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Health

Defibrillators: they would only be used for 10% of cardiac arrests

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In shopping malls, in schools, in amusement parks, sometimes even on the street… Automated External Defibrillators (AEDs) are almost everywhere in our daily lives, and even compulsory in certain places open to the public.

However, are they really used in the event of a heart attack? It seems like no, or at least not enough, according to the results of a new British scientific studypresented at the annual conference of the British Cardiovascular Society, in Manchester (United Kingdom).

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Drawing on data from the East of England Ambulance Service and the national network of defibrillators developed by the British Heart Foundation, the study finds that these medical devices are only used in one in ten cardiac arrests occurring in an equipped place. It is therefore not a lack of defibrillators that explains this low figure.

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Health authorities called upon to react

The researchers based themselves on the 1,649 cardiac arrests that occurred in the study area between April and September 2022. Public access defibrillators were available (less than 500 m from the cardiac arrest) in 1,302 (79%) cases, but used in only 132 (10%) of cases. The study also highlighted significant disparities in terms of equipment: there were fewer defibrillators in the most disadvantaged areascompared to the most favored and busy areas.

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The authors of the study point out that cardiac massage and the use of a defibrillator can more than double the chances of survival of a person in cardiac arrest. They invite the health authorities to review their copy, both in terms of means and distribution of defibrillators and awareness and education citizens to these life-saving devices.

On its website, the French Ministry of Health recalls that, “by decree […], anyone, even a non-physician, is authorized to use a [défibrillateur automatisé externe, ou DAE]regardless of age.” He adds that he is “essential that anyone who witnesses a cardiac arrest initiates the “chain of survival” made up of the 4 links that give victims the best chance of survival“, to know :

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  1. alert: dial 15, 18 or 112;
  2. undertake cardiac massage;
  3. use a defibrillator as early as possible and listen to the instructions it gives;
  4. and continue resuscitation attempts until help arrives.

Health

En 2024, les tarifs des hôpitaux publics vont augmenter, découvrez de combien

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Se faire soigner va coûter plus cher. Dans un entretien accordé aux Echos, le ministre délégué à la Santé Frédéric Valletoux a annoncé une modification des tarifs dans les hôpitaux publics. Pour l’année 2024, la facture va grimper de 4,3 % pour les établissements publics et privés non lucratifs et de 0,3 % pour ceux qui appartiennent au secteur privé lucratif.

« Le budget 2024 prévoit 105,6 milliards pour les établissements de santé, contre 102,5 milliards l’an dernier. On a connu il y a une dizaine d’années des tarifs en diminution, là ils augmentent, avec environ +4,3 % pour les établissements publics et privés non lucratifs et +0,3 % pour le secteur privé lucratif », a détaillé le ministre délégué à la Santé dans les colonnes du journal économique.

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Pour justifier la différence de tarifs entre le secteur et le public, Frédéric Valletoux souligne que le secteur privé a connu une forte dynamique ces dernières années. « Cela explique que ses tarifs augmentent moins vite car la régulation des tarifs dépend aussi des volumes d’activité. La croissance de l’activité du privé est forte et va logiquement soutenir les résultats financiers des établissements privés ».

Frédéric Valletoux ajoute que « le secteur privé a bénéficié d’une partie de l’aide exceptionnelle de 500 millions débloquée en début d’année par le gouvernement pour accompagner les établissements face à leurs besoins de trésorerie ». Autre annonce, celle d’un « soutien spécifique pour des segments auxquels nous souhaitons accorder une priorité, qu’il s’agisse de la médecine, la pédiatrie, les greffes, la maternité ou encore les soins palliatifs ».

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« Une faute politique »

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L’Agence France Presse rappelle que la grille des tarifs hospitaliers publics et privés pour 2024 aurait dû être publiée le 1er mars. Toutefois le gouvernement a fait voter une augmentation des dépenses de l’Assurance maladie de 3,2 % qui ne permet pas de couvrir les hausses tarifaires d’environ 10 % dont les hôpitaux estiment avoir besoin.

« Les tarifs dévolus au secteur privé, sans tenir compte de l’inflation, sont hors sol et obèrent gravement notre capacité collective à accomplir nos missions de soin dans les mois qui viennent », pointe la Fédération de l’Hospitalisation privée. Et d’ajouter : « Le gouvernement commet une faute politique en opposant les différents acteurs du système de santé. Non seulement la discrimination ne peut pas fonder une politique publique, mais surtout elle nuit gravement à la réponse aux besoins de soins des citoyens ».

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Health

à peine annoncée par Attal, la mesure fait l’unanimité contre elle

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Gabriel Attal photographié à l’Assemblée nationale le 26 mars (illustration)
JULIEN DE ROSA / AFP Gabriel Attal photographié à l’Assemblée nationale le 26 mars (illustration)

JULIEN DE ROSA / AFP

Gabriel Attal photographié à l’Assemblée nationale le 26 mars (illustration)

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POLITIQUE – Alors que le déficit dérape, et que l’État éprouve un sérieux besoin de recettes pour renflouer les caisses, Gabriel Attal a confirmé ce mercredi 27 mars l’une de ses idées phares : s’en prendre à un régime excédentaire, alors que les effets bénéfiques d’une telle mesure sur le Budget restent à démontrer. Dit autrement, une (nouvelle) réforme « globale » de l’assurance chômage, consistant à réduire la durée d’indemnisation des chômeurs.

Le projet derrière l’annonce du Premier ministre : parvenir à un « modèle social qui incite davantage à l’activité » ce qui, par effet ricochet, participera à réduire le déficit. « Si nous avions le même taux d’emploi que nos voisins allemands, nous aurions beaucoup moins de problèmes avec nos finances publiques, car nous aurions des recettes fiscales et sociales plus importantes », a-t-il fait valoir mercredi soir sur TF1, suggérant donc que le système actuel (pourtant dans le vert financièrement) entretien l’inactivité.

