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La Banque mondiale débloque 62 milliards FCFA pour soutenir la croissance économique du Cameroun

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Les projections de croissance économique du Cameroun pour 2022-2024 sont aussi optimistes que les solutions envisagées pour lutter contre le phénomène de changement climatique. Cependant, l’atteinte de ces objectifs requiert inéluctablement des financements conséquents qui n’arrivent pas toujours en temps opportun. D’où le prêt de 100 millions de dollars soit 61,7 milliards de FCFA que la Banque mondiale vient d’accorder au Cameroun.

Selon un communiqué publié à cet effet sur le site internet de cette institution de Bretton Woods, le financement axé sur l’assainissement budgétaire et la croissance inclusive, approuvé le 19 décembre 2022 est « destiné à soutenir une croissance inclusive et robuste et à renforcer la résilience du pays au changement climatique ».

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A en croire les clarifications apportées par Abdoulaye Seck, Directeur des opérations de la Banque mondiale (BM) pour le Cameroun, « l’économie camerounaise est confrontée à des vents contraires dus à des pressions budgétaires croissantes et au durcissement des conditions de financement extérieur. Le soutien apporté dans le cadre de ce DPO aidera le pays à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour améliorer la gouvernance, la gestion des ressources publiques et l’environnement des affaires, ainsi que le développement du capital humain », fait-il savoir.

Il convient de préciser que le Cameroun, dans son document de programmation économique et budgétaire à moyen terme table sur une croissance économique de 4,2% en 2023 et globalement, 4,8% sur la période 2022-2024 de même que le rapport Africa’s Pulse de la Banque mondiale projette à 4,6%, la croissance économique du pays à l’horizon 2024. Des projections largement au-dessus des 3,6% pour la fin d’année en cours.

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En ce qui concerne le changement climatique inclue dans cette dotation, il convient d’indiquer que dans un de ses récents rapport, la BM renseigne que le pays de Paul Biya a besoin de 58 milliards de dollars, soit environ 38 milliards de FCFA pour atténuer les effets du changement climatique.

Le prêt mentionné supra est donc la première transaction d’une série de trois opérations à l’appui des politiques de développement(DPO) prévues sur la période 2022-2024, apprend-t-on de la même source.

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Le portefeuille de la Banque mondiale pour sa part comporte pour l’heure, 20 projets au Cameroun financés à environ 3,2 milliards de dollars par IDA, le Fonds pour l’environnement mondial (GEF) et des fonds fiduciaires.

Eco Matin

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CET ARTICLE A ETE COPIE SUR camerounactuel.com

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L’enquête pour viol et agression sexuelle visant Jean Lassalle classée sans suite | TV5MONDE

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L’Assemblée nationale a voté jeudi en première lecture une proposition de loi visant à sanctionner la “discrimination capillaire”, notamment au travail, malgré des réserves sur l’utilité de cette initiative.

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Le texte du député guadeloupéen Olivier Serva (groupe indépendant Liot) a été adopté par 44 voix contre 2, avant d’être transmis au Sénat où son avenir est incertain.

Il vise notamment à empêcher des employeurs de contraindre leurs salariés à lisser leurs cheveux pour dissimuler leurs coupes afro, ou à cacher leurs tresses et dreadlocks.

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“En France, la discrimination reposant sur l’apparence physique est déjà punie en théorie”, a convenu le député Serva. “Mais de la théorie à la réalité il y a un gouffre”, a-t-il souligné, en plaidant pour “clarifier” une “loi mal comprise ou mal appréhendée”.

Olivier Serva a évoqué “les femmes noires qui se sentent obligées de se lisser les cheveux” avant un entretien d’embauche, “les personnes rousses, victimes de nombreux préjugés négatifs”, ou les “hommes chauves”.

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Le gouvernement a porté un “regard bienveillant” sur le texte, s’en remettant à “la sagesse” des députés . Il a “le mérite de mettre en lumière ce type de discriminations”, même si la loi permet “déjà de lutter” contre elles, a relevé la ministre à l’égalité femmes-hommes Aurore Bergé.

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“Femme noire originaire de la République de Guinée”, “je suis ici avec mes tresses, mes perruques”, a décrit la députée macroniste Fanta Berete. “Quand je postulais à certains emplois, on m’a signifié que je devais me lisser mes cheveux”, a-t-elle témoigné.

Le texte est inspiré de législations en vigueur dans plusieurs Etats des Etats-Unis, notamment du “Crown Act” promulgué en 2019 en Californie contre la discrimination capillaire.

