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La galère des assistantes maternelles face aux parents qui ne les payent pas

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Une pétition d’assistantes maternelles réclamant leurs salaires impayés a été lancée.
Milan_Jovic / Getty Images Une pétition d’assistantes maternelles réclamant leurs salaires impayés a été lancée.

Milan_Jovic / Getty Images

Une pétition d’assistantes maternelles réclamant leurs salaires impayés a été lancée.

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GARDE – « Non, on ne gagne pas jusqu’à trois fois le Smic. » La « bourde » sur le salaire des assistantes maternelles de Jean-Christophe Combe, ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées, évoquant fin octobre à l’Assemblée nationale un montant allant jusqu’à trois fois le Smic – soit 3900 € – a remué le couteau dans une plaie déjà profonde.

Car en réalité, on en est très loin : le salaire moyen d’une assistante maternelle est de 1495 € net par mois pour 3,3 enfants. « On gagne 4 € de l’heure, précise Agatha, 47 ans, assistante maternelle agréée depuis 14 ans à La Réunion. Ils ne connaissent pas du tout la réalité du terrain. »

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Outre les bas salaires, de nombreuses assistantes maternelles affirment faire face à des impayés ou des ruptures abusives de la part de leurs employeurs. Sur Facebook, plusieurs groupes réunissent ces professionnelles en colère et démunies. « Il n’y a plus aucun respect ni aucune reconnaissance de notre métier, regrette Agatha. Les parents essayent sans cesse de négocier, de faire des avenants en rognant sur les heures, ils font leur marché. »

« Licenciée en milieu d’année »

Il y a par exemple les parents qui signent un contrat mais ne viennent jamais déposer leur enfant, sans jamais plus donner de nouvelles. Ou ceux qui s’engagent avec une assistante maternelle juste le temps d’avoir une place en crèche. « Le problème, c’est qu’on ne peut pas faire signer une clause d’exclusivité pour l’année aux parents, souligne Agatha. On se retrouve licenciée, parfois en milieu d’année, avec 15 jours pour se retourner. »

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Ou bien ceux qui, au bout de plus d’un an de garde de deux enfants, un matin, ont annoncé à Agatha qu’ils avaient trouvé une « nounou ». « Et qui dit nounou, dit moins cher et non déclaré », ajoute-t-elle. Dans ce type de cas, le préavis à respecter est de quinze jours. Mais les employeurs d’Agatha, après cette annonce, ne donneront plus jamais de nouvelles. « Il manquait 480 €, de salaire et de congés payés », précise celle qui est depuis en attente de jugement aux Prud’Hommes.

Une autre mère d’enfant ne l’a pas payée pendant deux mois puis a déménagé. Elle lui devait 1250 €. Problème : elle n’avait pas déclaré l’assistante maternelle à la CAF. Impossible donc de trouver sa nouvelle adresse et de la poursuivre en justice. Ces situations sont, selon les professionnelles, très courantes.

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Une pétition contre les salaires impayés

Et pour Agatha, cette tendance a été aggravée par la crise sanitaire et économique. « Les parents ont de moins en moins de sous aussi, c’est vraiment chacun pour soi », conclut-elle. Une pétition, « Salaires impayés, non récupérés, des assistantes maternelles, malgré gain en justice », a vu le jour sur Change.org, et recense près de 4500 signatures.

À l’origine du mouvement, Alexandra, 40 ans, assistante maternelle en 2018 et 2019. « C’est l’un des boulots les plus épuisants que j’ai faits, c’est vraiment dénigré et sous-estimé », résume-t-elle. Des parents, malgré la signature d’un contrat de 40 heures par semaine pour un enfant de deux ans, ne la paieront pas pendant plusieurs mois. « À chaque fois, ils reportaient, trouvaient des excuses bidon, comme de ne pas avoir d’encre dans leur imprimante », se souvient-elle.