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Les oppositions vent debout

Sans surprise, cette piste qui risque d’aggraver les conditions de vie des moins de 50 % personnes sans emplois effectivement indemnisées, a fait bondir les oppositions. À gauche comme à droite. Patron du groupe LR à l’Assemblée, nationale, Olivier Marleix a dénoncé un « enfumage » de la part de Gabriel Attal. « En 2024 le déficit de l’État sera de 173 milliards d’euros. En 2024, l’assurance chômage sera excédentaire de 3 milliards d’euros. Où croyez-vous que le gouvernement propose un effort ? Chômeurs âgés, transports sanitaires… Oui. Train de vie de l’État… Rien », a-t-il dénoncé sur le réseau social X.

Député socialiste, Arthur Delaporte dénonce de son côté « une folie de plus » commise par l’exécutif. L’élu du Calvados en veut pour preuve le dernier rapport de la Dares (publié par des économistes du ministère du Travail), qui montre que la dernière réforme de l’assurance chômage a bien diminué le niveau de rémunération des chômeurs, mais sans pour autant avoir un effet significatif sur l’emploi.

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« Le gouvernement vous fait les poches. Les milliardaires n’ont jamais payé aussi peu d’impôts, mais le Premier ministre s’attaque aux chômeurs. Vous cotisez, ils arrosent les multinationales. Les chômeurs seront privés d’indemnités, les riches continueront de se gaver », renchérit de son côté la députée LFI Clémence Guetté, quand sa collègue écolo Sandrine Rousseau accuse Gabriel Attal et Bruno Le Maire « de détruire l’identité française plus vite que n’importe qui ».

Présidente du groupe RN à l’Assemblée, Marine Le Pen a aussi fustigé cette annonce. « La réforme de l’assurance chômage est une escroquerie qui n’a qu’un seul but : faire les poches des Français pour renflouer les comptes de l’État qui sont en déficit à cause de l’impéritie du Gouvernement. Le régime est excédentaire, il n’y a aucune nécessité à le réformer ! », s’est-elle indignée sur le même réseau social.

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« Cynisme absolu »

Cette réforme annoncée inquiète également du côté syndical. Dans la soirée, Denis Gravouil, négociateur de la CGT sur l’assurance chômage, est montée au créneau en assurant que le gouvernement veut « encore taper sur les précaires ou les chômeurs ». Même son de cloche pour la secrétaire générale du syndicat, Sophie Binet.

« L’obsession du gouvernement pour les privés d’emploi vire au trouble obsessionnel », a-t-elle dénoncé sur franceinfo, considérant que cette réforme s’inscrirait « en dehors de toute rationalité économique », puisque rien selon elle ne prouve que l’effet incitatif mis en avant par le Premier ministre. « Le régime d’assurance chômage ne peut pas être une variable d’ajustement budgétaire de l’État », a pour sa part prévenu la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon. François Hommeril , président de la CFE-CGC, a dénoncé à l’AFP un « discours populiste » au « cynisme absolu » qui « méconnaît ce que c’est la situation d’un chômeur confronté à la difficulté de retrouver un emploi », auquel « on va imposer des mesures de rétorsion comme s’il était responsable en partie ou en totalité de sa situation ».

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Et qu’en pensent les économistes ? Avant l’intervention de Gabriel Attal au 20 heures de TF1, plusieurs spécialistes doutaient à haute voix de cette réforme envisagée par l’exécutif. « D’abord, durcir les règles de l’assurance chômage, ça ne crée pas d’emplois », expliquait mardi 26 mars à franceinfo, Bruno Coquet, spécialiste des politiques du marché du travail. « Il faut toujours se demander pourquoi les chômeurs non indemnisés ne reprennent pas d’emploi. Ce n’est pas parce qu’ils sont trop indemnisés », alertait-il. En vain, puisque c’est bien la trajectoire que semble l’exécutif.

« En faisant ça le gouvernement prend le problème à l’envers. Premièrement, depuis la réforme de 2019, il n’y a quasiment plus de situations dans lesquelles le travail est moins attractif que le chômage. Deuxièmement, le vrai problème de fond est que dans ce pays, depuis quinze ans, travailler ne permet plus à la majorité des gens de changer de niveau de vie. La question est comment faire pour que le travail paye plus, et non pour que le chômage paie moins », a déploré mercredi soir auprès de L’Opinion Antoine Foucher, ex-directeur général adjoint du Medef et ancien chef de cabinet au ministère du Travail du temps de Muriel Pénicaud de 2017 à 2020.

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Cerveau : comment l’entretenir ? | Santé Magazine

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Notre cerveau garde sa faculté à fabriquer des neurones tout au long de sa vie. Encore faut-il l’entretenir ! Heureusement, il existe de nombreuses façons de l’entraîner. On vous en dit plus.

Comment booster son cerveau grâce à l’alimentation ?

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L’alimentation joue un rôle dans le fonctionnement de notre cerveau de plusieurs façons, à court terme comme à long terme. 

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Consommer du poisson deux fois par semaine

Il est recommandé de manger du poisson au moins deux fois par semaine, de préférence du saumon, des sardines et du maquereau. Ces poissons gras sont riches en oméga-3 à longue chaîne, notamment l’EPA et le DHA.

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Un taux élevé d’EPA dans le plasma sanguin est associé à un moindre risque de maladie d’Alzheimer et de dépression. L’EPA aurait un effet anti-inflammatoire, tandis que le DHA est le principal composant lipidique des neurones, explique la Dre Pascale Barberger-Gateau, épidémiologiste à l’Inserm.

