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Le Graët a écrit à la Fédération argentine

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L’attaquant argentin n°10 Lionel Messi est salué par le président de la Conmebol, Alejandro Dominguez, tandis que le président de la Fédération argentine de football (AFA), Claudio Tapia, et le président de la Fédération française de football (FFF), Noel Le Graet, applaudissent après avoir reçu le Ballon d’or lors de la cérémonie de remise des trophées de la Coupe du monde Qatar 2022, après le match de la finale de football entre l’Argentine et la France au stade Lusail, à Lusail, au nord de Doha, le 18 décembre 2022. - L’Argentine a gagné aux tirs au but. (Photo par FRANCK FIFE / AFP)
FRANCK FIFE / AFP L’attaquant argentin n°10 Lionel Messi est salué par le président de la Conmebol, Alejandro Dominguez, tandis que le président de la Fédération argentine de football (AFA), Claudio Tapia, et le président de la Fédération française de football (FFF), Noel Le Graet, applaudissent après avoir reçu le Ballon d’or lors de la cérémonie de remise des trophées de la Coupe du monde Qatar 2022, après le match de la finale de football entre l’Argentine et la France au stade Lusail, à Lusail, au nord de Doha, le 18 décembre 2022. – L’Argentine a gagné aux tirs au but. (Photo par FRANCK FIFE / AFP)

FRANCK FIFE / AFP

Suite à la finale Argentine-France, Noël Le Graët écrit au président de la fédération argentine après des moqueries visant les Bleus.(Photo : Le président de la Fédération argentine de football (AFA), Claudio Tapia, et le président de la Fédération française de football (FFF), Noel Le Graet, applaudissent après avoir reçu le Ballon d’or lors de la cérémonie de remise des trophées de la Coupe du monde Qatar 2022)

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FOOTBALL – « Cela va trop loin. » Le président de la Fédération française de football (FFF) Noël Le Graet a « écrit une lettre » à la Fédération argentine après les moqueries des joueurs de l’Albiceleste, notamment à l’encontre de Kylian Mbappé, a-t-il indiqué ce jeudi 22 décembre au quotidien Ouest-France.

« J’ai écrit une lettre à mon homologue de la Fédération argentine, je trouve ces excès anormaux, dans le cadre d’une compétition sportive, et j’ai du mal à comprendre. (…) Le comportement de Mbappé a été exemplaire », a expliqué Le Graet dans une interview publiée sur le site internet du journal.

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Comportements puérils et outrageants

Pendant la parade des joueurs argentins, vainqueurs de la Coupe du monde en battant la France en finale (3-3, 4 t.a.b. à 2), le gardien Emiliano Martinez a été aperçu tenant une poupée représentant un bébé, dont le visage avait été recouvert d’une photo de Mbappé.

Dans la foulée de la finale, « Dibu » Martinez s’était déjà ouvertement moqué de la star française, auteur de trois buts dans le match, en chantant dans le vestiaire : « Une minute de silence… pour Mbappé », avant d’être suivi par ses coéquipiers.

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Lors d’une vidéo diffusée en direct sur Instagram, l’ancien attaquant de l’Albiceleste Sergio Agüero, qui était au Qatar avec l’Albiceleste, avait par ailleurs insulté le milieu français Eduardo Camavinga de « tête de bite » (« Cara de pinga »), dans la foulée de la finale. « Je n’ai rien contre lui et c’est une blague (…) il a toujours plaisanté avec son nom. Ne cherchez pas les ennuis », s’est-il ensuite justifié sur Twitter.

Également interrogé à ce sujet dans une interview donnée à Sud Radio, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a estimé que l’attitude des joueurs argentins était « indigne ». « Que fait la Fifa ? Le sport, c’est le fair-play, c’est le respect des autres, c’est le respect de celui qui a perdu, on ne va pas ajouter l’insulte à la déception », a-t-il affirmé jeudi.

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Maladie professionnelle : comment la faire reconnaître ?

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Le nombre de maladies professionnelles reconnues est en légère diminution : il était de 46 448 en 2021, ce qui représente une baisse de 4,3 % par rapport à 2019, indique l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) (source 1). En effet, cette procédure, à faire soi-même, est peu connue et fastidieuse. Alors pour vous aider à réaliser les démarches, voici quelques conseils.

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Définition : qu’est-ce qu’une maladie professionnelle ?

La notion légale de maladie professionnelle existe en France depuis 1919. Pour être reconnue comme d’origine professionnelle, la maladie doit être la conséquence directe de l’exposition à une nuisance dans le cadre de son travail.

