Connect with us

France

George Santos, the elected Republican specialist in lies, arrested near New York

Published

on

Spread the love
WASHINGTON, DC - APRIL 26: Rep.  George Santos (R-NY) is followed by members of the media as he walks in the US Capitol on April 26, 2023 in Washington, DC.  Speaker McCarthy said they would vote on Wednesday, on a bill to raise the $31.4 trillion federal debt ceiling.  Tasos Katopodis/Getty Images/AFP (Photo by TASOS KATOPODIS / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)
TASOS KATOPODIS/Getty Images via AFP WASHINGTON, DC – APRIL 26: Rep. George Santos (R-NY) is followed by members of the media as he walks in the US Capitol on April 26, 2023 in Washington, DC. Speaker McCarthy said they would vote on Wednesday, on a bill to raise the $31.4 trillion federal debt ceiling. Tasos Katopodis/Getty Images/AFP (Photo by TASOS KATOPODIS / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)

TASOS KATOPODIS/Getty Images via AFP

The elected Republican George Santos (here in the Capitol at the end of April) was charged and arrested this Wednesday, May 10 in Long Island, New York, announced the American federal justice.

Advertisement

UNITED STATES – The elected Republican George Santos, whose countless lies have hit the headlines since his election in 2022was charged on Tuesday and arrested on Wednesday, May 10 in Long Island, State of new YorkTo announced the American federal justice.

The deputy was charged with 13 counts in connection with the financial part of the case, in particular for “electronic fraud”, “money laundering”, “false statements in the House of Representatives”. He will be “brought to justice this afternoon” in federal court, Breon Peace, United States Attorney for the Eastern District of New York, said in a statement.

Advertisement

The latter criticizes in particular the elected official for having had recourse to “repeated dishonesty and deceit to get into Congress and get rich. He used political funds to line his own pockets, illegally applied for unemployment benefits that should have gone to New Yorkers who had lost their jobs due to the pandemic [de Covid-19] and lied to the House of Representatives”.

Advertisement

‘If convicted of the charges, Santos faces a maximum sentence of 20 years in prison on the highest counts’specify the services of Breon Peace.

Large Scale Lies

George Santos, 34, also suspected of inflating his financial income and “ embellished » his CV, admitted to having grossly lied about whole parts of his life. The future elected official admitted never having worked for the prestigious banks Goldman Sachs or Citigroup, nor holding a university degree, contrary to what he claimed.

Advertisement

The one who presented himself as a symbol of “ American dream ” is accused of having lied or of having exaggerated the reality by presenting himself as “ an American proud to be Jewish” – he grew up in a Catholic family, but maintains that his “ heritage is Jewish” – or even as the grandson of Holocaust survivors who fled Nazi barbarism.

Advertisement

It is the subject of multiple investigations, in Congress, in New York and as far away as Brazil.

See also on The HuffPost:

Advertisement
Advertisement
Advertisement

France

Sur les pesticides, Gabriel Attal cède à une revendication des syndicats agricoles contre les ONG écologistes

Published

on

Spread the love

Advertisement
Advertisement

AGRICULTURE – Bien qu’attendue, l’annonce ne va pas faire que des heureux. L’abandon du Nodu, l’indicateur français de mesure de l’usage des pesticides, annoncé ce mercredi 21 février par le Premier ministre Gabriel Attal pour satisfaire l’une des revendications du monde agricole, ne passe pas inaperçu.

« Je vous annonce que l’indicateur de référence pour suivre notre objectif de réduction des produits phytosanitaires ne sera plus le Nodu franco-français mais bien l’indicateur européen. C’est conforme à notre volonté d’éviter toute surtransposition. C’était la demande des agriculteurs », a ainsi déclaré Gabriel Attal lors d’une conférence de presse pour accélérer la sortie de crise du monde agricole, très mobilisé depuis le début de l’année.