Consommer des aliments riches en sélénium et en vitamine D

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Le poisson contient, par ailleurs, du sélénium, un antioxydant, et de la vitamine D, qui pourraient aussi contribuer à maintenir nos « cellules grises » en forme. Leur effet sera multiplié si l’on consomme le poisson accompagné de fruits et de légumes naturellement riches en nutriments antioxydants (vitamines C, caroténoïdes, polyphénols).

Le glucose est le principal carburant du cerveau. Il vaut mieux privilégier les sucres lents (céréales, pain complet…) qui libèrent dans le sang une dose progressive.

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Contrôler ses facteurs de risque

Le diabète, le cholestérol et l’hypertension artérielle comptent parmi les pires ennemis du cerveau. Ils ont un impact délétère sur les vaisseaux sanguins. Or un cerveau, dans lequel la circulation sanguine se fait mal, ne peut pas donner sa pleine mesure. Raison de plus pour consommer des légumes verts, riches en vitamines B, qui font baisser le taux d’homocystéine dans le sang, un acide aminé dont l’élévation est toxique pour les neurones et le système cardiovasculaire.

Comment le psychisme influe sur le cerveau et la mémoire ?

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Les émotions renforcent notre mémoire.

Elles sont un facteur-clé de la réactivation de nos souvenirs, confirme Pascale Gisquet, neurobiologiste au CNRS. Dans le cerveau, les émotions sont traitées par l’amygdale, une zone où se renforce le stockage des informations.

« Lorsqu’un souvenir est rattaché à une ‘étiquette’ émotionnelle, on s’en souvient mieux ». L’effet est le même que l’émotion soit douce ou amère. Beaucoup de gens se souviennent très précisément de ce qu’ils faisaient lorsqu’ils ont appris l’effondrement du World Trade Center, le 11 septembre 2001.

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Vivre ses émotions

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Mais si les émotions nous aident à mémoriser, il arrive parfois que le mécanisme s’emballe. Ainsi, les victimes de stress post-traumatique (après un viol, un attentat…) sont hantées par des images violentes qui tournent en boucle dans leur tête. De même, il arrive qu’une émotion trop intense bloque totalement les souvenirs, provoquant une amnésie traumatique.

L’actrice Annie Duperey a raconté dans un livre comment le souvenir du décès de ses parents, auquel elle a assisté, lui est revenu par bribes après des années d’amnésie, ajoute Pascale Gisquet.

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Soigner sa dépression et son anxiété

Un stress chronique perturbe le fonctionnement du cerveau. L’imagerie cérébrale montre que chez les personnes déprimées ou anxieuses, l’hippocampe (aire cérébrale dédiée à la mémoire) est atrophié.

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De même en cas de dépression, le cortex préfrontal (zone de la planification et de la prise de décision) tourne au ralenti. Les médicaments aident à sortir de cet état. Tous les antidépresseurs augmentent les taux des molécules chimiques (neuromédiateurs) qui facilitent le dialogue entre les neurones. Peu à peu, les facultés cognitives se rétablissent. Parmi les anxiolytiques, seules les benzodiazépines peuvent perturber la mémoire, mais de manière transitoire.

Comment stimuler son cerveau grâce à l’activité physique ?

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Il est avéré que la pratique du sport a de nombreux effets positifs sur le cerveau.

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Avoir une activité physique régulière

Des études ont montré que les personnes actives physiquement toute leur vie perdent moins de tissu cérébral à un âge avancé et leurs performances cognitives sont meilleures. Des chercheurs du Massachusetts General Hospital ont peut-être trouvé la raison de ce lien bénéfique entre activité physique et prévention du déclin cognitif (source 1). Ces derniers affirment qu’une hormone appelée « irisine » a la capacité de stimuler les avantages cognitifs de l’exercice. L’étude menée auprès de plusieurs souris révèle que l’irisine, sécrétée par les muscles pendant l’exercice, pourrait être une thérapeutique efficace pour traiter les déficits du cerveau résultant de la maladie d’Alzheimer…

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Passer le plus de temps possible en extérieur

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La marche dans la nature est un loisir que des chercheurs de l’Institut Max Planck encouragent à pratiquer tant ses bienfaits sur le cerveau sont nombreux. Leur étude publiée en juillet 2021 (source 2) montre en effet que cette habitude a un effet positif non seulement sur le bien-être général grâce à l’exposition au soleil, les heures de temps libre et l’activité physique, mais aussi sur la structure cérébrale. Selon les chercheurs, « ce constat confirme les effets positifs de la marche sur la santé et les prolonge par des effets positifs concrets sur le cerveau ». Sur la base de ces résultats, ils se prononcent pour la prescription de promenades en extérieur car elles pourraient être un moyen utile de contrer ces altérations neuronales et d’améliorer l’humeur.

Comment faire travailler son cerveau au quotidien ?

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Le cerveau donne sa pleine mesure quand il est confronté à de nouveaux problèmes et qu’il doit s’adapter. Il est essentiel de ne jamais arrêter d’apprendre. Faire les devoirs avec ses enfants est, par exemple, un bon moyen de mobiliser vos méninges, tout en révisant vos connaissances. Mais vous pouvez aussi prendre des cours du soir, apprendre une nouvelle langue, voyager…

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Faire des jeux, exercices et mots croisés pour muscler son cerveau

Selon un chercheur, jouer régulièrement à des jeux cérébraux (mots croisés, mots fléchés, etc.) aiderait à garder sa mémoire et à conserver une pensée claire. Une solution simple pour se protéger du déclin cognitif. Et pas question de réserver ces activités aux personnes âgées. Jouer à ce type de jeux dès le plus jeune âge aiderait à préparer le terrain pour éviter de développer des problèmes cérébraux. En entraînant son cerveau, il est alors possible de développer une plasticité des neurones.