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Il peut s’agir de vibrations ou de chocs liés à l’usage de certaines machines, de bruit intense, du travail de nuit, mais aussi de substances chimiques comme l’amiante, ou encore des agents infectieux… Elle doit être aussi répertoriée dans un des tableaux de maladies professionnelles du régime général ou du régime agricole de la Sécurité sociale, que l’on peut retrouver sur le site de l’INRS.

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Et si la maladie ne figure pas dans les tableaux ?

Elle peut, malgré tout, être reconnue comme maladie professionnelle si des médecins réunis au Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP) jugent cela justifié.

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Déclaration d’une maladie professionnelle : comment faire la démarche ?

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Première étape : obtenir un certificat médical

Il peut être établi par son médecin traitant, un médecin spécialiste ou un médecin du travail.

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Une fois que ce certificat est confié au salarié, ce dernier a deux ans pour déclarer sa maladie professionnelle. Ce délai de prescription ne doit pas être confondu avec ceux précisés dans les tableaux, qui représentent le délai maximal entre la constatation de la maladie et la date à laquelle le travailleur a cessé d’être exposé au risque, dit Alain Prunier, vice-président de la FNATH.

Ce délai est de quarante ans pour les cancers liés à l’amiante.

« Il faut aussi veiller à ce que ce certificat reprenne les termes exacts de désignation des maladies dans les tableaux. Si ce n’est pas le cas, cela peut être cause de refus », pointe la Pre Cécile Manaouil, cheffe du service de médecine légale et sociale, Centre régional de pathologies professionnelles et environnementales des Hauts-de-France (CHU Amiens).

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Et si la personne est décédée avant d’entamer les démarches ? Ses ayants droit peuvent demander un certificat médical de relation cause-effet (RCE). Celui-ci nomme la maladie et stipule qu’elle est la cause du décès. Il faut également parvenir à obtenir le dossier médical du défunt.

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Deuxième étape : déclarer la maladie à la Sécurité sociale

Le formulaire est en ligne (Cerfa n° 16130*01 pour le régime général, et n° 10131*05 pour le régime agricole). En pratique, il faut y indiquer la pathologie, compléter des informations sur son dernier employeur (date d’embauche, poste exercé, adresse de lieu de travail…), et détailler succinctement à quels risques la victime a pu être exposée. Pour cela, il faut spécifier l’emploi exercé, le nom de l’entreprise et la période de travail.

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Troisième étape : envoyer son dossier

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Une fois ces documents dûment complétés, la demande doit être envoyée à l’Assurance-maladie dont dépend le travailleur. Si un arrêt de travail est en cours, une attestation de salaire remplie par l’employeur doit être ajoutée au dossier.

Pour appuyer sa demande, on peut produire, en plus, une copie de ses résultats d’examens médicaux, son dossier de médecine du travail, mais aussi des attestations employeurs ou ses bulletins de salaire, car beaucoup de refus sont liés à des demandes insuffisamment étayées, précise la Pre Cécile Manaouil cheffe du service de médecine légale et sociale au CHU d’Amiens.

« C’est souvent à cette étape que les malades, retraités pour la plupart lorsque la pathologie se déclare, ou leurs ayants droit, se découragent. Au fil des années, ces documents ont pu être jetés ou égarés, l’entreprise n’a pas conservé ses archives ou alors elle a fermé… ».

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Demande de reconnaissance d’une maladie professionnelle : et après ?

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L’Assurance-maladie a 100 jours pour donner sa réponse. Elle réalise alors sa propre enquête auprès de l’entreprise, et envoie de façon systématique un questionnaire au salarié et à l’employeur pour évaluer les conditions de travail. Le médecin conseil peut également demander à voir le malade. À l’issue de cette instruction, les deux parties ont accès au dossier et peuvent faire part de leurs observations. La décision finale intervient à la fin de cette phase.

Si la maladie ne figure pas dans un tableau, c’est au comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP) de trancher. Il a 110 jours pour le faire. Il la reconnaîtra comme maladie professionnelle si celle-ci est « essentiellement et directement causée par le travail habituel » et « si elle entraîne le décès ou une incapacité permanente prévisible d’au moins égale à 25 % », indique la Sécurité sociale.

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Si la demande est acceptée, une prise en charge à 100 % des soins médicaux et des indemnités journalières plus élevées

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Vous bénéficiez d’une prise en charge à 100 % des soins médicaux liés à cette maladie. En cas d’arrêt de travail, vous percevrez des indemnités journalières plus élevées que dans le cadre d’un simple arrêt maladie. Par ailleurs, certaines conventions collectives prévoient des dispositions plus avantageuses, jetez-y un œil. Si votre maladie n’évolue plus, elle est dite « stabilisée ».

