
ANALYSE – Maintenues malgré Noël, les grèves dans les transports font craindre un hiver social intense dans le pays.
Un jour, deux ambiances. Pendant qu’Emmanuel Macron fêtait, mercredi, ses 45 ans en arpentant le sublime et ensoleillé site antique de Jerash (Jordanie), les Français, eux, apprenaient les uns après les autres qu’ils ne pourraient peut-être pas fêter Noël en famille ce week-end. En cause, les revendications d’un nouveau collectif de contrôleurs, qui ont jugé utile de déclencher une énième grève pour réclamer d’encore meilleures conditions de travail que celles dont ils bénéficient déjà. Quitte à prendre, ce faisant, en otage, tout un pays, tributaire, aussi résigné qu’impuissant des mouvements d’humeur – et de dernière minute – de ces «gilets rouges». Moins de 10.000 personnes au total, dont le dernier fait d’armes aura donc été de mettre jusqu’à 50 % des trains à l’arrêt sur certaines lignes. Obligeant la SNCF à présenter mercredi ses «excuses» aux 200.000 voyageurs impactés, et à leur proposer un «échange gratuit» ou «200 % de remboursement».
Venue se greffer à une situation déjà désastreuse…
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