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« Mon idée à propos de ces types de jeux de mots est que si vous les appréciez et qu’ils vous lancent un défi, vous ne pouvez donc pas le faire en pilote automatique, vous devez vraiment y penser, alors cela apporte un bon objectif en termes de soutien de la santé du cerveau pour toute la vie », assure la Dre Jessica Caldwell, neuropsychologue à la Cleveland Clinic citée par le Daily Mail (source 3).

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Pour une meilleure mémorisation, privilégiez le papier aux écrans

Tel est le constat dressé par une équipe de chercheurs de l’université de Tokyo dans une étude parue en mars 2021 (source 4). Celle-ci révèle que l’écriture sur du papier plutôt que via une tablette ou un smartphone peut conduire à une plus grande activité cérébrale lorsqu’il s’agit de se souvenir d’informations une heure plus tard. Et ce grâce aux informations complexes, spatiales et tactiles associées à l’écriture à la main sur du papier.

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« En fait, le papier est plus élaboré et plus utile que les documents électroniques parce qu’il contient plus d’informations uniques pour un meilleur rappel de la mémoire », explique le Pr Kuniyoshi L. Sakai, qui a mené l’étude. « Notre message à retenir est d’utiliser des cahiers en papier pour les informations que nous devons apprendre ou mémoriser. » En clair, les cahiers en papier permettent de visualiser des informations spatiales plus complexes que le « papier » numérique, qui est uniforme, n’a pas de position fixe et disparaît lorsque l’utilisateur ferme son application.

Comment entraîner son cerveau grâce à la méditation ?

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Nul besoin de s’adonner à la pratique de la méditation pendant des années pour en voir les bienfaits. Selon une étude scientifique parue en 2021 dans la revue Scientific Reports (source 5), huit semaines de pratique, à raison de 10 à 15 minutes cinq fois par semaine, suffiraient à modifier des schémas cérébraux et à améliorer les capacités d’attention.

Plus précisément, ces huit semaines de méditation avaient suffi à augmenter la vitesse de commutation entre les deux états de conscience du cerveau. Il s’agit du « réseau en mode par défaut », qui est actif lorsque le cerveau est éveillé et au repos, comme lorsque l’on rêvasse, tandis que l’autre est appelé « réseau d’attention dorsal », qui est sollicité lors des tâches demandant beaucoup d’attention. L’étude montre ainsi que la méditation améliore la connexion cérébrale entre et au sein de ces deux réseaux cérébraux, ce qui indique que cette pratique pourrait aider à passer plus rapidement et plus efficacement d’un état de rêverie à un état de concentration intense.

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Désormais, les chercheurs s’attèlent à étudier les effets de la méditation sur le cerveau de personnes plus âgées, car ils estiment possible que cette pratique améliore les performances cognitives de patients atteints d’Alzheimer.

Garder un sommeil de bonne qualité

Pendant le sommeil, le cerveau consoliderait les connaissances acquises dans la journée. Ainsi, l’hippocampe pourrait transférer les informations nouvelles vers d’autres aires cérébrales, afin qu’elles soient stockées à long terme. En toute logique, le manque de sommeil perturbe cette belle mécanique.

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Cuisine, lecture, marche, socialisation : il faudrait varier ses activités

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Des mots croisés contre la démence, oui mais pas seulement. Selon une étude publiée en 2021 dans la revue Aging (source 6), davantage que de se lancer à corps perdu dans un seul hobby, il vaudrait mieux varier ses activités pour réduire son risque de démence. Exercice physique, socialisation, jardinage et/ou cuisine seraient ainsi une bonne combinaison de passe-temps à adopter dans le but de réduire son risque de déclin cognitif passé 65 ans.

L’étude a ici examiné les données de santé issues du National Institute of Aging du Canada, et a inclus 3 210 participants âgés de 65 à 89 ans. Tous ont été interrogés à propos de la fréquence à laquelle ils s’adonnaient à diverses activités. Les activités comprenaient la cuisine, la pâtisserie, la lecture, les jeux de cartes, la marche durant 20 minutes, la socialisation avec la famille ou des amis.

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En recoupant ces données aux diagnostics de démence, les chercheurs ont observé une association significative entre diversité des activités pratiquées et risque de survenue d’une démence. Ils ont observé que l’importance de varier ses activités augmentait avec l’âge, tandis que l’importance de facteurs plus « anciens », tels que l’éducation et la mémoire de base.

« Les scientifiques pensaient que la génétique était le principal facteur influençant la santé cognitive, mais nos résultats montrent le contraire. Avec l’âge, votre choix d’activités quotidiennes est plus important que votre génétique ou vos compétences cognitives actuelles », a assuré le Pr Sylvain Moreno, co-auteur de l’étude dans un communiqué (source 7).

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Health

Pol-Henri Dieu réagit à son élimination du concours

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Pol-Henri Dieu réagit à son élimination
Julien THEUIL / M6 / Julien THEUIL / M6 Pol-Henri Dieu réagit à son élimination

Julien THEUIL / M6 / Julien THEUIL / M6

Pol-Henri Dieu réagit à son élimination

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TÉLÉVISION – Il n’aura pas réussi à prendre les manchettes. Après avoir intégré « Top Chef 2024 » avec la veste de candidat solitaire, Pol-Henri Dieu a tenté de gagner à nouveau sa place dans une brigade. Malheureusement pour le candidat belge, cette nouvelle opportunité n’a pas été concluante. Il a été définitivement éliminé du concours culinaire de M6 diffusé ce mercredi 27 mars.

Pour le second épisode de la brigade cachée, Pol-Henri, surnommé « Popol », s’est retrouvé face à Thibault et Pierre-Pascal. Tous trois se sont affrontés sur un grand classique de la gastronomie française : la cuisson façon Wellington. Malgré un tartare de bœuf salué pour sa prise de risque et ses goûts, Pol-Henri n’a pas réussi à convaincre le chef étoilé Pierre Gagnaire et le critique gastronomique François-Régis Gaudry.