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La gauche a soutenu ce texte. C’est un problème “réel, sérieux et politique”, qui “touche principalement les femmes” et les “personnes racisées”, a souligné l’Insoumise Danièle Obono, dénonçant tout comme l’écologiste Sabrina Sebaihi un “racisme systémique”.

Ce dernier terme a hérissé la droite. Dans le tumulte, le LR Xavier Breton a dénoncé une “idéologie militante”, des “propos qui ne visent qu’à fracturer notre société”.

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Il a combattu la proposition de loi, “du droit bavard”, “une fuite en avant” vers une “liste de discriminations” au risque d’établir “une hiérarchie”.

A l’extrême droite, le RN Philippe Schreck a appelé à ne “pas moquer ou railler” cette proposition de loi, mais s’est interrogé. “Est-ce que nous nous occupons des problèmes quotidiens des Français”, dans un pays “quasi en faillite” ? “Il serait bon rapidement de passer à autre chose”, a-t-il réclamé.

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L’Assemblée nationale adopte un texte contre la ‘discrimination capillaire’ | TV5MONDE

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En proposant un nouveau durcissement des conditions d’assurance chômage, Gabriel Attal s’engage dans sa première réforme de structure pour trouver des économies dans un contexte budgétaire dégradé, au risque de nourrir la contestation sociale avant les élections européennes.

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Réduire la durée d’indemnisation ou son niveau, augmenter le temps travaillé pour être couvert, le Premier ministre a affiché d’emblée la couleur sur TF1 mercredi soir, désireux de rendre le “modèle social” français plus “incitatif” à l’emploi.

Un projet jugé aussitôt “inacceptable” par les syndicats, qui gèrent avec les organisations patronales le régime d’assurance chômage (Unédic).

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Le calendrier de la nouvelle réforme est très contraint : Gabriel Attal veut des paramètres pour avril et une mise en œuvre à l’automne, alors que la précédente convention n’est pas encore signée, dans l’attente d’un avenant sur l’emploi des seniors toujours en discussion.

De quoi bousculer les partenaires sociaux qui, s’ils ne parviennent pas à se mettre d’accord, pourraient se voir déposséder de leur prérogatives.

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Même le président du Medef (patronat) Patrick Martin a prévenu que les partenaires sociaux “s’empareront, le moment venu, d’un projet de nouvelle réforme”.

Composants “sucrés”

Prudent sur ce point, Gabriel Attal a promis que la réforme “se ferait après que le premier mot ait été donné aux organisations syndicales”.

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L’échéance de l’automne “ça laisse quand même un certain nombre de mois pour négocier”, a-t-il estimé jeudi.

Mais pour la patronne de la CGT Sophie Binet, Gabriel Attal est un Premier ministre “qui mène la campagne pour les européennes” et qui “partage la conception très verticale du pouvoir et méprise la démocratie sociale et les acteurs sociaux”.

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Comme s’il anticipait un nouveau front social, Gabriel Attal s’en est pris, en les mettant dans un même sac, à Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, qui défendent à ses yeux un “logiciel du tout allocation” et sont dans “un combat contre le travail”.

Des centaines de milliers de personnes avaient manifesté contre la réforme des retraites, elle aussi de structure, qui avait enflammé la France au printemps dernier, et sa prédécesseure Elisabeth Borne avait échappé à la censure à seulement 9 voix.

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Mais un proche du Premier ministre estime que les syndicats ne parviendront pas à “massivement mobiliser” sur l’assurance chômage comme ils l’ont fait sur les retraites.

Le gouvernement joue quand même gros avec ce nouveau projet, annoncé à moins de trois mois des élections européennes, pour lesquelles la majorité est distancée dans les sondages par l’extrême droite et se fait prendre des voix par le candidat du PS Raphaël Glucksmann.

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Alors comme Elisabeth Borne sur les retraites, le Premier ministre ne se contente pas de présenter les aspects “salés” du projet mais les accompagne de composants plus “sucrés” visant à améliorer les conditions de travail.

Jeudi, il s’est rendu dans une usine du géant de la cosmétique L’Oréal à Rambouillet (Yvelines) pour vanter la politique sociale “exemplaire” du lieu, et faire valoir les projets du gouvernement: semaine en 4 jours, mesures de lutte contre les accidents du travail, et d’incitation des entreprises à augmenter les bas salaires.

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“Aucun dogme”

Les dépenses sociales sont dans le viseur du gouvernement qui cherche des économies pour rétablir les comptes après un dérapage inédit du déficit l’an dernier.

