La piste criminelle est pour le moment écartée. Les enquêteurs cherchent à savoir si un chauffage d’appoint, utilisé dans le hall d’immeuble, pourrait être à l’origine du drame.
Cinq jours après le drame, les enquêteurs tentent toujours de déterminer l’origine de l’incendie qui fait dix morts, dont quatre enfants, à Vaulx-en-Velin. Si, pour l’heure, la piste criminelle semble écartée -aucune trace de produit déclenchant ou toxique n’a été retrouvée- plusieurs scénarios sont étudiés.
Parmi eux, la possible utilisation d’un chauffage d’appoint dans le hall de cet immeuble du quartier du Mas du Taureau. Au lendemain du dramatique incendie, un homme meurtri avait pris à partie la maire de la commune, faisant état d’un squat installé dans le hall de l’immeuble.
Aucun élément matériel
Entendus par les enquêteurs, certains témoins ont indiqué que des personnes venaient régulièrement dans le hall de l’immeuble se réchauffer, alors que les jours et les nuits précédant l’incendie mortel, les températures étaient très basses à Vaulx-en-Velin.
Pour le moment, les enquêteurs ne disposent que de témoignages à ce propos, et n’ont pas trouvé d’éléments matériels indiquant qu’il y avait un chauffage. Les investigations se poursuivent et les policiers cherchent maintenant à savoir quel type de chauffage ces personnes auraient utilisé: électrique, à l’huile ou simple chauffage d’appoint?
Pour faire la lumière sur les causes de ce drame, le parquet a ouvert lundi une information judiciaire des chefs de dégradation volontaire par incendie ayant entraîné la mort, dégradation volontaire par incendie ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à huit jours et dégradation volontaire par incendie ayant entraîné une incapacité totale de travail de moins de huit jours.
Deux magistrats instructeurs lyonnais ont été saisis pour mener les investigations.
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