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En plus des salaires impayés, elle se retrouve alors sans document de fin de contrat, attestation Pôle Emploi conforme, bulletins de salaire, certificat de travail, ou solde de tout compte… Malgré un jugement en sa faveur aux Prud’Hommes, elle ne récupérera jamais son argent : les parents sont insolvables. En tout, c’est environ 13 000 € partis dans la nature.

« Les fraudes restent impunies »

Les parents auraient pourtant continué durant ces mois impayés à déclarer son salaire et à toucher le complément de libre choix du mode de garde (CMG), une prestation sociale versée par l’Urssaf via Pajemploi et censée financer en partie ou complètement la garde de l’enfant. « Ils gagnent des sous et nous on travaille gratuitement, c’est le monde à l’envers », dénonce Agatha, qui a elle aussi vécu des expériences de ce type.

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« Les fraudes restent impunies malgré les signalements », regrette Alexandra. En réponse à ses courriers, Pajemploi lui aurait conseillé de « trouver un accord à l’amiable avec les parents. » Car toute action en justice a un coût. « Pour retrouver un employeur qui a déménagé, c’est environ 250-300 €, pour faire faire une lettre par un huissier, c’est 500 € », détaille Agatha.

Selon les personnes interviewées, un grand nombre d’assistantes maternelles jettent l’éponge et arrêtent le métier. Une tendance qui devrait inquiéter le gouvernement, alors que le secteur est en pénurie. Mais « le gouvernement, la CAF, la PMI, le Conseil général, se renvoient tous la balle, dénonce Agatha. Quand on fait remonter les problèmes, on n’a aucun soutien. »

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1800 signalements en 2021

Contactée par Le HuffPost, l’Urssaf confirme que ces problèmes d’impayés « ont toujours été constatés », mais n’a pas noté d’augmentation ou de diminution de leur nombre. En 2021, l’organisme dit avoir reçu 1800 signalements, émanant à la fois de salariés, d’organismes comme la CAF ou de contrôles effectués sur les déclarations des employeurs.

Que se passe-t-il lorsque l’organisme reçoit un signalement de salarié ? « Nous tentons d’abord une médiation entre l’employeur et son salarié, explique Adrien Gauthier. Un courrier est envoyé à l’employeur et on va lui laisser quelques semaines pour nous contacter ou régulariser la situation. » L’Urssaf affirme que 82 % de ces situations « sont régularisées » à ce stade.

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Un fonds de garantie

Au bout d’un mois, si la situation n’a pas évolué, un courrier est envoyé au salarié « lui indiquant les voies de recours », c’est-à-dire un signalement au Procureur de la République et une procédure aux Prud’Hommes. Une commission spécifique interne à l’Ursaff existe aussi et se réunit tous les deux-trois mois, afin d’annuler les déclarations et de bloquer les comptes de certains employeurs mauvais payeurs.

De leur côté, les assistantes maternelles réclament qu’un fonds de garantie soit mis en place. « Ce qu’on aimerait, c’est un fonds rétroactif, qui ne soit pas que pour les futurs impayés et qui prendrait en compte toutes les assistantes maternelles déjà lésées », précise Alexandra. Plusieurs propositions de loi ont fait mention de cette possibilité.

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La solution proposée est de calquer le système mis en place pour l’aide personnalisée au logement (APL) : verser directement le complément de libre choix du mode de garde à l’assistante maternelle et non plus à l’allocataire. Ce qui ne garantirait pas un salaire complet, mais au moins une partie de celui-ci.

Du côté de l’Urssaf, le fonds de garantie fait partie des « pistes » qui sont explorées, selon Adrien Gauthier, même s’il « est un peu tôt pour en parler ».

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après l’opération d’Israël à l’hôpital al-Chifa de Gaza-ville, ce que l’on sait de la situation sur place

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Des Palestiniens déplacés se rassemblant dans la cour de l’hôpital Al-Chifa de Gaza, le 10 décembre 2023.
– / AFP Des Palestiniens déplacés se rassemblant dans la cour de l’hôpital Al-Chifa de Gaza, le 10 décembre 2023.