Advertisement

Le Premier ministre a toutefois affirmé son intention de ne pas « renoncer à l’ambition de réduire de 50 % l’usage des pesticides d’ici 2030 », comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. Mais pour le chef de l’exécutif, la priorité est ailleurs pour l’instant : « s’assurer qu’aucune interdiction (de pesticide) ne se fasse sans solution », tout en évoquant des « moyens sans précédent pour trouver des alternatives au phytosanitaire ».

Ces annonces sur les pesticides, dévoilées quelques jours avant le coup d’envoi du Salon de l’Agriculture sont pourtant loin de faire l’unanimité. Notamment du côté des ONG écologistes, premières à défendre ce dispositif national, à l’inverse de l’industrie des pesticides et de la FNSEA, syndicat agricole majoritaire.

Advertisement

Attal, « champion de l’agrochimie »

Lors de la crise agricole, le gouvernement avait choisi de mettre « sur pause » le plan Ecophyto de réduction des produits phytosanitaires, dont le principal indicateur, le Nodu, est accusé par les agriculteurs de ne pas refléter les efforts déjà consentis par la profession. La FNSEA se satisfait donc de son remplacement par l’indicateur européen, le HRI1, comme nouvel outil de référence.

Un avis que ne partagent pas les ONG qui voient la relégation du Nodu comme une volonté du gouvernement de camoufler « 15 ans d’échecs ». Selon François Veillerette de Générations futures, « changer le Nodu » reviendrait à « changer la nature du plan » Ecophyto puisqu’abandonner cet outil de mesure ne permettrait plus d’évaluer de façon cohérente la trajectoire de réduction des pesticides, censés diminuer de moitié d’ici 2030 par rapport à 2015-2017. Un objectif pourtant réaffirmé par Gabriel Attal ce mercredi.

Advertisement
Advertisement

Le HRI1, récent outil européen, est « un très mauvais indicateur » car il « suit la dangerosité des substances actives estimée ’a priori’ » et « ne documente pas du tout les effets de cette substance une fois qu’elle est sous forme de pesticide mise dans la nature », abonde Jean Burkard, directeur du plaidoyer chez WWF France. Ce que partage également François Veillerette dans un tweet outré après les annonces du Premier ministre, renommé au passage par Générations Futures « le champion de l’agrochimie ». « Le gouvernement a décidé d’écouter exclusivement les demandes de la FNSEA, ignorant les voix de la société civile et les autres voix du monde paysan », dénonce aussi Greenpeace dans un communiqué.

Une réaction partagée par de nombreux élus écologistes, à l’instar de Marine Tondelier qui a dénoncé le sacrifice de Nodu et d’Ecophyto, « victime expiatoire du gouvernement, proposée en offrande aux agriculteurs alors que ce n’était pas leur demande ».

Advertisement
Advertisement

Cette colère est également partagée par la Confédération paysanne, troisième force syndicale du secteur agricole. Pour elle, les modifications d’indicateurs vont « à l’inverse du principe de simplification » et visent à réduire « artificiellement » l’usage des pesticides, sans réels « changement de pratiques » agricoles. Il faut dire que ce mouvement né des luttes paysannes altermondialistes prône un modèle agroécologique. Tout l’inverse de la FNSEA.

À voir également sur Le HuffPost :

Advertisement
Advertisement
Advertisement
Advertisement
Continue Reading

France

le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Published

on

Spread the love
Le 17 octobre 1961, une manifestation d’Algériens à Paris a été durement réprimée par les forces de police dirigées par le préfet Maurice Papon. 62 ans plus tard, l’Assemblée nationale a voté une résolution condamnant ce massacre.
– / AFP Le 17 octobre 1961, une manifestation d’Algériens à Paris a été durement réprimée par les forces de police dirigées par le préfet Maurice Papon. 62 ans plus tard, l’Assemblée nationale a voté une résolution condamnant ce massacre.

– / AFP

Le 17 octobre 1961, une manifestation d’Algériens à Paris a été durement réprimée par les forces de police dirigées par le préfet Maurice Papon. 62 ans plus tard, l’Assemblée nationale a voté une résolution condamnant ce massacre.