À ce moment-là, le médecin-conseil de l’Assurance-maladie évalue un taux d’incapacité. Selon ce taux, une aide financière est versée sous forme de capital (entre 450 et 4 500 €) en une seule fois, ou sous forme de rente mensuelle ou trimestrielle versée à vie.

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Et si la demande est refusée, que se passe-t-il ?

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La décision peut être contestée en saisissant la commission médicale de recours amiable (CMRA) de l’Assurance maladie.

Si cette nouvelle demande est rejetée, il est possible d’engager une procédure auprès du tribunal judiciaire, faire appel auprès de la cour d’appel et/ou de se pourvoir devant la Cour de cassation. Les demandeurs peuvent être soutenus et défendus par les associations. Alain Prunier

Quelles sont les maladies professionnelles les plus reconnues ?

Sciatique, syndrome du canal carpien, tendinopathie de l’épaule… Les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent la majorité des maladies professionnelles. Viennent ensuite les pathologies dues à l’amiante (5 %). L’asthme, les atteintes auditives, les affections dermatologiques ou la dépression sont aussi fréquents.

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Health

comme Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou et Édouard Philippe pensent à être candidafts

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Comme Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou pourrait être candidat aux européennes.
SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP Comme Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou pourrait être candidat aux européennes.

SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP

Comme Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou pourrait être candidat aux européennes.

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POLITIQUE – La surprise des chefs ? François Bayrou et Édouard Philippe pourraient être candidats aux élections européennes. Le Parisien affirme en effet ce jeudi 28 mars qu’Emmanuel Macron verrait d’un très bon œil la présence des présidents du MoDem et d’Horizons, ses principaux alliés, sur la liste menée par Valérie Hayer.

Et les deux ne sont pas contre. C’est en tout cas ce qu’ils ont affirmé à BFMTV dans la foulée de l’information publiée par Le Parisien, laissant la porte ouverte à ces candidatures. De quoi imaginer les deux cadors de la Macronie à Bruxelles ? Pas du tout. S’ils figurent sur la liste, ce serait en position non-éligible.

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Le but : créer une dynamique autour de la campagne de Valérie Hayer et montrer un front uni pour ces élections qualifiées à plusieurs reprises « d’existentielles » par le locataire de l’Élysée. Un peu comme Jean-Luc Mélenchon, présent sur la liste de Manon Aubry pour essayer de lui donner de l’élan.

Accélérer le tempo

Parmi les questions qui agitent les débats autour de la composition de cette liste, la place de Stéphane Séjourné, le patron de Renaissance, qui devait mener la campagne avant de faire son entrée au gouvernement, figure aussi en bonne position.

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« Stéphane a été directeur de campagne il y a 5 ans, il était le président de notre délégation au parlement européen, c’est le secrétaire général du parti… Il a évidemment toute sa place », expliquait le directeur de la campagne Pieyre-Alexandre Anglade aux journalistes en milieu de semaine. Une présence, là aussi, pour motiver les troupes et favoriser une dynamique ?

Il faut dire que le tableau est délicat pour le camp présidentiel à deux mois et demi du scrutin. La liste menée par Valérie Hayer accuse un retard de plus de 10 points sur celle du Rassemblement national de Jordan Bardella, selon notre compilateur de sondages. Pire, elle pourrait être menacée par la candidature de Raphaël Glucksmann, la seule qui bénéficie d’une dynamique derrière l’extrême droite.

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L’heure est donc à l’accélération du tempo. Après avoir nommé les porte-parole de campagne, Clément Beaune (Renaissance), Nathalie Loiseau (Horizons) et Marie-Pierre Vedrenne (Modem), le camp présidentiel veut mener une opération « neuf de Pâques » lors du week-end pascal, afin de sensibiliser les électeurs à la date du 9 juin.

Le camp présidentiel souhaite également faire imprimer des tracts départementalisés pour commencer à les distribuer sur le terrain début avril. Sur ces documents personnalisés (600 000 tirages) figureront notamment des informations sur ce que l’Union européenne a permis dans les départements en question.

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Fatigue surrénale : est-ce que ça existe vraiment ?

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“La fatigue surrénale, cela ne veut rien dire”, affirme d’entrée de jeu le docteur Jean Tafazzoli, médecin généraliste.  Pourtant, beaucoup de thérapeutes tentent d’expliquer la fatigue chronique par un ralentissement des glandes surrénales. Vendre des compléments alimentaires, dispenser des consultations pour prescrire des plantes médicinales… Les motivations de ces professionnels ne manquent pas. Mais tout est-il bon à jeter ?  Essayons de démêler le vrai du faux afin de ne pas commettre d’erreur dans votre quête d’un diagnostic. 

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Qu’est-ce que la fatigue surrénale ?