– / AFP

Des Palestiniens déplacés se rassemblant dans la cour de l’hôpital Al-Chifa de Gaza, le 10 décembre 2023.

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GAZA – Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, l’armée israélienne a conduit des opérations dans plusieurs hôpitaux de la bande de Gaza, notamment l’hôpital al-Chifa, en novembre. À chaque fois, le même motif invoqué : la présence de combattants du Hamas dans les locaux de ces structures de l’enclave palestinienne.

C’est dans ce même hôpital, le plus grand complexe hospitalier de la bande de Gaza, que Tsahal a mené une nouvelle opération ce lundi 18 mars, laquelle a déjà fait une vingtaine de morts. Comme de coutume, l’armée israélienne accuse le groupe à l’origine des attaques du mois d’octobre de se servir des établissements de santé comme centres de commandement.

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Par ailleurs, un porte-parole de Tsahal a appelé dans la matinée sur X la population civile à évacuer « immédiatement » la zone de l’hôpital pour aller « vers le sud », à près de 30 kilomètres de là. Le HuffPost revient point par point sur cette nouvelle opération militaire dans la bande de Gaza

Que s’est-il passé à l’hôpital al-Chifa ce lundi ?

L’armée israélienne a dit avoir été opposée à des combattants du Hamas au sein de l’enceinte de l’hôpital al-Chifa, situé dans le quartier al-Rimal de la ville de Gaza, sur lequel elle avait lancé une opération.

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Des habitants du quartier d’al-Rimal, où se situe l’hôpital, ont affirmé que « plus de 45 chars et véhicules blindés de transport de troupes israéliens » étaient entrés dans le quartier avant l’aube. Un journaliste de l’AFP a indiqué pour sa part que des frappes aériennes avaient visé plusieurs immeubles du quartier autour de l’hôpital et qu’il avait vu des « centaines de personnes, en majorité des enfants, des femmes et des personnes âgées fuir leur domicile » vers d’autres zones de Gaza-Ville.

Justifiant son opération par « la présence de terroristes haut gradés du Hamas » dans l’hôpital, l’armée israélienne a indiqué avoir échangé des tirs avec des membres du Hamas lui « tirant dessus depuis plusieurs immeubles de l’hôpital ».

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Tsahal a aussi publié une vidéo dans laquelle elle montre ce qu’elle dit être des armes et de l’argent utilisés par le Hamas ou le Jihad islamique, une autre organisation armée palestinienne, et saisis dans l’hôpital.

Qui a été tué ?

L’armée israélienne a dit avoir « éliminé » lors des combats Fayq Al-Mabhouh, qu’elle présente comme un « responsable de la coordination d’activités terroristes du Hamas dans la bande de Gaza ». « De nombreuses armes ont été localisées dans la pièce adjacente à celle où il a été éliminé », a-t-elle précisé.

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Selon une source policière, qui a confirmé sa mort, Al-Mabhouh était général de brigade dans la police de la bande de Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007. Il est le frère de Mahmoud Al-Mabhouh, l’un des fondateurs de la branche armée du Hamas, selon son entourage. Mahmoud Al-Mabhouh avait été tué en 2010 à Dubaï, le Hamas avait alors accusé Israël.

L’armée israélienne a aussi annoncé avoir tué une vingtaine de combattants palestiniens. « Vingt terroristes ont été éliminés jusqu’ici à l’hôpital al-Chifa dans plusieurs affrontements et des dizaines de suspects interpellés sont actuellement interrogés », a-t-elle indiqué dans un communiqué.

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Comment a réagi le Hamas ?

Dans un communiqué, le Hamas a accusé l’armée d’avoir « ciblé les bâtiments » d’al-Chifa en étant « indifférente aux patients, aux équipes médicales et aux personnes déplacées ».