Advertisement

ALGÉRIE – Les historiens estiment que plus de 200 manifestants pacifiques ont perdu la vie ce jour-là à Paris. L’Assemblée nationale a approuvé ce jeudi 28 mars une proposition de résolution qui « condamne la répression sanglante et meurtrière des Algériens commise sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon le 17 octobre 1961 ». Les députés ont aussi voté pour « l’inscription d’une journée de commémoration (de ce) massacre » à « l’agenda des journées nationales et cérémonies officielles ».

La proposition de loi portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech a été approuvée dans un hémicycle clairsemé par 67 députés. Onze parlementaires ont voté contre, tous membres du Rassemblement national. La présidente du groupe, Marine Le Pen, n’a pas pris part au vote. Seule députée LR présente au Palais Bourbon, Christelle Petex s’est abstenue, de même que les deux députés Horizons, Lise Magnier et Vincent Thiébaut.

Advertisement

À l’origine du texte, Sabrina Sebaihi a salué par avance un « vote pour l’histoire », représentant la « première étape » du « travail pour la reconnaissance de ce crime colonial, pour la reconnaissance de ce crime d’État ». Le terme – « crime d’État » – ne figure pas dans la proposition de résolution, issue d’un minutieux travail d’écriture avec le parti présidentiel et l’Élysée pour parvenir à un texte consensuel.

« Les crimes commis le 17 octobre 1961 sous l’autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République. » Emmanuel Macron, le 17 octobre 2021.

Pour le gouvernement, c’est la ministre déléguée aux Collectivités territoriales -Dominique Faure- qui a pris la parole. Dans son discours, elle a évoqué une manifestation « réprimée dans la violence par les services agissant sous l’autorité du préfet de police de l’époque, Maurice Papon », au cours de laquelle « outre de nombreux blessés, plusieurs dizaines (de personnes) furent tuées, leurs corps jetés dans la Seine ».

Advertisement

« Ayons aujourd’hui à cette tribune une pensée pour ces victimes et leurs familles frappées de plein fouet par l’engrenage de la violence », a-t-elle dit, sous les yeux de représentants des collectifs qui plaident depuis plusieurs années pour cette reconnaissance.

Pourquoi le gouvernement est contre une journée de mémoire

Elle a rappelé le travail de mémoire déjà accompli pour reconnaître le massacre. En 2012, le président François Hollande avait rendu « hommage aux victimes » d’une « sanglante répression » s’étant abattue sur ces femmes et hommes manifestant pour « le droit à l’indépendance ». Son successeur Emmanuel Macron a déclaré le 17 octobre 2021 que « les crimes commis le 17 octobre 1961 sous l’autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République ».

Advertisement

Par la voix de Dominique Faure, le gouvernement a cependant émis des réserves quant à l’instauration d’une journée de commémoration, soulignant que trois dates existaient déjà pour « commémorer ce qui s’est passé pendant la guerre d’Algérie ». « Beaucoup reste à faire pour écrire cette histoire, mais c’est à mon sens la seule façon de bâtir une réconciliation sincère et durable. Je pense important de laisser l’histoire faire ce travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative spécifique pour les victimes du 17 octobre 61 », a-t-elle dit.

À voir également sur Le HuffPost :

Advertisement
Advertisement
Advertisement
Advertisement
Continue Reading

France

pourquoi un rapporteur de l’Onu est attendu sur le chantier ce jeudi

Published

on

Spread the love
Des manifestants fuient les forces de l’ordre qui s’approchent d’une « zone à défendre » (ZAD) occupée par des militants contre le projet d’autoroute A69 reliant Toulouse et la ville de Castres, le 15 février 2024.
ED JONES / AFP Des manifestants fuient les forces de l’ordre qui s’approchent d’une « zone à défendre » (ZAD) occupée par des militants contre le projet d’autoroute A69 reliant Toulouse et la ville de Castres, le 15 février 2024.