Lafatigue surrénale n’est pas une notion médicalement validée. “Cela s’appelle même de la pseudo-science”, renchérit le docteur Jean Tafazzoli. ” La seule pathologie qui existe est l’insuffisance surrénale qui se diagnostique par des tests sanguins”. La fatigue surrénalienne (qui serait une forme atténuée de l’insuffisance surrénale) fait partie de la “complosphère”, c’est “une maladie imaginaire”, déplore l’expert. 

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Néanmoins certains scientifiques approuvent l’existence de cette condition lui offrant une crédibilité. Ces experts attestent que la fatigue surrénale correspond à un état de fatigue chronique liée à un épuisement des glandes surrénales. 

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Une fatigue qui serait liée à l’épuisement des glandes surrénales

Selon Raphaël Perez, docteur en pharmacie spécialiste en santé naturelle, la fatigue chronique est mal connue en France : ” En langue française, on a du mal à appeler un chat, un chat (…). En anglais, quand nous parlons de fatigue chronique, nous parlons d’adrenal fatigue ou de fatigue des glandes surrénales”, explique le fondateur de la chaîne Youtube éponyme. 

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Vous l’avez donc compris, pour certains scientifiques mais aussi beaucoup de naturopathes, la fatigue chronique s’explique physiologiquement par des glandes surrénales qui se mettent en grève. La cause de cet épuisement ? Le stress chronique, selon eux. Les glandes surrénales finissent notamment par réduire leurproduction de cortisol, une hormone sécrétée par elles en situation de stress et qui permet l’éveil durant la journée. 

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Une théorie non valable pour beaucoup de médecins

Si vous pensez souffrir de fatigue surrénale, vous aurez sans doute du mal à convaincre votre médecin traitant ou votre endocrinologue d’une telle hypothèse :

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Quand on vient me voir pour une maladie imaginaire, je m’en tiens à la biologie de base. J’essaie tout de même d’expliquer au patient les raisons pour lesquelles je ne peux pas prendre en considération ces théories (sans être condescendant). Je propose une prise en charge médicale cohérente pour que le patient saisisse la différence entre ce qui tient du médical et ce qui tient du marketing. Surtout que de mon côté, je n’ai rien à vendre. Docteur Jean Tafazzoli, médecin généraliste. 

Et pour cause, il faut avouer que la médecin conventionnelle ne vend pas du rêve.  Elle a effectivement tendance à mettre l’état de fatigue chronique sur le compte d’un autre problème de santé ou bien d’une dépression : “la plupart des personnes concernées par cette situation, vont voir le médecin pour avoir un diagnostic. Et la plupart du temps, le diagnostic est que tout va bien, c’est dans votre tête”, déplore le docteur Raphael Perez. 

D’un autre côté, l’insuffisance surrénalienne (dont fait partie la maladie d’Addison) a bien sa place dans la nosographie. “Cette maladie dont les symptômes sont très violents (hypotension artérielle, amaigrissement, brunissement de la peau…) et dont le diagnostic est réalisé par test hormonal au synacthène n’a rien à voir avec la fameuse fatigue surrénalienne imaginaire dont les manifestations sont si très peu spécifiques”, pour médecin généraliste, Jean Tafazzoli. 

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Fatigue surrénale : quelles sont les causes avancées ?

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D’après les théoriciens de la fatigue surrénale, celle-ci serait la conséquence d’un état de stress permanent ou de la prise chronique de médicaments corticoïdes. De telles situations entraînent une élévation des taux de de l’hormone du cortisol dans l’organisme. 

Dans le cas du stress chronique, les glandes surrénales se mettraient à produire beaucoup de cortisol mais aussi d’autres hormones permettant une forte activité comme l’adrénaline ou la noradrénaline.

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En cas de prise de corticoïdes, le cortisol est présent de façon synthétique dans ces médicaments.

Le problème de ces états de “surstimulation” est que notre corps tenterait de s’adapter : ” Le nombre de récepteurs cellulaires au cortisol va diminuer afin de limiter notre sensibilité à ce stimulant”, explique le docteur Raphaël Perez dans sa vidéo youtube. Confrontées à cette résistance au cortisol, les glandes surrénales augmenteraient leur activité afin de produire toujours plus de cortisol jusqu’à épuisement. 

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Les glandes surrénales tolèreraient donc mal ce rythme imposé. “Ces dernières ralentissent leur activité afin de récupérer”. Nous tomberions donc dans un état de fatigue chronique lié à une baisse de production des hormones stimulantes comme le cortisol.

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Quels sont les symptômes décrit en cas de fatigue surrénale ?