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Après son élimination, il a accepté de répondre aux questions du HuffPost:

Le HuffPost : Quelles étaient vos motivations pour participer au concours ? 

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Ça faisait trois ans qu’on se tournait autour avec la production. La première année, je ne pouvais pas, car j’avais l’ouverture d’un restaurant. La deuxième année, ils avaient déjà les participants nécessaires. Cette année, j’ai pris les devants et je les ai appelés. Je leur ai dit que j’étais partant. Ils m’ont demandé de m’inscrire et de faire toutes les étapes de présélection. Même si je connaissais déjà certains anciens candidats, je n’ai pas voulu leur demander des conseils. Je voulais être à la même échelle que tout le monde et éviter qu’on me dise que j’ai été pistonné.

Aviez-vous quelques appréhensions avant de débuter le tournage ? 

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Je pense que ce que j’appréhendais le plus, c’était les caméras. Il faut faire attention à tout ce qu’on fait, car on va être regardé à la télévision. Ça met forcément une pression en plus. Il faut savoir qu’il n’y a pas que les caméras. Il y a aussi le journaliste qui nous pose beaucoup de questions pendant les épreuves. C’est assez déstabilisant. Pour la première épreuve, il faut s’habituer et apprendre à gérer tout ça en plus de sa cuisine.

« J’ai préféré jouer la carte de la sécurité »

Revenons justement à la première épreuve du concours autour de la poire. Vous optez pour la simplicité « pour éviter de (vous) mettre des bâtons dans les roues ». Pourquoi ?

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Je suis parti du principe que je devais faire quelque chose que j’ai un peu l’habitude de faire, pour être sûr de réussir cette épreuve dans les temps. Lors de la première épreuve, on ne sait pas trop à quoi s’attendre, ni comment ça va se passer. Donc j’ai préféré jouer la carte de la sécurité, pour me lâcher un peu plus pour les autres défis.

Sur l’épreuve suivante, vous intégrez le concours en tant que candidat solitaire. Qu’avez-vous ressenti à ce moment-là ? 

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J’étais très content de réussir cette épreuve et d’obtenir un coup de cœur avec mon assiette de rouget. Ça ne m’a absolument pas dérangé d’être candidat solitaire. Au contraire, ça nous dit que rien n’est perdu et qu’il va falloir donner plus que les autres pour récupérer des manchettes.

Si vous aviez pu intégrer une brigade, quel aurait été votre choix ?

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Je n’avais pas spécialement de préférence. Je trouve que c’était plus facile de choisir une brigade et un chef les années précédentes. Là, avec 3 chefs d’équipe, le choix aurait été plus compliqué. J’aurais été ravi de pouvoir intégrer n’importe quelle brigade.

Au tout début de l’épreuve, on vous voit vous tromper de porte pour aller au garde-manger. Que s’est-il passé ?

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Il faut savoir que je découvrais les cuisines de Top Chef sur cette épreuve. Je ne savais pas trop où il fallait passer pour aller au garde-manger. Donc je me suis dirigé où j’ai pensé qu’était le bon endroit (rires).

« Je suis fier de faire partie de la famille Top Chef »

Comment avez-vous réagi en recevant l’appel de Pierre Gagnaire ?

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J’étais choqué. Au début de son appel, il ne bouge pas. Je ne savais pas si c’était une image ou si c’était vraiment lui. Au bout de 10 secondes, il me dit bonjour et là, j’ai compris que c’était bien lui. J’ai trouvé ça incroyable d’avoir cette deuxième chance. On va dire qu’on s’attendait à ce que la brigade cachée revienne cette année. Mais bon, les jours passent et je n’avais pas de nouvelles de la production. Franchement, le jour où j’ai reçu cet appel, je me disais juste avant que c’était terminé.

Avez-vous des regrets sur votre dernière assiette dans la brigade cachée ?

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Oui et non. C’est passé, donc il ne faut pas regretter. C’est sûr qu’avec du recul, on se dit qu’on aurait pu faire d’une autre manière. Mais bon, si on ne vit que de ça, on arrête de vivre. Il faut vraiment accepter les choses comme elles sont, c’est le jeu.

Que retenez-vous de votre participation ?

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Je pense que ce n’est pas donné à tout le monde de participer à un concours comme Top Chef. Je suis très content et en même temps très triste de partir. Comme je l’ai dit, on a parfois l’impression de sortir trop tôt. C’était une expérience magnifique et je suis fier de faire partie de la famille Top Chef.

Quels sont maintenant vos projets futurs ?

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C’est un gros point d’interrogation pour le moment. Pour l’instant, je suis toujours chef consultant. J’aimerais vraiment me lancer comme chef à domicile pour des groupes de 10 à 15 personnes maximum. Être en contact avec les clients, leur préparer la cuisine que j’ai envie de faire et de partager quelque chose de fort avec eux. Peut-être qu’un jour, j’aurais un petit grain de folie qui me donnera envie d’avoir mon propre établissement. Mais pour le moment, ce n’est pas mon objectif.

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Health

Comment éviter d’avoir la maladie d’Alzheimer ?

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La maladie d’Alzheimer est sans doute l’une des principales préoccupations de santé publique à travers le monde. Étant donné le vieillissement de la population, la gestion de cette maladie débilitante est en effet un défi majeur pour les personnes concernées, pour leur famille, et plus généralement, pour les systèmes de santé… Comme nous l’explique la Dre Maï Panchal, directrice générale et scientifique de la Fondation Vaincre Alzheimer, il n’y a pas de solution miracle pour contrer cette maladie neurodégénérative. Néanmoins, il est possible d’agir sur certains facteurs de risques pour espérer éviter ou retarder l’apparition des premiers symptômes. 

