
Le patron du réseau social avait demandé lundi aux utilisateurs de Twitter de décider s’il devait rester à la tête de la plateforme, assurant qu’il se plierait au résultat.
Elon Musk a mis en doute mardi 20 décembre sur Twitter le résultat d’un sondage qu’il avait lui même initié lundi et donnant une majorité de votants en faveur de son départ de la direction de la plateforme. Devenu seul propriétaire du réseau social le 27 octobre, le milliardaire avait assuré, en lançant son sondage, qu’il se plierait à son résultat mais, dans une série de réponses à différents tweets, semble désormais estimer sur le résultat a été faussé par le vote de bots.
Le résultat du sondage, qui a compté 17 millions de participants, donnait une majorité de 57% en faveur du départ d’Elon Musk, moins de huit semaines après sa prise de contrôle du groupe pour 44 milliards de dollars. Mais selon un sondage réalisé par l’institut HarrisX, auprès de son propre échantillon d’utilisateurs de la plateforme de microblogging, donnait 61% des personnes interrogées en faveur du maintien d’Elon Musk au poste de directeur général.
«Léger problème de bots»
«Intéressant, cela semble suggérer que nous avons bien un léger problème de bots sur Twitter», a réagi Elon Musk sous le tweet de l’institut présentant ses résultats. HarrisX assure que son enquête d’opinion a été réalisée indépendamment de Twitter ou «de toute organisation liée à Elon Musk». Ce commentaire intervient après qu’Elon Musk a approuvé un tweet suggérant que son sondage avait été victime de bots. Il a aussi estimé que tout nouveau sondage serait réservé aux utilisateurs payants de Twitter.
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Dans le passé, l’homme d’affaires s’était déjà appuyé sur des sondages pour soutenir des décisions faisant débat, telle que la réactivation du compte de l’ancien président américain Donald Trump, ainsi que d’autres utilisateurs ayant été suspendus. Le résultat de son dernier sondage a entraîné dans un premier temps une hausse du titre de Tesla, dont les investisseurs sont de plus en plus critiques de l’attention accordée à Twitter depuis le rachat, au détriment du constructeur automobile estiment-ils.
Plusieurs médias américains ont assuré qu’Elon Musk s’était mis en quête d’un remplaçant, citant des sources anonymes, une information que le propriétaire de Twitter a rejeté par une simple émoticône moqueuse sur le réseau social.
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