Le ministère de la Santé du Hamas à Gaza a indiqué que « des dizaines de milliers » de personnes se trouvaient dans le complexe hospitalier où vivent des personnes déplacées en raison des combats. « Le ministère de la Santé appelle toutes les institutions internationales à cesser immédiatement ce massacre contre les malades, les blessés, les déplacés et le personnel médical à l’intérieur de l’hôpital », a-t-il ajouté sur Telegram.

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pour éviter l’attaque sur Rafah, Biden invite les Israéliens à Washington

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Joe Biden, ici en septembre 2023 lors d’un meeting avec Benjamin Netanyahou, a mis en garde le Premier ministre israélien contre une attaque sur Rafah.
JIM WATSON / AFP Joe Biden, ici en septembre 2023 lors d’un meeting avec Benjamin Netanyahou, a mis en garde le Premier ministre israélien contre une attaque sur Rafah.

JIM WATSON / AFP

Joe Biden, ici en septembre 2023 lors d’un meeting avec Benjamin Netanyahou, a mis en garde le Premier ministre israélien contre une attaque sur Rafah.

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INTERNATIONAL – Attention danger. Joe Biden a une nouvelle fois mis en garde Benjamin Netanyahu contre une opération d’ampleur à Rafah, lors d’une conversation ce lundi 18 mars, la première depuis plus d’un mois entre les deux dirigeants, dont la relation s’est nettement refroidie.

Une offensive terrestre majeure de l’armée israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, serait « une erreur », a déclaré le conseiller à la sécurité nationale américain Jake Sullivan lors d’un point presse, en assurant qu’Israël ne lancerait pas d’opération avant la tenue, « dans les jours qui viennent », de discussions à Washington sur le sujet.

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Le président américain a dit une nouvelle fois au Premier ministre israélien être « profondément inquiet » si les Israéliens venaient à attaquer cette localité où plus d’un million de civils palestiniens sont réfugiés, a dit le conseiller.

Une opération militaire d’envergure contre Rafah, à la frontière avec l’Égypte, « conduirait à plus de victimes innocentes, aggraverait la situation humanitaire déjà grave, renforcerait l’anarchie à Gaza et isolerait encore plus Israël » sur la scène internationale, a averti Jake Sullivan.

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Trouver une « autre approche »

« Israël ne nous a pas présenté de plan expliquant comment, ou vers où, ils évacueraient ces civils, encore moins comment ils les logeraient ou les nourriraient », a-t-il ajouté.

Lors de l’échange que les deux dirigeants ont eu lundi, le président américain a demandé l’envoi aux États-Unis d’une délégation israélienne pour discuter de ce projet d’offensive, et le chef du gouvernement israélien a accepté, a précisé le conseiller.

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Cette discussion doit aussi porter sur la possibilité d’une « autre approche » visant à frapper le Hamas à Rafah sans passer par une offensive terrestre majeure, selon lui.

Jake Sullivan a indiqué s’attendre à ce qu’Israël s’abstienne de lancer une opération à Rafah avant que cette discussion à Washington n’ait lieu. « Nous partageons l’objectif de battre le Hamas, mais nous pensons qu’il faut une stratégie cohérente et durable pour y arriver », a-t-il encore dit. Il a toutefois estimé qu’Israël avait « fait des progrès importants » contre le groupe palestinien.

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Marwan Issa, numéro 3 du Hamas, tué

Le conseiller à la sécurité nationale américain a ainsi confirmé que le numéro trois du Hamas, Marwan Issa, avait été « tué lors d’une opération israélienne la semaine dernière » à Gaza.

L’armée israélienne avait fait état d’une frappe aérienne « dans le centre de la bande de Gaza, près de Nuseirat », contre une « base souterraine », qui était « utilisée par deux hauts dirigeants de l’organisation (dont) Marwan Issa ».