Les principales manifestations de la fatigue surrénale décrites sont : 

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  • une grande fatigue
  • dessomnolences diurnes
  • des maux de tête ;
  • des troubles du sommeil
  • des difficultés à se lever le matin ;
  • une hypersomnie
  • des problèmes digestifs
  •  des cernes marquées… 

Attention, ces symptômes n’ont rien de spécifique et si vous présentez une ou plusieurs de ces manifestations, il est préférable de consulter un médecin. Si après investigation, ce dernier conclut que vous ne souffrez d’aucune affection particulière, c’est que vous êtes peut-être très fatigué(e) voire surmené(e). Prendre du repos est la meilleure chose à faire. 

Autre chose : si des idées noires viennent s’ajouter à ce tableau clinique, il peut être conseillé de consulter un psychothérapeute (psychiatre ou psychologue) afin d’éliminer un éventuel trouble dépressif sous-jacent. 

Diagnostiquer une fatigue surrénale : est-ce vraiment possible ? Comment faire ?

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Le diagnostic de fatigue surrénale est rarement donné par un médecin, cette affection n’étant pas médicalement reconnue. En outre, contrairement à la véritable insuffisance surrénale, aucun test sanguin ne peut confirmer cette piste. 

Selon la théorie qui défend l’existence de la fatigue surrénale : les tests sanguins existants ne seraient pas assez sensibles pour détecter une diminution aussi légère de la fonction surrénale, mais votre corps l’est (source 1). 

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Néanmoins si à vous, la fatigue surrénale ça vous parle, un naturopathe ou un coach en santé naturelle pourra vous orienter. Néanmoins, vous devriez consulter un médecin afin d’écarter toute autre pathologie sous-jacente. 

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Traitements : comment reposer ses glandes surrénales ?

Il n’existe pas de traitement de la fatigue surrénale puisque cette affection n’est pas reconnue par la médecin conventionnelle. Si les signes persistent, mieux vaut consulter un médecin afin d’éliminer une autre maladie sous-jacente.

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De son côté, le docteur Raphael Perez, donne quelques conseils judicieux afin d’apprendre à gérer son stress et à retrouver son énergie. Améliorer son mode de vie peut aussi limiter les risques de fatigue. 

Comment gérer son stress ?

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  • Le premier conseil que donne le docteur Raphael Perez pour limiter l’exposition au stress est de couper à court aux sollicitations et aux activités frivoles qui saturent votre emploi du temps en augmentant inutilement votre charge mentale. Par exemple, mieux vaut accepter de couper son téléphone par moment afin de ne pas être en permanence dérangé(e) par des appels, des sms ou des emails incessants. 
  • Autre astuce afin de mieux gérer son stress est d’accepter ce qui ne dépend pas nous. S’il n’est pas possible de changer une chose dans votre environnement, il est inutile de s’acharner à vouloir le modifier. Concentrez votre énergie sur des objectifs qui dépendent de vos actions. 
  • Enfin, il est capital de se “recentrer sur soi”, de lâcher prise et d’être ancré(e) dans le moment présent. Beaucoup d’exercices permettent cela : la cohérence cardiaque, la biorespiration, l’hypnose ou encore la méditation.

Fatigue : faut-il revoir son alimentation ?

“Un esprit sain dans un corps sain” : afin de limiter le stress, il est prépondérant de ralentir son rythme et d’accepter de ne rien faire par moments pour récupérer. Un temps de sommeil suffisant est aussi indispensable (environ 7 heures par nuit). Les microsiestes (de moins de 20 minutes) peuvent aussi permettre de retrouver son énergie vitale. 

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Une alimentation équilibrée et une hydratation suffisante à même de satisfaire nos besoins en vitamines et en minéraux permettent d’améliorer l’humeur et d’être plus résistant(e) à l’anxiété. On pense aussi que certains condiments comme le sel rose de l’Himalaya améliorent la santé des glandes surrénales. 

Une activité physique régulière (voire du sport) est aussi une façon de se régénérer. 

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Fatigue surrénale : que penser des compléments alimentaires ?