ED JONES / AFP

Des manifestants fuient les forces de l’ordre qui s’approchent d’une « zone à défendre » (ZAD) occupée par des militants contre le projet d’autoroute A69 reliant Toulouse et la ville de Castres, le 15 février 2024.

Advertisement

ENVIRONNEMENT – Après Greta Thunberg, Michel Forst fait son arrivée à Saïx. Le rapporteur spécial des Nations Unies sur les défenseurs de l’environnement sera présent sur le chantier de l’autoroute A69, reliant Toulouse à Castres dans le Tarn, ce jeudi 22 février, selon France 3 Occitanie.

Il compte « observer la situation sur place et de recueillir des informations complémentaires », après avoir reçu des alertes concernant « les méthodes de maintien de l’ordre et d’évacuation des défenseurs de l’environnement occupant pacifiquement le site ».

Advertisement

Cette visite intervient au moment où les forces de l’ordre tentent de déloger les occupants de la Zone à défendre (Zad) de la Crem’Arbre. Les « écureuils », ces militants accrochés aux arbres en hauteur donnent du fil à retordre aux autorités, malgré l’arrivée d’une unité spécialisée, la cellule nationale d’appui à la mobilité (CNAMO).

Dans le même temps, plusieurs arbres ont été élagués. Les militants anti-A69 pointent ce danger, aussi bien pour l’environnement, que pour leurs vies perchées. Le collectif La Voie Est Libre évoque un harcèlement psychologique effectué jour et nuit par les forces de l’ordre, alors que les militants sont encerclés depuis lundi, sans ravitaillement et sans eau, et subissent des lancés de grenades.

Advertisement
Advertisement

Rencontre avec les activistes, mais aussi avec le préfet

Dans un tel contexte, Michel Forst prévoit d’abord de rencontrer les défenseurs de l’environnement, puis les observateurs de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH). Il a également pris rendez-vous avec le préfet du Tarn, Michel Vilbois, favorable au projet. Michel Forst avait justement interpellé ce dernier avec un tweet, le 16 février dernier : « Les alertes sur les méthodes de maintien de l’ordre actuellement employées contre les militants pacifiques sur le chantier A69 sont alarmantes. Il est indispensable d’apaiser la situation sur place pour que la démocratie environnementale s’exerce ».

En tant que Rapporteur Spécial sur les Défenseurs de l’Environnement, Michel Forst a pour mission de veiller « à ce que les personnes qui exercent leurs droits (…) ne soient en aucune façon pénalisées, persécutées ou soumises à des mesures vexatoires en raison de leur action », selon les Nations Unies. Plus encore, il peut « prendre des mesures pour protéger toute personne faisant face à une pénalisation, persécution, ou mesure vexatoire ».

Advertisement

À voir également sur Le HuffPost :

Advertisement
Advertisement
Continue Reading

France

Le « Poudlard Express » de « Harry Potter » mis à l’arrêt à pour des raisons de sécurité

Published

on

Spread the love
Le Jacobite Steam Train circule depuis une trentaine d’années.
Tim Graham / Tim Graham Le Jacobite Steam Train circule depuis une trentaine d’années.

Tim Graham / Tim Graham

Le Jacobite Steam Train circule depuis une trentaine d’années.

Advertisement

CINÉMA – Il va falloir trouver un autre moyen de transport pour se rendre à Poudlard. Comme l’a révélé le quotidien écossais The National, ce mercredi 20 mars, les autorités britanniques ont décidé de mettre à l’arrêt le Jacobite Steam Train, que les fans de la saga Harry Potter connaissent comme le Poudlard Express grâce à son apparition dans la suite de films.

« Nous sommes déçus de devoir suspendre ce service et nous sommes désolés pour la gêne occasionnée à nos clients qui ont réservé leurs voyages », s’est excusé auprès de la BBC James Shuttleworth, directeur commercial de West Coast Railways, service d’exploitation de la fameuse ligne.