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Israël n’avait toutefois pas confirmé la mort de l’homme, né en 1965, qui était l’adjoint de Mohammed Deif, le chef des brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas.

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Poutine invité du G20 au Brésil ? Macron demande à Lula une décision « consensuelle »

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Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva (à droite) et le président français Emmanuel Macron (à gauche) lors de la cérémonie de signature de l’accord bilatéral au palais du Planalto à Brasilia, le 28 mars 2024.
LUDOVIC MARIN / AFP Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva (à droite) et le président français Emmanuel Macron (à gauche) lors de la cérémonie de signature de l’accord bilatéral au palais du Planalto à Brasilia, le 28 mars 2024.

LUDOVIC MARIN / AFP

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva (à droite) et le président français Emmanuel Macron (à gauche) lors de la cérémonie de signature de l’accord bilatéral au palais du Planalto à Brasilia, le 28 mars 2024.

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INTERNATIONAL – Garder l’esprit du club. Depuis Brasilia, Emmanuel Macron a estimé qu’une invitation de Vladimir Poutine au sommet du G20 devrait faire l’objet d’un consensus au sein du club des pays les plus industrialisés. « Le sens de ce club, c’est qu’il faut que ce soit consensuel avec les 19 autres, ce sera le travail de la diplomatie brésilienne » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse commune avec son homologue Luiz Inacio Lula da Silva.

Une déclaration préventive, alors que l’évènement doit se dérouler en novembre prochain au Brésil. « S’il y a un rendez-vous qui peut être utile, il faut le faire. Si c’est un rendez-vous qui n’est pas utile et qui crée de la division, il ne faut pas le faire », a estimé Emmanuel Macron. Il faut être « au service de la paix et de l’intérêt commun », a-t-il insisté.

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Macron fait le parallèle avec sa situation en août 2019

Le chef de l’État français a également rappelé qu’il s’était lui-même posé la question d’inviter Vladimir Poutine au sommet du G7 en France en août 2019 mais que faute de consensus, il y avait renoncé pour le convier à une rencontre séparée quelques jours auparavant à sa résidence d’été de Brégançon. « La situation était moins grave mais enfin, la guerre avait commencé et la Crimée avait déjà été prise et je n’avais pas eu le consensus des autres. Certains m’avaient dit : “Si tu les invites, moi je ne viendrai pas, ça va bloquer” », a-t-il raconté.

Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine en février 2022, la question de la présence du maître du Kremlin se pose à chaque sommet du G20. Il ne s’est finalement pas rendu à ceux organisés en Indonésie en 2022 et en Inde en 2023. Le président russe est visé par un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) qui l’accuse de crimes de guerre pour la déportation d’enfants ukrainiens.

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Lula avait d’abord assuré que Vladimir Poutine recevrait une invitation à se rendre au G20 de Rio et qu’il n’y aurait pas « de raison qu’il soit arrêté », avant se raviser. À l’issue du sommet de New Delhi en septembre 2023, il a finalement déclaré qu’il appartiendrait à la justice de son pays de décider de l’arrestation de son homologue russe s’il se rendait à Rio, tout en disant espérer que « d’ici là, la guerre sera(it) terminée ».

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À Marseille, Macron face aux accusations de « deux poids, deux mesures » entre Ukraine et Gaza

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À Marseille, Macron (ici le 19 mars) face aux accusations de « deux poids, deux mesures » entre Ukraine et Gaza
CHRISTOPHE ENA / AFP À Marseille, Macron (ici le 19 mars) face aux accusations de « deux poids, deux mesures » entre Ukraine et Gaza

CHRISTOPHE ENA / AFP

À Marseille, Macron (ici le 19 mars) face aux accusations de « deux poids, deux mesures » entre Ukraine et Gaza

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POLITIQUE – « J’ai vu la détresse. » Emmanuel Macron a dû longuement se justifier ce mardi 19 mars au matin face à un habitant de la cité de la Castellane de Marseille qui lui reprochait de pratiquer « deux poids, deux mesures » dans son action en Ukraine et à Gaza.