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Dans le commerce, une multitude de marchandises proposent de limiter la fatigue surrénalienne. Néanmoins, il n’existe pas de preuves scientifiques que ces supplémentations soient efficaces contre les états de fatigue chronique. Attention donc aux arnaques et encore plus en ce qui concerne les produits en ligne dont les marques ne sont pas connues. Dans ces compléments alimentaires, il est possible de trouver : 

  • des plantes dites “adaptogènes” et des plantes médicinales : tulsi, éleuthérocoque, maca, rhodiola… ; 
  • Du  magnésium
  • De la vitamine C ; 
  • Du  panthoténate de calcium (vitamine B5) et de la tyrosine (éléments de base servant à la fabrication des hormones contrôlant le stress) … 
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Health

L’adénomyose, cette « endométriose interne » mal connue par la médecine

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Bien qu’elle soit connue pour toucher principalement les quarantennaires ayant déjà eu plusieurs enfants, un tiers des diagnostics d’adénomyose concerne des femmes de moins de 30 ans
Kinga Krzeminska / Getty Images Bien qu’elle soit connue pour toucher principalement les quarantennaires ayant déjà eu plusieurs enfants, un tiers des diagnostics d’adénomyose concerne des femmes de moins de 30 ans

Kinga Krzeminska / Getty Images

Bien qu’elle soit connue pour toucher principalement les quarantennaires ayant déjà eu plusieurs enfants, un tiers des diagnostics d’adénomyose concerne des femmes de moins de 30 ans

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SANTÉ – Avez-vous déjà entendu parler de l’adénomyose ? Cette pathologie, qui pourrait concerner plus de 10 % des femmes selon les chiffres de l’association EndoFrance, est aussi souvent appelée « endométriose interne ». Car si l’endométriose prolifère en dehors de la cavité utérine, l’adénomyose, elle, est interne à l’utérus.

Tout comme l’endométriose, l’adénomyose n’a pas de conséquences sur le pronostic vital de la personne qui en souffre, mais peut être très douloureuse et causer des problèmes de fertilité. Focus sur cette pathologie encore peu comprise et peu étudiée.

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L’adénomyose, qu’est-ce que c’est ?

Selon l’institut franco européen multidisciplinaire d’endométriose, une structure de soins privée exclusivement dédiée à la prise en charge de l’endométriose, l’adénomyose se définit par une « série de modifications survenues strictement à l’intérieur de l’utérus, qui conduisent à la présence de muqueuse utérine (endomètre) à l’intérieur de la couche musculaire de l’utérus (myomètre) ». Bien qu’elle soit connue pour toucher principalement les quarantenaires ayant déjà eu plusieurs enfants, un tiers des diagnostics d’adénomyose concerne des femmes de moins de 30 ans.

La Haute Autorité de Santé souligne que même si les deux pathologies sont différentes, l’adénomyose et l’endométriose sont souvent associées, suggérant qu’elles pourraient avoir une « origine commune » non identifiée. Elles ne vont pas obligatoirement de pair : il est possible d’avoir de l’adénomyose sans endométriose, et inversement.

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Les symptômes de l’adénomyose

Le manuel MSD de connaissances médicales décrit les symptômes reconnus de l’adénomyose comme comprenant des « menstruations abondantes et douloureuses (dysménorrhée) », des « douleurs vagues de la région pelvienne » et « une sensation de pression sur la vessie et le rectum ». Les douleurs pendant les rapports sexuels et les douleurs inter-menstruelles sont aussi mentionnées dans les signes évocateurs d’adénomyose.

Une étude publiée dans le journal de l’association médicale canadienne précise que jusqu’à 30 % des femmes atteintes d’adénomyose sont asymptomatiques. D’autres formes peuvent être extrêmement douloureuses et invalidantes, sans que la recherche ne puisse encore établir pourquoi. Par ailleurs, une étude menée sur 1 865 patientes en parcours de FIV a constaté une part plus élevée de fausses couches chez celles qui étaient atteintes d’adénomyose. Sur ce point, la Haute Autorité de Santé reste prudente, et affirme que « l’adénomyose semble avoir un effet négatif sur le taux de grossesse, mais la part de l’adénomyose est difficile à évaluer en cas d’endométriose associée. De plus, le diagnostic d’adénomyose reste mal définir. » Le rapport précise au conditionnel que « les taux de fausses couches sembleraient supérieurs en cas d’adénomyose ».

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Le diagnostic de l’adénomyose

L’adénomyose fait partie des pathologies difficiles à identifier. En effet, pour poser un diagnostic avec certitude, il est nécessaire d’analyser des tissus de l’utérus qui ne peuvent être obtenus que par la réalisation d’une hystérectomie (ablation de l’utérus), ce qui n’est pas une possibilité pour les personnes qui souhaitent une grossesse.

Plusieurs indicateurs peuvent tout de même permettre de diagnostiquer l’adénomyose avec une certaine précision, notamment les images par échographie pelvienne et par IRM. En effet, l’adénomyose provoque une augmentation globale du volume de l’utérus qui prend alors un aspect arrondi, ce qui peut être repéré à l’imagerie.

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Traiter l’adénomyose

À l’heure actuelle, les traitements contre l’adénomyose permettent d’en limiter les symptômes sans incidence sur l’origine de la pathologie. Les patientes peuvent se voir proposer un dispositif intra-utérin hormonal, ou encore l’usage de pilule contraceptive pour réguler leur cycle. En cas d’échec de ces traitements, pour les personnes qui ne désirent pas (ou plus) de grossesse, l’hystérectomie peut être préconisée.