“Plus vous avez de gens qui travaillent, plus vous avez de recettes pour financer nos politiques publiques”, a redit Gabriel Attal jeudi.

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Pourtant la réforme ne devrait rapporter que “quelques milliards” d’euros par an, selon Matignon, et elle prendra du temps avant de produire des effets.

Les agences de notation ne semblent pas convaincues. Moody’s juge “improbable” que la France tienne ses objectifs budgétaires, comme celui d’un déficit à 3% en 2027, réitéré par Gabriel Attal.

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La droite à l’Assemblée nationale, dont le gouvernement a besoin s’il veut faire passer ses lois en l’absence majorité absolue, menace déjà de censurer le budget de “rigueur” à l’automne.

Et certaines oppositions entendaient jeudi boycotter une réunion de parlementaires à Bercy pour tenter de trouver des économies.

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Le chef du gouvernement devra manœuvrer aussi serré au sein de sa majorité qui se divise sur l’opportunité d’augmenter ou pas les impôts. Gabriel Attal dit n’avoir “aucun dogme” sur la taxation de super-profits, mais sans toucher aux classes moyennes ni aux entreprises.

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Prénom ‘insulte à la France’: la condamnation de Zemmour confirmée en appel | TV5MONDE

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Le syndicat agricole majoritaire FNSEA, qui a obtenu un nombre inédit de concessions du gouvernement pendant la crise agricole cet hiver, tourne maintenant son regard vers l’Élysée, appelant Emmanuel Macron à donner sa vision pour l’agriculture “sans plus attendre”.

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“Le président de la République semble hésiter à prendre rendez-vous, celui qu’il nous avait promis au Salon de l’agriculture, en estimant que la situation (n’est) pas mûre”, a estimé jeudi Arnaud Rousseau, le patron de la FNSEA, à la clôture de son 78e congrès annuel à Dunkerque (Nord).

Mais “qu’en est-il de l’ambition du chef de l’État?” s’est-il interrogé. “Le discours de la montée en gamme a vécu. Qu’il nous donne sa vision sans plus attendre.”

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Nouvellement élu en 2017, le chef de l’État avait défendu à Rungis une alimentation de meilleure qualité, plus durable, et théoriquement plus rémunératrice pour les agriculteurs. Une stratégie percutée par l’inflation.

Lors de l’ouverture très chahutée du dernier Salon de l’agriculture, le 24 février, Emmanuel Macron avait donné rendez-vous aux agriculteurs en colère trois semaines plus tard “à la maison”, une date désormais largement dépassée.

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“Redonner confiance”

Le président doit “redonner confiance aux agriculteurs” d’aujourd’hui et de demain, a estimé auprès de l’AFP Jérôme Despey, premier vice-président de la FNSEA.

Le syndicat attend par exemple du chef de l’État qu’il donne son feu vert à la réautorisation de pesticides interdits en France pour des raisons de santé publique ou de protection de la nature, mais utilisés ailleurs dans l’UE, comme l’insecticide acétamipride réclamé par les betteraviers.

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Arnaud Rousseau a aussi appelé le gouvernement à “reprendre la maîtrise de son administration” afin qu’elle mette plus rapidement en œuvre la soixantaine de mesures annoncées en faveur des agriculteurs.

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“Je sais les lenteurs”, “un certain nombre de réticences” dans les systèmes administratifs nationaux et européens, a répondu peu après le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau.

Mais dans l’ensemble, “nous avons avancé comme jamais”, a-t-il affirmé avant de détailler une nouvelle fois les différentes actions engagées.

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Sans porter de nouvelles annonces, il a précisé le calendrier sur quelques points, comme une “application à l’été” du contrôle administratif unique des exploitations ou le renforcement d’un allègement fiscal sur les travailleurs saisonniers dès “le 1er mai”.

Avant son intervention, dans une salle remplie de syndicalistes aux multiples griefs à l’encontre du gouvernement, un animateur avait appelé le public à respecter la prise de parole du ministre.

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Des adhérents ont, pendant le discours, brandi des affichettes “Plan élevage”, “Produire plus et vivre mieux”, “Liberté d’usage de nos prairies”, distribuées au préalable par l’organisation. Au fond de la salle, quelques uns ont fait du bruit en tapant sur le sol.

“Je pense qu’il y a eu du respect mutuel”, a estimé le ministre à l’issue du congrès. “On voit bien qu’il y a de la défiance, mais pas au point de la colère”, même si le secteur reste “très à fleur de peau”.

