Brésil. « S’il y a un rendez-vous qui peut être utile, il faut le faire. Si c’est un rendez-vous qui n’est pas utile et qui crée de la division, il ne faut pas le faire », a estimé Emmanuel Macron. Il faut être « au service de la paix et de l’intérêt commun », a-t-il insisté.

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Macron fait le parallèle avec sa situation en août 2019

Le chef de l’État français a également rappelé qu’il s’était lui-même posé la question d’inviter Vladimir Poutine au sommet du G7 en France en août 2019 mais que faute de consensus, il y avait renoncé pour le convier à une rencontre séparée quelques jours auparavant à sa résidence d’été de Brégançon. « La situation était moins grave mais enfin, la guerre avait commencé et la Crimée avait déjà été prise et je n’avais pas eu le consensus des autres. Certains m’avaient dit : “Si tu les invites, moi je ne viendrai pas, ça va bloquer” », a-t-il raconté.

Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine en février 2022, la question de la présence du maître du Kremlin se pose à chaque sommet du G20. Il ne s’est finalement pas rendu à ceux organisés en Indonésie en 2022 et en Inde en 2023. Le président russe est visé par un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) qui l’accuse de crimes de guerre pour la déportation d’enfants ukrainiens.

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Lula avait d’abord assuré que Vladimir Poutine recevrait une invitation à se rendre au G20 de Rio et qu’il n’y aurait pas « de raison qu’il soit arrêté », avant se raviser. À l’issue du sommet de New Delhi en septembre 2023, il a finalement déclaré qu’il appartiendrait à la justice de son pays de décider de l’arrestation de son homologue russe s’il se rendait à Rio, tout en disant espérer que « d’ici là, la guerre sera(it) terminée ».

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À Marseille, Macron face aux accusations de « deux poids, deux mesures » entre Ukraine et Gaza

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À Marseille, Macron (ici le 19 mars) face aux accusations de « deux poids, deux mesures » entre Ukraine et Gaza
CHRISTOPHE ENA / AFP À Marseille, Macron (ici le 19 mars) face aux accusations de « deux poids, deux mesures » entre Ukraine et Gaza

CHRISTOPHE ENA / AFP

À Marseille, Macron (ici le 19 mars) face aux accusations de « deux poids, deux mesures » entre Ukraine et Gaza

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POLITIQUE – « J’ai vu la détresse. » Emmanuel Macron a dû longuement se justifier ce mardi 19 mars au matin face à un habitant de la cité de la Castellane de Marseille qui lui reprochait de pratiquer « deux poids, deux mesures » dans son action en Ukraine et à Gaza.

« On a donné tous les moyens qu’il faut à l’Ukraine pour pouvoir défendre ses droits. Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on fait pour la Palestine, monsieur Macron ? », s’est indigné cet habitant, Ahmed Saïd, en l’accusant de « verser de l’eau dans le sable » avec l’action humanitaire de la France.

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« Nous faisons avec les moyens qui sont les nôtres, qui sont ceux de la diplomatie, de l’action humanitaire », a répondu le président de la République, en visite surprise dans la deuxième ville de France à l’occasion d’une opération d’envergure de démantèlement du trafic de drogue.

Macron dit « faire tout » pour empêcher une opération à Rafah

À cette occasion, le chef de l’État a déambulé parmi les habitants de la cité, où il a été interpellé sur divers sujets. Une nouvelle fois, la situation à Gaza a été évoquée, cette fois par une femme en pleurs qui a insisté sur le sort des enfants palestiniens, comme vous pouvez le voir ci-dessous. « Je partage votre détresse et je l’ai entendue », lui a dit le chef de l’État.

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« On a soigné 1.000 Palestiniens sur le bâtiment militaire (Dixmude) (…) On a livré des médicaments et des vivres avec les Jordaniens et les Égyptiens », a encore plaidé le président devant son premier interlocuteur.

Cet habitant lui a aussi reproché de ne pas avoir fait comme l’Afrique du Sud qui avait saisi la Cour internationale de justice fin décembre en accusant Israël de perpétrer un « génocide » à Gaza. « La France n’est pas sur la ligne et n’aura pas la ligne de l’Afrique du Sud parce que les termes qui ont été employés, les actions de justice internationale ne correspondent pas non plus à la vérité sur le terrain », s’est expliqué Emmanuel Macron.