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La maladie d’Alzheimer bientôt détectée avec un smartphone ?

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Chaque année en France, 225 000 nouveaux cas de maladie d’Alzheimer sont diagnostiqués, souvent tardivement. Le parcours est loin d’être simple : tests de mémoire, imagerie, ponction lombaire… Alors améliorer et faciliter le diagnostic de cette maladie neurodégénérative est un enjeu de taille. Dans cette voie, des chercheurs américains et allemands ont publié des travaux notables dans la revue npj Digital Medicine ce 26 mars 2024 (source 1).

Ils ont en effet mis au point des tests de mémoire spécifiquement conçus pour être réalisés simplement via un smartphone. Ils permettraient de « détecter avec une grande précision les déficiences cognitives légères », selon un communiqué du centre de recherche qui a mené l’étude (source 2). La méthode mise au point par les chercheurs serait même « comparable aux évaluations en clinique », selon le Pr David Berron, co-auteur de l’étude. Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont étudié leur application auprès de près de 200 personnes âgées de plus de 60 ans aux États-Unis et en Allemagne.

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Divers tests réalisables en autonomie

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Les tests de mémoire de l’application consistent à se souvenir d’images, ou à reconnaître des différences entre plusieurs images. « Les évaluations réalisées à l’aide de l’application sont interactives et comprennent trois types de tâches de mémoire. Ces tâches concernent différentes zones du cerveau qui peuvent être affectées par la maladie d’Alzheimer à différents stades de la maladie », explique le Pr Emrah Düzel, auteur de l’étude.

L’atout majeur de cette méthode est qu’elle peut être réalisée de façon autonome, à la maison par exemple. « Il est avantageux de pouvoir effectuer ces tests soi-même et de n’avoir qu’à se rendre au cabinet du médecin pour évaluer les résultats. Les tests non supervisés permettraient de détecter plus tôt les troubles de la mémoire cliniquement pertinents et de suivre la progression de la maladie de plus près qu’il n’est possible de le faire actuellement. Compte tenu de l’évolution récente de la thérapie de la maladie d’Alzheimer et des nouvelles possibilités de traitement, le diagnostic précoce devient de plus en plus important », d’après le professeur Düzel.

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Notre étude montre que les troubles de la mémoire peuvent être évalués de manière significative à l’aide de cette approche numérique, à distance et non supervisée. Pr Düzel.

L’application déjà utilisée par des médecins et essais cliniques

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Les résultats sont si notables que l’application est déjà « proposée aux médecins pour faciliter la détection précoce des troubles de la mémoire », ont précisé les chercheurs dans le communiqué. « Cette technologie a un potentiel énorme pour fournir aux cliniciens des informations qu’ils ne peuvent pas obtenir lors de la visite d’un patient à la clinique », a précisé le Pr David Berron. Leur méthode est aussi déjà utilisée dans des études cliniques de recherche sur la maladie d’Alzheimer dans plusieurs pays.

L’équipe de chercheurs ne compte pas s’arrêter là. Leurs études continuent, sur un plus grand nombre de personnes. Ils souhaitent également savoir si leur méthode « peut être utilisée pour suivre la progression de la maladie d’Alzheimer sur une plus longue période », selon leur communiqué. « Il est important pour les médecins et les patients de disposer d’informations sur la rapidité avec laquelle la mémoire décline au fil du temps. Elles sont également importantes pour les essais cliniques, car les nouveaux traitements visent à ralentir le rythme du déclin cognitif », conclut le Pr David Berron. Cette étude montre une nouvelle fois le potentiel de la technologie, et notamment des applications mobiles, pour la recherche et la prise en charge de la maladie d’Alzheimer.

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Health

Jude Law soutient Judith Godrèche et salue les progrès des dernières années

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Jude Law affiche son soutien à Judith Godrèche.
Mondadori Portfolio / Mondadori Portfolio via Getty Im Jude Law affiche son soutien à Judith Godrèche.

Mondadori Portfolio / Mondadori Portfolio via Getty Im

Jude Law affiche son soutien à Judith Godrèche.

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PEOPLE – Si certains préfèrent jouer les langues de bois, Jude Law ne mâche pas ses mots. Depuis que Judith Godrèche a pris la parole et rappelé l’importance du mouvement #MeToo, elle incarne une nouvelle vague du mouvement en France. L’actrice française a en effet porté plainte en février contre les réalisateurs Jacques Doillon et Benoît Jacquot, dénonçant des violences sexuelles et physiques qui remonteraient à son adolescence. Ce qui lui vaut, notamment, le soutien de l’acteur britannique.