Advertisement

La suspension a été décidée par l’Office of Rail and Road (ORR), sorte de gendarme du rail britannique, pour des raisons de sécurité. Celui-ci estime que le Jacobite Steam Train ne bénéficie pas d’un système permettant d’éviter les chutes de passagers par les portes et les fenêtres lorsque le train est en mouvement.

En service depuis une trentaine d’années, le train emblématique, qui traverse le viaduc de Glenfinnan reliant le port de Mallaig à la ville de Fort William dans les Highlands, bénéficiait jusqu’à présent d’une dérogation lui octroyant le droit de circuler avec les portes battantes de ses wagons.

Advertisement

La demande de dérogation rejetée

Ladite dérogation doit expirer le 31 mars, ce dont West Coast Railways est au courant depuis des années, déplore l’ORR dans les colonnes du National. Et pourtant, aucuns travaux d’aménagement n’ont été faits. En cause, leurs coûts : ils seraient estimés à 8 millions d’euros, une somme jugée trop élevée par le service d’exploitation du Jacobite Steam Train.

Dans le courant du mois de mars, la compagnie a déposé une nouvelle demande d’exemption à court terme pour prendre le temps de faire un examen complet, ce que l’ORR a refusé, entraînant ainsi la mise à l’arrêt jusqu’à nouvel ordre. Une décision qui pourrait coûter plusieurs dizaines de millions d’euros à l’économie nationale et locale, d’après James Shuttleworth. Et empêcher bien des nouveaux sorciers de faire leur rentrée.

Advertisement

À voir également sur Le HuffPost :

Advertisement
Advertisement
Continue Reading

France

Les mystérieux chants des baleines ont enfin été décryptés par ces chercheurs

Published

on

Spread the love

Advertisement
Advertisement

BIODIVERSITÉ – Bavardes, bruyantes, les baleines gratifient les océans de chants depuis des centaines de milliers d’années. Mais ce n’est que récemment que les chercheurs ont découvert comment elles produisaient tous ces bruits. Plus précisément, une étude parue le 21 février dans la revue Nature détaille comment ces géants des mers arrivent à dialoguer sous l’eau.

Ces derniers sont « absolument cruciaux pour leur survie, car c’est le seul moyen pour eux de se retrouver et de s’accoupler dans l’océan », a expliqué pour la BBC le professeur Coen Elemans, de l’Université du Danemark du Sud, qui a dirigé l’étude. Cette nouvelle étude est une vraie avancée. Si les baleines sont les plus gros animaux de la planète, elles font partie « des plus énigmatiques qui aient jamais vécu sur la planète », a ajouté le chercheur.

Advertisement

D’après ces nouvelles recherches, le groupe des baleines à fanons, qui regroupe 14 espèces parmi lesquels on retrouve la baleine à bosse ou la baleine bleue, a développé une sorte de boîte vocale qui leur permet d’émettre des sons très puissants. Concrètement, c’est très différent des humains qui utilisent leurs cordes vocales.

Pour connaître le fonctionnement du chant des baleines, l’équipe de chercheurs a mené une expérience sur le larynx (une partie du corps qui se situe après la trachée) récupéré de trois carcasses de baleines échouées. Ils ont ensuite soufflé de l’air à travers les structures massives pour produire le son.

Advertisement

Une boîte pour chanter

Chez les humains, notre voix provient des vibrations provoquées par l’air qui passe sur nos cordes vocales. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, pour les baleines à fanons, l’organe qui produit le son est une grande structure en forme de U avec un coussin de graisse au sommet du larynx. Cette anatomie vocale particulière leur permet de chanter en recyclant l’air, ce qui évite d’inhaler de l’eau.

Kate Stafford, experte en communication avec les baleines, de l’Université d’État de l’Oregon, qui a qualifié l’étude de « révolutionnaire ». En effet, « la production et la réception du son sont le sens le plus important pour les mammifères marins » a expliqué la chercheuse pour la BBC. L’étude revêt donc d’une importance particulière, et ces implications pourraient même aller plus loin. En effet, les chercheuses ont peut-être trouvé pourquoi l’activité humaine détraque autant les baleines, les faisant parfois mystérieusement s’échouer sur les plages.