« On a donné tous les moyens qu’il faut à l’Ukraine pour pouvoir défendre ses droits. Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on fait pour la Palestine, monsieur Macron ? », s’est indigné cet habitant, Ahmed Saïd, en l’accusant de « verser de l’eau dans le sable » avec l’action humanitaire de la France.

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« Nous faisons avec les moyens qui sont les nôtres, qui sont ceux de la diplomatie, de l’action humanitaire », a répondu le président de la République, en visite surprise dans la deuxième ville de France à l’occasion d’une opération d’envergure de démantèlement du trafic de drogue.

Macron dit « faire tout » pour empêcher une opération à Rafah

À cette occasion, le chef de l’État a déambulé parmi les habitants de la cité, où il a été interpellé sur divers sujets. Une nouvelle fois, la situation à Gaza a été évoquée, cette fois par une femme en pleurs qui a insisté sur le sort des enfants palestiniens, comme vous pouvez le voir ci-dessous. « Je partage votre détresse et je l’ai entendue », lui a dit le chef de l’État.

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« On a soigné 1.000 Palestiniens sur le bâtiment militaire (Dixmude) (…) On a livré des médicaments et des vivres avec les Jordaniens et les Égyptiens », a encore plaidé le président devant son premier interlocuteur.

Cet habitant lui a aussi reproché de ne pas avoir fait comme l’Afrique du Sud qui avait saisi la Cour internationale de justice fin décembre en accusant Israël de perpétrer un « génocide » à Gaza. « La France n’est pas sur la ligne et n’aura pas la ligne de l’Afrique du Sud parce que les termes qui ont été employés, les actions de justice internationale ne correspondent pas non plus à la vérité sur le terrain », s’est expliqué Emmanuel Macron.

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« On n’a pas les moyens de faire une opération (militaire à Gaza) », a-t-il souligné en assurant « faire tout » pour empêcher une opération israélienne à Rafah, dans le sud de l’enclave. Avant d’ajouter, quelques minutes plus tard, devant les journalistes : « J’ai bien vu la détresse, je comprends ça… Cela ne doit nourrir aucune haine au sein de la République. »

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l’opération à al-Chifa « sabote » les négociations, accuse le groupe islamiste

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De la fumée à Gaza-ville après une frappe d’Israël, le 18 mars 2024 (image d’illustration)
– / AFP De la fumée à Gaza-ville après une frappe d’Israël, le 18 mars 2024 (image d’illustration)

– / AFP

De la fumée à Gaza-ville après une frappe d’Israël, le 18 mars 2024 (image d’illustration)

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INTERNATIONAL – Est-ce que tout va capoter, encore une fois ? Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a accusé ce mardi 19 mars Israël de « saboter » les négociations qui s’intensifient en vue d’une trêve dans la bande de Gaza avec son opération lancée lundi avant l’aube contre l’hôpital al-Chifa.

L’action des forces israéliennes « dans le complexe médical d’al-Chifa confirme leur volonté d’empêcher toute reprise d’une vie décente à Gaza et de démanteler des infrastructures essentielles », a-t-il déclaré dans un communiqué.

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« Cela révèle aussi une volonté de saboter les négociations en cours à Doha » et « de semer le chaos et perpétuer la violence », a-t-il ajouté, en exigeant « la fin de l’agression, le retrait des forces d’occupation de Gaza, et le retour des déplacés ».

Ces déclarations du chef du Hamas interviennent alors que des discussions sont en cours à Doha autour d’une trêve de six semaines et d’un échange d’otages retenus à Gaza contre des prisonniers palestiniens.

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« Des dizaines » de combattants tués, se vante Israël

L’armée israélienne a lancé lundi à l’aube une opération d’envergure contre l’hôpital al-Chifa, le plus grand complexe hospitalier du territoire palestinien.