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« On n’a pas les moyens de faire une opération (militaire à Gaza) », a-t-il souligné en assurant « faire tout » pour empêcher une opération israélienne à Rafah, dans le sud de l’enclave. Avant d’ajouter, quelques minutes plus tard, devant les journalistes : « J’ai bien vu la détresse, je comprends ça… Cela ne doit nourrir aucune haine au sein de la République. »

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l’opération à al-Chifa « sabote » les négociations, accuse le groupe islamiste

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De la fumée à Gaza-ville après une frappe d’Israël, le 18 mars 2024 (image d’illustration)
– / AFP De la fumée à Gaza-ville après une frappe d’Israël, le 18 mars 2024 (image d’illustration)

– / AFP

De la fumée à Gaza-ville après une frappe d’Israël, le 18 mars 2024 (image d’illustration)

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INTERNATIONAL – Est-ce que tout va capoter, encore une fois ? Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a accusé ce mardi 19 mars Israël de « saboter » les négociations qui s’intensifient en vue d’une trêve dans la bande de Gaza avec son opération lancée lundi avant l’aube contre l’hôpital al-Chifa.

L’action des forces israéliennes « dans le complexe médical d’al-Chifa confirme leur volonté d’empêcher toute reprise d’une vie décente à Gaza et de démanteler des infrastructures essentielles », a-t-il déclaré dans un communiqué.

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« Cela révèle aussi une volonté de saboter les négociations en cours à Doha » et « de semer le chaos et perpétuer la violence », a-t-il ajouté, en exigeant « la fin de l’agression, le retrait des forces d’occupation de Gaza, et le retour des déplacés ».

Ces déclarations du chef du Hamas interviennent alors que des discussions sont en cours à Doha autour d’une trêve de six semaines et d’un échange d’otages retenus à Gaza contre des prisonniers palestiniens.

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« Des dizaines » de combattants tués, se vante Israël

L’armée israélienne a lancé lundi à l’aube une opération d’envergure contre l’hôpital al-Chifa, le plus grand complexe hospitalier du territoire palestinien.

Elle a affirmé mardi avoir tué « des dizaines » de combattants du Hamas et du Jihad islamique dans le complexe hospitalier et à ses abords, et avoir arrêté « plus de 300 suspects » lors de cette opération qui était toujours en cours mardi soir. Des centaines de civils ont dû fuir depuis lundi le secteur bombardé.

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Les forces israéliennes avaient déjà pris d’assaut l’hôpital al-Chifa le 15 novembre, avant de s’en retirer.

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un soignant de la London Clinic a tenté de lire son dossier médical, une enquête ouverte

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Kate Middleton : un soignant de l’hôpital de la famille royale a tenté de lire son dossier médical, une enquête ouverte (Photo de Kate Middleton prise à la chappelle Saint George de Windsor, le 17 avril 2022)
ANDREW MATTHEWS via AFP Kate Middleton : un soignant de l’hôpital de la famille royale a tenté de lire son dossier médical, une enquête ouverte (Photo de Kate Middleton prise à la chappelle Saint George de Windsor, le 17 avril 2022)

ANDREW MATTHEWS via AFP

Kate Middleton : un soignant de l’hôpital de la famille royale a tenté de lire son dossier médical, une enquête ouverte (Photo de Kate Middleton prise à la chappelle Saint George de Windsor, le 17 avril 2022)

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FAMILLE ROYALE BRITANNIQUE – La frénésie autour de Kate Middleton au Royaume-Uni ne faiblit pas. Une enquête a été ouverte outre-Manche après qu’un agent de la London Clinic – où ont l’habitude de se faire soigner les membres de la famille royale – a tenté de lire le dossier médical de la princesse pendant qu’elle était hospitalisée pour sa mystérieuse opération de l’abdomen en janvier.

Selon le Daily Mirror, qui a révélé l’affaire, « au moins un membre du personnel aurait été surpris en train d’essayer d’accéder » aux notes médicales de la princesse. Selon le tabloïd, l’établissement a « contacté le palais de Kensington immédiatement après que l’incident ait été porté à son attention et assuré au palais qu’une enquête approfondie serait menée ».

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Interrogé à ce sujet, Kensington Palace a déclaré que la faille de sécurité est « une question qui relève de la London Clinic », rapporte notamment The Guardian, qui précise que la police de Londres n’a pas confirmé si elle avait reçu des informations sur cette affaire.

Le Bureau des commissaires à l’information (ICO), équivalent de la Cnil en France, a en revanche confirmé avoir reçu un « rapport de violation » des données de la princesse et mener également des investigations.