Advertisement

Les chercheurs ont produit des modèles informatiques des sons et ont découvert que le chant des baleines à fanons est limité à une fréquence bien précise. Or cette dernière chevauche le bruit produit par les navires de transport. « Ils ne peuvent pas simplement choisir, par exemple, de chanter plus haut pour éviter le bruit que nous faisons dans l’océan », a expliqué le professeur Coen Elemans.

Bien que les sons soient très, très bruyants (et perceptible sur plusieurs centaines de kilomètres), l’étude a démontré que le bruit océanique pouvait empêcher les baleines de communiquer sur de longues distances. Une preuve de plus témoignant des dommages causés par la pollution sonore des océans, qui s’accumulent depuis des décennies.

Advertisement

À voir également sur Le HuffPost :

Advertisement
Advertisement
Continue Reading

France

Guerre Israël – Hamas : à l’ONU, les États-Unis plaident pour un cessez-le-feu à Gaza (mais à une condition)

Published

on

Spread the love
Des Palestiniens à la fenêtre d’un bâtiment endommagé à la suite d’un bombardement israélien, à Gaza, le 20 mars 2024.
– / AFP Des Palestiniens à la fenêtre d’un bâtiment endommagé à la suite d’un bombardement israélien, à Gaza, le 20 mars 2024.

– / AFP

Des Palestiniens à la fenêtre d’un bâtiment endommagé à la suite d’un bombardement israélien, à Gaza, le 20 mars 2024.

Advertisement

INTERNATIONAL – Face à la situation de famine à Gaza, le plus grand soutien d’Israël fait volte-face. Dans une interview à un média saoudien ce mercredi 20 mars au soir, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a annoncé que les États-Unis ont présenté un projet de résolution aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un « cessez-le-feu immédiat » dans la bande de Gaza. Avec une condition sine qua non : l’arrêt des combats doit être « lié à la libération des otages » détenus dans l’enclave palestinienne par le Hamas.

« Nous espérons vivement que les pays la soutiendront », a-t-il ajouté au média Al Hadath, en marge d’une visite dans le royaume saoudien consacrée à la guerre entre Israël et le Hamas. Il a ajouté espérer que cette initiative envoie un « signal fort ».

Advertisement

Washington avait mis son veto à plusieurs résolutions appelant à des cessez-le-feu immédiats dans la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

Les civils à Gaza comme « priorité »

Le texte, vu par l’AFP, souligne « la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat et durable pour protéger les civils de tous côtés, permettre la fourniture de l’aide humanitaire essentielle » et « soutient sans équivoque les efforts diplomatiques internationaux pour parvenir à un tel cessez-le-feu en lien avec la libération des otages encore détenus ». Le vote aura lieu vendredi.

Advertisement

« Bien sûr, nous nous tenons aux côtés d’Israël et son droit à se défendre (…) mais en même temps, il est impératif que les civils qui sont en danger et qui souffrent si terriblement – que nous nous focalisions sur eux, que nous faisions d’eux une priorité, en protégeant les civils et en leur procurant une aide humanitaire », a déclaré Antony Blinken.

Depuis qu’ils ont bloqué fin février un projet de résolution algérienne réclamant un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » à Gaza, les Américains négociaient un texte alternatif focalisé sur le soutien aux efforts diplomatiques sur le terrain pour aboutir à une trêve de six semaines en échange de la libération des otages.

Advertisement

Un texte modifié plusieurs fois qui, selon des sources diplomatiques, avait peu de chance de recueillir l’approbation du Conseil.