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Pour accentuer la pression sur le gouvernement, une centaine d’agriculteurs du syndicat concurrent Coordination rurale (CR) ont manifesté à Tours, et également à Nîmes à l’appel conjoint de la FNSEA, des JA mais aussi de la CR, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la FDSEA du Gard, Antony Bafoil.

Un rapprochement syndical peu commun: au niveau national, l’alliance FNSEA-JA d’une part et la CR d’autre part sont engagées dans un rapport de forces virulent à l’approche des élections professionnelles, début 2025.

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Parmi les sujets laissés en suspens, selon Arnaud Rousseau, figure l’accompagnement par l’État, jusqu’à la cessation d’activité au besoin, des “collègues dans des situations inextricables”. Sans quoi “on aura encore (…) des gens qui hurlent leur colère ou qui simplement font le choix de se supprimer”, a prévenu le responsable.

La FNSEA plaide aussi pour un “grand plan” pour l’agriculture méditerranéenne, qui souffre du manque d’eau.

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Le congrès s’est tenu de mardi à jeudi, sous la vigilance d’un discret déploiement de forces de l’ordre. Les événements de la FNSEA sont régulièrement la cible de manifestants écologistes qui dénoncent le modèle porté par le syndicat, qualifié de “productiviste” au détriment de la nature et jugé inadapté face au changement climatique.

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Côte d’Ivoire-PPA-CI : Nady Bamba préside un panel à Abidjan

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L’ancienne Première Dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo a adressé un message de félicitations au nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye.

Au lendemain de la proclamation des résultats officiels provisoires donnant Bassirou Diomaye Faye vainqueur du scrutin avec 54,28% des voix, Simone Gbagbo lui a adressé un message.

« C’est avec un grand honneur mêlé de fierté que je vous adresse, au nom de mon Parti, le Mouvement des Générations Capables (MGC) et en celui de ses militants, mes chaleureuses félicitations à l’occasion de votre historique et brillante victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle tenue le dimanche 24 mars 2024 », écrit Simone Gbagbo dans sa correspondance.

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Bassirou Diomaye Faye a remporté l’élection présidentielle dès le premier tour devant notamment le Premier ministre Amadou Bâ.

« Le choix porté de fort belle manière sur votre personne et en faveur de votre Parti, les Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, L’éthique et la Fraternité (PASTEF) traduit, à n’en point douter, l’attachement profond de vos compatriotes aux valeurs de liberté et de souveraineté ainsi qu’à l’idéal de société que vous incarnez », poursuit Simone Gbagbo.

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Simone Gbagbo salué par ailleurs « le peuple frère du Sénégal » qui « a encore démontré sa grande maturité de démocratie légitimement saluée à travers la planète. »

« Au-delà de ce plébiscite historique, I’Afrique et le monde retiennent avec admiration et engouement la volonté affirmée de la nation sénégalaise de prendre en main la destinée de ses populations et tout particulièrement de sa jeunesse », se réjouit Simone Gbagbo.

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MESSAGE DE FÉLICITATIONS À SON EXCELLENCE M. BASSIROU DIOMAYE FAYE, Président élu de la République du Sénégal.

Excellence Monsieur le Président de la République.

C’est avec un grand honneur mêlé de fierté que je vous adresse, au nom de mon Parti, le Mouvement des Générations Capables (MGC) et en celui de ses militants, mes chaleureuses félicitations à l’occasion de votre historique et brillante victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle tenue le dimanche 24 mars 2024.

Le choix porté de fort belle manière sur votre personne et en faveur de votre Parti, les Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, L’éthique et la Fraternité (PASTEF) traduit, à n’en point douter, l’attachement profond de vos compatriotes aux valeurs de liberté et de souveraineté ainsi qu’à l’idéal de société
que vous incarnez.

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A l’occasion de ce scrutin, le peuple frère du Sénégal a encore démontré sa grande maturité de démocratie légitimement saluée à travers la planète.

Au-delà de ce plébiscite historique, I’Afrique et le monde retiennent avec admiration et engouement la volonté affirmée de la nation sénégalaise de prendre en main la destinée de ses populations et tout particulièrement de sa jeunesse.

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Je voudrais former à votre attention nos voeux de plein succès pour votre mandat afin que, sous votre direction éclairée et par la grâce de Dieu, le Sénégal et son vaillant peuple réalisent leurs aspirations les plus profondes.

Veuillez accepter, Excellence Monsieur le Président de la République,l’assurance de ma très haute considération.

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Fait à Abidjan le mercredi 27 mars 2024
Docteur Simone Ehivet Gbagbo
Présidente du MGC.