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Nouvelles apparitions et photos retouchées

Cette affaire survient alors que de nouvelles images de la princesse Kate ont été publiées lundi 18 mars au soir, la montrant souriante, à côté de son mari le prince William, sur un marché fermier à Windsor, dans l’ouest de Londres. Sur une vidéo diffusée notamment par le tabloïd The Sun, on voit Kate, 42 ans, en train de marcher les cheveux lâchés, vêtue d’un legging et d’un pull noirs, souriante.

Le Palais avait prévenu qu’elle ne reprendrait pas ses fonctions publiques avant Pâques. Mais la longue absence de la princesse, habituellement l’une des femmes les plus photographiées de la planète, a donné lieu à toutes sortes de théories.

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La publication le 10 mars d’une photo de la princesse de Galles, tout sourire et entourée de ses enfants pour la Fête des mères, devait y répondre. Mais la découverte de multiples retouches sur ce cliché, son retrait par cinq des plus grandes agences de presse (dont l’AFP) qui l’avaient publié, et les plates excuses de Kate, qui a endossé la responsabilité en disant « s’essayer à l’édition », ont eu l’effet complètement inverse.

Depuis, sa santé inspire toutes sortes de théorie et certains sont visiblement prêts à tout pour avoir le fin mot de l’historie.

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Marie Toussaint « assume » ce happening devant TotalÉnergies pour présenter une « mesure phare »

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Marie Toussaint et Marine Tondelier tiennent une banderole devant la tour de TotalÉnergies à La Défense, à Paris, ce 28 mars.
THOMAS SAMSON / AFP Marie Toussaint et Marine Tondelier tiennent une banderole devant la tour de TotalÉnergies à La Défense, à Paris, ce 28 mars.

THOMAS SAMSON / AFP

Marie Toussaint et Marine Tondelier tiennent une banderole devant la tour de TotalÉnergies à La Défense, à Paris, ce 28 mars.

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POLITIQUE – Lorsqu’on imagine aller danser, on ne pense pas instinctivement à le faire devant le siège de TotalÉnergies. Pourtant, ce jeudi 28 mars, une vingtaine de militants écologistes vêtus de noir ont exécuté une chorégraphie à La Défense, au pied de la tour du groupe TotalÉnergies. Cette mise en scène était en réalité un moyen pour la candidate écologiste aux européennes Marie Toussaint de capter l’attention et de présenter l’une de ses « mesures phares ».

Marie Toussaint a expliqué vouloir créer un fonds de souveraineté écologique européen, qui serait « piloté par la banque européenne d’investissement » et doté d’un montant de 100 milliards d’euros. Ce fonds viserait à prendre une part majoritaire (51 % des droits de vote), dans les six entreprises pétro-gazières européennes « les plus polluantes » : TotalÉnergies, Eni, Repsol, OMV Petrom, Orlen, Wintershall Dea. Objectif : les inciter à sortir au plus vite des énergies fossiles, d’en finir avec les « dividendes liés aux énergies fossiles », et que « plus un seul puits de gaz ou de pétrole ne soit ouvert ».

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« Ces entreprises portent atteinte aux conditions de vie sur Terre », a expliqué Marie Toussaint, rappelant que TotalÉnergies, par exemple, était impliqué dans 23 « bombes climatiques » (exploitations de gisement d’énergie fossile), comme l’avait révélé une enquête du Monde.

« L’Union européenne essaye d’agir sur son territoire, mais nous avons une responsabilité au niveau mondial (…) Comme le recommandent les scientifiques, comme le recommande l’Agence internationale de l’énergie, nous devons demander aux entreprises européennes de cesser tout investissement dans le pétrole et dans le gaz », a-t-elle encore développé.

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Une question d’interprétation des traités européens

Et pour couper court à toute critique sur l’organisation de ce happening pour présenter sa mesure, Marie Toussaint a indiqué sur Twitter « assumer » ce choix. « L’artivisme est un des moyens choisis depuis toujours par la génération climat. Nous assumons ! », a-t-elle écrit. « Mais le fond du sujet, c’est la reprise en mains de Total. On en parle ? ».

Pour les écologistes, cette action est d’autant plus marquante que le groupe gazier et pétrolier fête ce jeudi son centenaire, et qu’il vient de perdre son combat en justice contre l’ONG Greenpeace, qui l’accuse de sous-estimer son empreinte carbone.