Elle a affirmé mardi avoir tué « des dizaines » de combattants du Hamas et du Jihad islamique dans le complexe hospitalier et à ses abords, et avoir arrêté « plus de 300 suspects » lors de cette opération qui était toujours en cours mardi soir. Des centaines de civils ont dû fuir depuis lundi le secteur bombardé.

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Les forces israéliennes avaient déjà pris d’assaut l’hôpital al-Chifa le 15 novembre, avant de s’en retirer.

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un soignant de la London Clinic a tenté de lire son dossier médical, une enquête ouverte

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Kate Middleton : un soignant de l’hôpital de la famille royale a tenté de lire son dossier médical, une enquête ouverte (Photo de Kate Middleton prise à la chappelle Saint George de Windsor, le 17 avril 2022)
ANDREW MATTHEWS via AFP Kate Middleton : un soignant de l’hôpital de la famille royale a tenté de lire son dossier médical, une enquête ouverte (Photo de Kate Middleton prise à la chappelle Saint George de Windsor, le 17 avril 2022)

ANDREW MATTHEWS via AFP

Kate Middleton : un soignant de l’hôpital de la famille royale a tenté de lire son dossier médical, une enquête ouverte (Photo de Kate Middleton prise à la chappelle Saint George de Windsor, le 17 avril 2022)

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FAMILLE ROYALE BRITANNIQUE – La frénésie autour de Kate Middleton au Royaume-Uni ne faiblit pas. Une enquête a été ouverte outre-Manche après qu’un agent de la London Clinic – où ont l’habitude de se faire soigner les membres de la famille royale – a tenté de lire le dossier médical de la princesse pendant qu’elle était hospitalisée pour sa mystérieuse opération de l’abdomen en janvier.

Selon le Daily Mirror, qui a révélé l’affaire, « au moins un membre du personnel aurait été surpris en train d’essayer d’accéder » aux notes médicales de la princesse. Selon le tabloïd, l’établissement a « contacté le palais de Kensington immédiatement après que l’incident ait été porté à son attention et assuré au palais qu’une enquête approfondie serait menée ».

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Interrogé à ce sujet, Kensington Palace a déclaré que la faille de sécurité est « une question qui relève de la London Clinic », rapporte notamment The Guardian, qui précise que la police de Londres n’a pas confirmé si elle avait reçu des informations sur cette affaire.

Le Bureau des commissaires à l’information (ICO), équivalent de la Cnil en France, a en revanche confirmé avoir reçu un « rapport de violation » des données de la princesse et mener également des investigations.

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Nouvelles apparitions et photos retouchées

Cette affaire survient alors que de nouvelles images de la princesse Kate ont été publiées lundi 18 mars au soir, la montrant souriante, à côté de son mari le prince William, sur un marché fermier à Windsor, dans l’ouest de Londres. Sur une vidéo diffusée notamment par le tabloïd The Sun, on voit Kate, 42 ans, en train de marcher les cheveux lâchés, vêtue d’un legging et d’un pull noirs, souriante.

Le Palais avait prévenu qu’elle ne reprendrait pas ses fonctions publiques avant Pâques. Mais la longue absence de la princesse, habituellement l’une des femmes les plus photographiées de la planète, a donné lieu à toutes sortes de théories.

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La publication le 10 mars d’une photo de la princesse de Galles, tout sourire et entourée de ses enfants pour la Fête des mères, devait y répondre. Mais la découverte de multiples retouches sur ce cliché, son retrait par cinq des plus grandes agences de presse (dont l’AFP) qui l’avaient publié, et les plates excuses de Kate, qui a endossé la responsabilité en disant « s’essayer à l’édition », ont eu l’effet complètement inverse.

Depuis, sa santé inspire toutes sortes de théorie et certains sont visiblement prêts à tout pour avoir le fin mot de l’historie.