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Difficile d’anticiper Alzheimer…

Pour rappel, la maladie d’Alzheimer se caractérise par une perte progressive des capacités cognitives et de la mémoire. Les personnes concernées présentent une confusion, une désorientation dans le temps et dans l’espace, des troubles du langage, des difficultés motrices et parfois des changements de personnalité plus ou moins importants en fonction du stade de leur maladie. En cause ? L’accumulation anormale de deux protéines dans le cerveau : la protéine amyloïde (ou peptide bêta-amyloïde) et la protéine Tau. 

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« Bien que de nombreux progrès aient été réalisés, il reste encore beaucoup à apprendre sur la façon dont la maladie se développe et progresse », prévient la Dre Panchal. Autrement dit, il n’est pas possible de savoir quand, de quelle manière et à quelle vitesse elle frappera.

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Une combinaison de facteurs complexe

Dans la grande majorité des cas, la maladie d’Alzheimer est multifactorielle : elle est liée à une combinaison de facteurs tels que le vieillissement (la maladie se développe généralement après 65 ans), la génétique (les personnes porteuses de la version ApoE4 du gène ApoE ont plus de risque de développer la maladie d’Alzheimer) et l’environnement (l’alimentation, la sédentarité, la stimulation cognitive, etc.).

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S’il n’est pas possible de ralentir le temps ou de retenter sa chance à la loterie génétique, il est possible d’agir sur les différents facteurs de risques relatifs à notre environnement : « Prévenir les facteurs de risque modifiables tout au long de sa vie – même lorsque l’on souffre de la forme héréditaire de la maladie (moins d’1 % des cas) – permet d’éviter ou de retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer », assure la Dre Maï Panchal.

Selon les études les plus récentes, 40 % des cas de maladies d’Alzheimer pourraient même être évités grâce à une prévention adaptée et à la prise en compte de facteurs de risque modifiables tels que la sédentarité, le tabagisme, l’alcoolisme, l’hypertension artérielle, le diabète, l’hypercholestérolémie, l’obésité, les traumatismes crâniens, le manque de sommeil, la dépression, la pollution de l’air, un faible niveau d’éducation et de stimulation mentale, un faible niveau de dépense physique et le manque de liens sociaux ou amicaux.

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En résumé, il n’existe pas de solution miracle pour se prémunir totalement contre la maladie d’Alzheimer, mais un grand nombre de gestes quotidiens permettent de diminuer les risques. Dre Maï Panchal, directrice générale et scientifique de la Fondation Vaincre Alzheimer.

Il n’y a pas d’âge pour commencer à prévenir la maladie !

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Il existe une forme héréditaire de la maladie, aussi dite familiale, qui peut se manifester dès la quarantaine, voire dès la trentaine chez les personnes concernées. Mais dans la grande majorité des cas, les premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer se manifestent après l’âge de 65 ans. Cela dit, certaines personnes peuvent souffrir d’une forme précoce de la maladie et présenter les premiers symptômes d’alerte avant 65 ans alors qu’elles ne souffrent pas de la forme héréditaire de la maladie.

Comme le rappelle la fondation Vaincre Alzheimer, la maladie d’Alzheimer se développe lentement et silencieusement : le processus biologique à l’origine de la destruction des neurones commence à se mettre en place 20 à 25 ans avant l’apparition des premiers symptômes. Ces derniers se manifestent en effet au bout d’un certain temps, lorsque les lésions cérébrales commencent à être nombreuses. D’où l’importance de ne pas attendre la soixantaine pour prendre de bonnes résolutions pour votre santé !

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Adoptez une alimentation équilibrée

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Maintenir un poids de santé stable et adopter une alimentation variée et équilibrée permet de réduire significativement le risque de développer la maladie d’Alzheimer. Dans la mesure du possible, optez pour un régime qui combine le régime méditerranéen et le régime DASH, conseille la Dre Panchal. Privilégiez des aliments riches en nutriments essentiels, tels que les fruits, les légumes verts, les grains entiers, les protéines maigres (comme les poissons, les légumineuses et les volailles), les noix et les graines. Limitez la viande rouge, les produits laitiers et les produits transformés ou riches en sucres ajoutés. Préférez l’huile d’olive au beurre ou à la margarine, assurez-vous de boire suffisamment d’eau tout au long de la journée, etc.

À noter : contrairement à ce que l’on peut parfois entendre, la prise d’oméga-3, de vitamine B, de vitamine D, de vitamine E ou d’antioxydants sous forme de compléments alimentaires ne diminue pas le risque de maladies neurocognitives (source 1). C’est plutôt la variété du régime alimentaire et la combinaison des différents nutriments issus de l’alimentation qui auraient un effet protecteur pour notre cerveau. Il est donc recommandé de consommer des aliments riches en oméga-3, en vitamines B, D, E ou en antioxydants, plutôt que d’opter pour des compléments alimentaires !

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Par ailleurs, aucune étude n’a encore démontré l’utilité de l’huile de coco, du ginkgo biloba ou encore du vin rouge (polyphénols) pour réduire le déclin cognitif et prévenir l’apparition de la maladie d’Alzheimer ou ralentir son évolution.

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Quels aliments privilégier pour se protéger de la maladie d’Alzheimer ?

Comme indiqué ci-dessus, privilégiez les fruits et légumes riches en antioxydants qui luttent contre les radicaux libres. Misez principalement sur des légumes à feuilles vertes comme les épinards ou le chou frisé. Les légumineuses comme les lentilles, les pois chiches ou encore les haricots sont aussi intéressantes. Côté fruit, les baies (en particulier les bleuets, les myrtilles, les fraises et les framboises) sont souvent mises en avant pour leurs bienfaits.