Après un discours poignant sur la scène des César, Judith Godrèche avait déjà reçu le soutien de plusieurs personnalités du cinéma français, parmi lesquelles son ex-mari Dany Boon, François Civil ou encore la réalisatrice césarisée et oscarisée Justine Triet.

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Et alors qu’il est en pleine promotion du Jeu de la reine de Karim Aïanouz, Jude Law a lui aussi salué le courage de l’actrice. Interviewée par Le Figaro le 26 mars, la star de The New Pope a déclaré que « quel que soit le métier que l’on exerce, on doit pouvoir le faire sans crainte, dans un environnement sain. (…) Humilier ou violenter au nom de l’art, de la création ? Ce sont des conneries ! Un agresseur reste un agresseur », a-t-il déclaré.

Les monstres comme Henri VIII doivent rester de la fiction

Le Jeu de la reine raconte l’histoire vraie de Catherine Parr (Alicia Vikander), sixième épouse du monarque anglais Henri VIII (Jude Law). Surnommé « Barbe bleu », il est célèbre pour le traitement monstrueux qu’il a infligé à ses compagnes. Parmi les six, deux ont été décapitées et deux autres répudiées. Conscient du rôle terrifiant qu’il incarne, Jude Law a rappelé que « le monde du travail ne doit pas ressembler à la cour d’Henri VIII, dominée par la peur ». Un euphémisme.

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L’acteur de Sherlock Holmes n’est pourtant pas défaitiste et remarque que l’industrie du cinéma a été positivement influencée par les vagues #MeToo successives. « En Angleterre, depuis l’affaire Weinstein, l’industrie du cinéma a pris conscience que ces agissements ne pouvaient pas continuer. Depuis le moment où j’ai commencé, il y a trente ans, les choses ont changé. Il y a plus de respect, de considération entre les gens ». Si « tout n’est pas parfait » il insiste cependant que le fait que l’« on avance dans la bonne direction ».

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Health

En 2024, les tarifs des hôpitaux publics vont augmenter, découvrez de combien

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Se faire soigner va coûter plus cher. Dans un entretien accordé aux Echos, le ministre délégué à la Santé Frédéric Valletoux a annoncé une modification des tarifs dans les hôpitaux publics. Pour l’année 2024, la facture va grimper de 4,3 % pour les établissements publics et privés non lucratifs et de 0,3 % pour ceux qui appartiennent au secteur privé lucratif.

« Le budget 2024 prévoit 105,6 milliards pour les établissements de santé, contre 102,5 milliards l’an dernier. On a connu il y a une dizaine d’années des tarifs en diminution, là ils augmentent, avec environ +4,3 % pour les établissements publics et privés non lucratifs et +0,3 % pour le secteur privé lucratif », a détaillé le ministre délégué à la Santé dans les colonnes du journal économique.

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Pour justifier la différence de tarifs entre le secteur et le public, Frédéric Valletoux souligne que le secteur privé a connu une forte dynamique ces dernières années. « Cela explique que ses tarifs augmentent moins vite car la régulation des tarifs dépend aussi des volumes d’activité. La croissance de l’activité du privé est forte et va logiquement soutenir les résultats financiers des établissements privés ».

Frédéric Valletoux ajoute que « le secteur privé a bénéficié d’une partie de l’aide exceptionnelle de 500 millions débloquée en début d’année par le gouvernement pour accompagner les établissements face à leurs besoins de trésorerie ». Autre annonce, celle d’un « soutien spécifique pour des segments auxquels nous souhaitons accorder une priorité, qu’il s’agisse de la médecine, la pédiatrie, les greffes, la maternité ou encore les soins palliatifs ».

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« Une faute politique »

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L’Agence France Presse rappelle que la grille des tarifs hospitaliers publics et privés pour 2024 aurait dû être publiée le 1er mars. Toutefois le gouvernement a fait voter une augmentation des dépenses de l’Assurance maladie de 3,2 % qui ne permet pas de couvrir les hausses tarifaires d’environ 10 % dont les hôpitaux estiment avoir besoin.

« Les tarifs dévolus au secteur privé, sans tenir compte de l’inflation, sont hors sol et obèrent gravement notre capacité collective à accomplir nos missions de soin dans les mois qui viennent », pointe la Fédération de l’Hospitalisation privée. Et d’ajouter : « Le gouvernement commet une faute politique en opposant les différents acteurs du système de santé. Non seulement la discrimination ne peut pas fonder une politique publique, mais surtout elle nuit gravement à la réponse aux besoins de soins des citoyens ».

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