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Marie Toussaint « assume » ce happening devant TotalÉnergies pour présenter une « mesure phare »

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Marie Toussaint et Marine Tondelier tiennent une banderole devant la tour de TotalÉnergies à La Défense, à Paris, ce 28 mars.
THOMAS SAMSON / AFP Marie Toussaint et Marine Tondelier tiennent une banderole devant la tour de TotalÉnergies à La Défense, à Paris, ce 28 mars.

THOMAS SAMSON / AFP

Marie Toussaint et Marine Tondelier tiennent une banderole devant la tour de TotalÉnergies à La Défense, à Paris, ce 28 mars.

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POLITIQUE – Lorsqu’on imagine aller danser, on ne pense pas instinctivement à le faire devant le siège de TotalÉnergies. Pourtant, ce jeudi 28 mars, une vingtaine de militants écologistes vêtus de noir ont exécuté une chorégraphie à La Défense, au pied de la tour du groupe TotalÉnergies. Cette mise en scène était en réalité un moyen pour la candidate écologiste aux européennes Marie Toussaint de capter l’attention et de présenter l’une de ses « mesures phares ».

Marie Toussaint a expliqué vouloir créer un fonds de souveraineté écologique européen, qui serait « piloté par la banque européenne d’investissement » et doté d’un montant de 100 milliards d’euros. Ce fonds viserait à prendre une part majoritaire (51 % des droits de vote), dans les six entreprises pétro-gazières européennes « les plus polluantes » : TotalÉnergies, Eni, Repsol, OMV Petrom, Orlen, Wintershall Dea. Objectif : les inciter à sortir au plus vite des énergies fossiles, d’en finir avec les « dividendes liés aux énergies fossiles », et que « plus un seul puits de gaz ou de pétrole ne soit ouvert ».

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« Ces entreprises portent atteinte aux conditions de vie sur Terre », a expliqué Marie Toussaint, rappelant que TotalÉnergies, par exemple, était impliqué dans 23 « bombes climatiques » (exploitations de gisement d’énergie fossile), comme l’avait révélé une enquête du Monde.

« L’Union européenne essaye d’agir sur son territoire, mais nous avons une responsabilité au niveau mondial (…) Comme le recommandent les scientifiques, comme le recommande l’Agence internationale de l’énergie, nous devons demander aux entreprises européennes de cesser tout investissement dans le pétrole et dans le gaz », a-t-elle encore développé.

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Une question d’interprétation des traités européens

Et pour couper court à toute critique sur l’organisation de ce happening pour présenter sa mesure, Marie Toussaint a indiqué sur Twitter « assumer » ce choix. « L’artivisme est un des moyens choisis depuis toujours par la génération climat. Nous assumons ! », a-t-elle écrit. « Mais le fond du sujet, c’est la reprise en mains de Total. On en parle ? ».

Pour les écologistes, cette action est d’autant plus marquante que le groupe gazier et pétrolier fête ce jeudi son centenaire, et qu’il vient de perdre son combat en justice contre l’ONG Greenpeace, qui l’accuse de sous-estimer son empreinte carbone.

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Affirmant que « certains secteurs sont suffisamment stratégiques pour être pilotés par la puissance publique », Marie Toussaint a estimé que l’Europe était « la bonne échelle pour agir ». « Les traités européens permettent » ce fonds « quand on les interprète dans la bonne direction », assure-t-elle, « puisqu’ils ont dans leurs objectifs la sauvegarde de la planète ».

Pour financer ce fonds, elle a rappelé que 330 milliards d’euros de subventions ont été accordés en 2022 aux énergies fossiles dans l’UE. Parmi les autres sources de financement possible, un impôt sur la fortune dédié au climat.

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À ses côtés, la patronne des Écologistes Marine Tondelier a acquiescé : « C’est courageux, c’est juste. Certains vont nous dire que c’est trop ambitieux, mais dans quelques années, on se demandera pourquoi on ne l’a pas fait plus tôt ».

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