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Affirmant que « certains secteurs sont suffisamment stratégiques pour être pilotés par la puissance publique », Marie Toussaint a estimé que l’Europe était « la bonne échelle pour agir ». « Les traités européens permettent » ce fonds « quand on les interprète dans la bonne direction », assure-t-elle, « puisqu’ils ont dans leurs objectifs la sauvegarde de la planète ».

Pour financer ce fonds, elle a rappelé que 330 milliards d’euros de subventions ont été accordés en 2022 aux énergies fossiles dans l’UE. Parmi les autres sources de financement possible, un impôt sur la fortune dédié au climat.

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À ses côtés, la patronne des Écologistes Marine Tondelier a acquiescé : « C’est courageux, c’est juste. Certains vont nous dire que c’est trop ambitieux, mais dans quelques années, on se demandera pourquoi on ne l’a pas fait plus tôt ».

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le ministère des Armées dénonce cette campagne de désinformation

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Visuel publié sur les réseaux sociaux par le ministère des Armées.
Ministère des Armées / Capture d’écran X Visuel publié sur les réseaux sociaux par le ministère des Armées.

Ministère des Armées / Capture d’écran X

Visuel publié sur les réseaux sociaux par le ministère des Armées.

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DÉFENSE – « Alerte désinformation ». Le ministère français des Armées a dénoncé ce jeudi 28 mars sur X (ex-Twitter) un faux site internet reprenant son logo officiel et invitant 200 000 Français à « s’engager en Ukraine », opération semblable à d’autres du même type attribuées à des intérêts russes ou pro-russes.

« L’URL d’un site “s’engager en Ukraine” qui reprend la charte graphique des sites gouvernementaux circule actuellement sur X », indique le ministère. « Ce site est un faux site gouvernemental, relayé sur les réseaux sociaux par des comptes malveillants, pour une campagne de désinformation ». Le site en question, inaccessible en fin de matinée, invitait les volontaires à laisser leurs coordonnées. « Les immigrés sont prioritaires », précisait-il notamment, en proposant de discuter avec « Capitaine Paul, commandant d’unité ».

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L’organisme français de lutte contre les ingérences numériques étrangères, Viginum, contribuait à l’enquête, a indiqué à l’AFP le cabinet du ministre, Sébastien Lecornu. « Les services du ministère sont mobilisés aux côtés de Viginum pour faire la lumière sur cette manoeuvre informationnelle ciblant la France », a précisé le cabinet, dénonçant « une usurpation d’un site officiel de l’armée de terre ».

« La marque d’un dispositif russe »

Selon une source gouvernementale, le site a été désactivé par les services français. Le ministère des Armées ne désignait officiellement jeudi aucune piste quant aux auteurs du faux. Mais un haut responsable français a indiqué à l’AFP qu’il portait « la marque d’un dispositif russe ou pro-russe, dans le cadre de la campagne de désinformation selon laquelle l’armée française se préparerait à envoyer des hommes en Ukraine » se battre contre la Russie.

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« Tout converge : le narratif, la méthode. Il y a une manœuvre », a-t-il ajouté sous couvert de l’anonymat, évoquant, entre autres exemples récents, des images de convois français circulant prétendument vers la frontière ukrainienne diffusées récemment sur les réseaux sociaux. Une campagne qui n’est pas sans conséquence puisque certains élus, à l’image de la députée insoumise Sophia Chikirou, relaient des théories s’inscrivant dans ce narratif trompeur.

Après être longtemps resté sur la défensive face aux assauts informationnels russes, Paris s’est lancé ces dernières semaines dans une dénonciation musclée et méthodique des multiples tentatives de déstabilisation ciblant la France, téléguidées, selon les autorités françaises, par Moscou pour saper le soutien de l’opinion publique à la cause ukrainienne.

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Dans une interview au Figaro jeudi, le chef de Viginum, Marc-Antoine Brillant, révèle que l’organisme a identifié l’an passé près de 230 phénomènes inauthentiques sur les réseaux sociaux, dont une douzaine d’ingérences étrangères. « C’est 40 % de plus qu’en 2022 », précise Marc-Antoine Brillant. « La Russie s’affirme comme l’acteur le plus agressif sur le champ informationnel ».

De fait, les attaques informationnelles russes semblent se multiplier contre la France alors que Paris a récemment conclu un accord sécuritaire bilatéral avec Kiev, Moscou dénonçant l’« implication croissante » de Paris dans le conflit. Le président français Emmanuel Macron a par ailleurs évoqué fin février l’éventualité d’un envoi de militaires occidentaux en Ukraine, créant une controverse jusqu’au sein du camp occidental.

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