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Pour ce qui est des poissons, privilégiez les poissons gras tels que le saumon, le maquereau, le thon et les sardines. Riches en acides gras oméga-3, ils peuvent aider à réduire l’inflammation et à améliorer la fonction cognitive. Les grains entiers, tels que le riz brun, l’avoine, le quinoaet le blé entier, sont riches en fibres et en nutriments bénéfiques pour le cerveau, comme la vitamine E, le magnésium et les antioxydants.

Enfin, les amandes,les noix de cajou, les noisettes,les graines de lin et les graines de chia sont particulièrement riches en graisses saines, en protéines et en antioxydant capables de soutenir la fonction cognitive.

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Pratiquez une activité physique régulière

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L’activité physique régulière et soutenue (au moins 30 minutes d’exercice modéré à intense par jour) réduit bel et bien le risque de développer la maladie d’Alzheimer – et peut même ralentir l’évolution de la maladie lorsqu’elle s’est déclarée. Dans le détail :

  • elle améliore la santé cardiovasculaire et favorise la circulation sanguine – y compris au niveau du cerveau ;
  • elle réduit l’inflammation chronique délétère dans tous le corps, y compris dans le cerveau ;
  • elle stimule la croissance de nouvelles cellules cérébrales (neurogenèse) et favorise la formation de connexions entre ces cellules (ce qui améliore la plasticité cérébrale) ;
  • elle permet de réduire le stress et l’anxiété qui peuvent potentiellement augmenter le risque de tomber malade ;
  • et elle améliore la fonction cognitive à long terme : aussi bien la mémoire que l’attention ou la capacité de raisonnement.  

Toutes les études confirment que les personnes qui pratiquent une activité physique modérée ou élevée réduisent d’environ 30 % leur risque de développer une maladie neurocognitive par rapport à celles qui n’en pratiquent que très peu, indique la Fondation Vaincre Alzheimer (source 1).

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Quels sports privilégier ?

Tous les sports sont efficaces pour prévenir l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Idéalement, privilégiez des activités douces qui demandent de la coordination et de la concentration, comme :

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  • la marche à pied,
  • la natation,
  • le cyclisme,
  • le yoga,
  • le tai chi,
  • la danse,
  • etc.

« Participer à des sports d’équipe comme le football, le basketball, le tennis ou le volleyball, peut aussi avoir des bienfaits sur la santé physique et mentale ! », souligne la Dre Panchal. Et d’ajouter : « L’essentiel est de trouver un sport qui vous plaît, qui est adapté à votre condition, à votre niveau, et que vous pouvez pratiquer à votre rythme sur le long terme ».

N’hésitez pas à chercher un(e) partenaire qui vous accompagnera à chaque séance, ou à vous tourner vers des clubs sportifs et autres associations qui vous permettront de rencontrer de nouvelles personnes et d’entretenir des relations stimulantes. Par ailleurs, si votre état de santé le permet, prenez l’habitude de privilégier les escaliers et de vous déplacer autant que possible à pied ou en vélo.

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Stimulez le plus possible votre cerveau

Vous l’aurez compris, bouger son corps ne suffit pas à prévenir la maladie d’Alzheimer : il faut aussi bouger son cerveau ! « Nous venons au monde avec une réserve cognitive qui ne cesse de s’enrichir tout au long de notre vie. Et plus cette réserve est élevée, plus elle résiste au lésions cérébrales caractéristiques de la maladie d’Alzheimer », explique la Dre Panchal.

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Plusieurs activités de loisir s’offrent donc à vous pour stimuler votre « capital cérébral » …

  • Suivez des cours ou des conférences qui vous intéressent ;
  • Lisez régulièrement des journaux ou des livres et choisissez des sujets variés pour maintenir votre esprit actif et curieux.
  • Apprenez à jouer d’un nouvel instrument ou à chanter ;  
  • Remettez-vous à une langue étrangère ou découvrez-en une nouvelle ;
  • Mettez-vous en cuisine et découvrez de nouvelles recettes ;
  • Lancez-vous dans la botanique ou le jardinage ;
  • Faites vos premiers pas dans l’artisanat apprenez la poterie, la peinture, la couture, etc.
  • Misez sur des quizz de culture générale, des jeux de réflexion et d’énigmes comme des casse-têtes, des mots croisés, des mots fléchés ou de sudokus, sans oublier les jeux de plateaux et les jeux de cartes.
  • Pratiquez des techniques comme la méditation et la pleine conscience pour améliorer votre concentration, réduire votre stress et améliorer votre santé mentale.

Apprenez à gérer votre stress au quotidien

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Le stress chronique peut avoir un impact négatif sur la santé de notre cerveau et augmenter le risque de développer la maladie d’Alzheimer. Apprendre à le gérer est donc indispensable ! Pour cela, pratiquez des techniques de gestion du stress telles que la méditation, le yoga, la respiration profonde ou la visualisation. Comme indiqué ci-dessus, l’activité physique régulière est aussi une façon très efficace de réduire le stress : en libérant des endorphines, elle apaise le système nerveux et limite les tensions.

Organisez votre temps de manière efficace en établissant des priorités, en planifiant vos tâches et en évitant la procrastination pour réduire le sentiment d’urgence et le stress associé aux délais serrés. Pensez aussi à prendre des pauses régulières tout au long de la journée pour vous détendre et vous ressourcer : faites une courte promenade, écoutez de la musique relaxante, ou pratiquez des exercices de stretching pour relâcher les tensions physiques et mentales.

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Autre conseil qui a son importance : définissez des limites et apprenez à dire non aux demandes excessives ou non prioritaires. Priorisez vos tâches et concentrez-vous sur ce qui est vraiment important pour vous au quotidien, en déléguant ou en refusant les engagements qui ajoutent du stress inutile à votre vie. Dans cette optique, faites le tri dans vos relations et délestez-vous des personnes toxiques de votre entourage.