Antony Blinken se rend au Caire jeudi, au lendemain de sa rencontre avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, et doit notamment rencontrer le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

Advertisement

À voir également sur Le HuffPost :

Advertisement
Advertisement
Continue Reading

France

Cette expédition sous-marine a potentiellement permis de découvrir une centaine de nouvelles espèces

Published

on

Spread the love
Advertisement
Advertisement

ANIMAUX – Nous connaissons très peu de choses des fonds marins, épisode 261862. Lors d’une expédition en haute mer au large des côtes du Chili, les chercheurs ont fait de très nombreuses découvertes. En effet, plus d’une centaine de potentielles nouvelles espèces ont été filmées comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

Tout part d’une expédition, sobrement intitulée « Monts sous-marins du Pacifique Sud-Est ». Entre le 8 janvier et le 11 février, des chercheurs à bord du navire de recherche Falkor du Schmidt Ocean Institute (SOI) sont partis explorer les fonds marins. Et comme son nom l’indique, ils se sont penchés sur des zones de montagnes sous-marines.

Advertisement

Résultat, leurs recherches ont permis de cartographier environ 52 800 kilomètres carrés d’océan et de découvrir plusieurs nouvelles montagnes sous-marines. Mais ce n’est pas le clou du spectacle. Éponges complexes, coraux en spirale, homard aux yeux globuleux ou encore un poisson tout rond et rouge qui semble tout droit sorti d’un film Ghibli, les chercheurs sont tombés sur un monde aussi mystérieux que fascinant.

Cartographier les fonds marins

Comme le nom de l’expédition l’indique, son but premier était de cartographier le fond des océans. Une réussite, d’autant plus que ces nouvelles cartes ont révélé quatre monts sous-marins. Le plus grand d’entre eux, que l’équipe a surnommé Solito (« seul » en espagnol) s’élève à 3 530 mètres au-dessus du fond marin, soit quatre fois plus haut que le plus haut bâtiment du monde, le Burj Khalifa (828 m).

Advertisement

L’équipe de recherche a également utilisé un robot sous-marin pour explorer les pentes submergées de 10 monts sous-marins répartis dans la zone d’étude. Et c’est là que la magie s’est révélée. Un monde riche de biodiversité, de couleurs a été capturé en vidéo. Sur les images, on peut voir des coraux, des éponges, des oursins, des mollusques et des crustacés.

Les chercheurs ont été stupéfaits par la quantité de biodiversité qu’ils ont rencontrée au cours de l’expédition.
Alex Ingle/Schmidt Ocean Institute Les chercheurs ont été stupéfaits par la quantité de biodiversité qu’ils ont rencontrée au cours de l’expédition.

Alex Ingle/Schmidt Ocean Institute

Les chercheurs ont été stupéfaits par la quantité de biodiversité qu’ils ont rencontrée au cours de l’expédition.

Advertisement

« Nous avons largement dépassé nos espoirs lors de cette expédition », a déclaré pour Live science Javier Sellanes, biologiste marin et scientifique principal de l’expédition. « On s’attend toujours à trouver de nouvelles espèces dans ces zones reculées et mal explorées, mais les quantités que nous avons trouvées, notamment pour certains groupes comme les éponges, sont époustouflantes. »

Advertisement

Des points chauds de la biodiversité marine ?

Un travail de longue haleine attend maintenant les chercheurs. L’équipe a prélevé des échantillons de créatures et va maintenant commencer à étudier chacune d’elles pour déterminer s’il s’agit d’une nouvelle espèce. « L’identification complète des espèces peut prendre de nombreuses années », averti Jyotika Virmani, directrice exécutive de SOI. La principale raison, c’est tout simplement qu’il y a un « nombre incroyable d’échantillons » ajoute la scientifique.

Il est important de trouver et d’étudier ces imposants « points chauds biologiques » car ils peuvent « faire progresser notre connaissance de la vie sur Terre », avait déjà expliqué Jyokita Virmani juste après ces découvertes.

Advertisement

Tout n’est pas tout rose non plus. Comme souvent, l’ombre au tableau est l’activité humaine. Les chercheurs ont noté que la majorité des espèces observées vivent dans des habitats vulnérables. Les coraux et autres éponges sont par exemple totalement exposés au chalutage et l’exploitation minière en haute mer.

À voir également sur Le HuffPost :

Advertisement
Advertisement
Advertisement
Advertisement
Continue Reading

Trending