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Efforcez-vous de maintenir des relations de qualité

Les années passant, de nombreuses personnes âgées se retrouvent malheureusement seules et isolées. Or l’isolement et la solitude sont extrêmement néfastes pour notre bien-être mental, émotionnel et cognitif, souligne la Dre Panchal. Et de préciser : « Le contact et les échanges avec le cercle familial, amical et relationnel sont indispensables pour notre cerveau. Abandonner toute vie sociale limite les stimulations cognitives et augmente donc le risque de développer une maladie neurocognitive ».

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Entretenez des liens avec vos ami(e)s et n’hésitez pas à renouveler votre cercle social en vous renseignant sur les activités collectives proposées par votre municipalité ou par des associations privées. « Certains organismes proposent des rencontres régulières en lien avec les langues, la littérature, la cuisine, l’informatique, le théâtre, etc. », note la Dre Panchal. Vous rencontrerez ainsi d’autres personnes qui partagent vos centres d’intérêts ou vos valeurs et avec qui vous pourrez échanger. Autre alternative : proposez-vous comme bénévole dans une association.

En résumé, il est important de cultiver des relations sociales positives et de qualité en investissant du temps et de l’énergie dans les amitiés et les liens familiaux qui en valent la peine. Planifiez régulièrement des rencontres avec des amis, participez à des activités de groupe ou impliquez-vous dans des communautés ou des clubs qui partagent vos intérêts. Même des interactions simples, comme un appel téléphonique rapide ou un échange de messages, peuvent renforcer vos liens et enrichir votre vie quotidienne !

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Prenez soin de votre sommeil et dormez suffisamment

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Au risque de vous surprendre, la qualité de votre sommeil impacte la santé de notre cerveau et la consolidation de notre mémoire. « Un sommeil de qualité est essentiel pour maintenir une bonne santé mentale et cognitive, mais aussi pour réduire le risque de développer une maladie neurodégénérative », confirme la Dre Panchal.  

Au cours de la nuit, notre cerveau se régénère et consolide les souvenirs, ce qui est essentiel pour une bonne fonction cognitive. Un sommeil de qualité permet aussi d’évacuer les toxines accumulées dans le cerveau pendant la journée, notamment les protéines bêta-amyloïdes. « Bien dormir permet donc d’améliorer sa mémoire et sa concentration, mais aussi de réduire son stress et de mieux régulier son humeur », insiste l’experte.

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Bon à savoir : ce n’est pas parce que l’on dort longtemps que l’on dort bien ! Pour optimiser la qualité de votre sommeil, établissez une bonne routine de sommeil :

  • Couchez-vous et levez-vous à des heures régulières, aussi bien la semaine que le week-end.
  • Établissez un couvre-feu numérique pour limiter votre exposition à la lumière bleue des écrans au moins une heure avant le coucher.
  • Créez un environnement propice au sommeil en réduisant les sources de lumière, en régulant la température et en limitant les sources de bruit.
  • Évitez les stimulants tels que la caféine et la nicotine avant le coucher.
  • Ne pratiquez pas d’activité physique intense en fin de journée, car cela pourrait retarder votre endormissement.
  • Et si vous avez des problèmes de sommeil persistants, consultez un professionnel de santé pour obtenir des conseils et un traitement approprié.

Prévention : consultez régulièrement votre médecin et passez les examens nécessaires

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« Pour éviter l’apparition de la maladie d’Alzheimer, faites-vous suivre régulièrement par votre médecin : suivez ses recommandations et passez les contrôles de santé nécessaires en fonction de votre âge, de vos antécédents médicaux et de vos facteurs de risque personnels », recommande la Dre Panchal.

Votre médecin peut vous aider à identifier et à anticiper les facteurs de risque, mais il peut aussi vous faire passer des évaluations cognitives pour détecter tout signe précoce de déficit cognitif ou de déclin de la mémoire. Sans oublier que les consultations et examens de routine peuvent être l’occasion de dépister une hypertension artérielle, un diabète ou une hypercholestérolémie à temps et de les prendre en charge pour limiter les dégâts.

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Et l’experte d’insister : « Il faut absolument prendre en charge les risques cardiovasculaires, mais aussi faire corriger sa vision et son audition si besoin, pour limiter l’isolement et continuer à pouvoir stimuler son cerveau. En intégrant ces différents conseils dans votre vie quotidienne, vous réussirez à protéger la santé de votre cerveau et à maintenir une qualité de vie optimale à long terme ».

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En vidéo : le témoignage de Lise, 81 ans, ambassadrice de la Fondation Vaincre Alzheimer

Nota Bene : cet article liste les différentes mesures de prévention primaire qui peuvent permettre d’éviter ou de retarder la survenue de troubles cognitifs. Ces mesures ne doivent pas être confondues avec les mesures de prévention secondaires qui s’appliquent aux personnes déjà diagnostiquées dont l’état se dégrade progressivement ! 

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Health

Sophia Chikirou rejoint des comptes complotistes qui ne comprennent rien à ces offres d’emploi

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Sophia Chikirou, photographiée à l’Assemblée nationale en février (illustration)
LUDOVIC MARIN / AFP Sophia Chikirou, photographiée à l’Assemblée nationale en février (illustration)

LUDOVIC MARIN / AFP

Sophia Chikirou, photographiée à l’Assemblée nationale en février (illustration)

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POLITIQUE – Ce n’est un secret pour personne « l’Armée de Terre recrute », comme on peut l’entendre à longueur de spots, ou le lire sur certains panneaux publicitaires. Précisément, 16 000 postes sont à pourvoir selon le site spécialement consacré aux offres mises en ligne par le ministère des Armées. Or, pour certains acteurs de la désinformation en ligne, dont le compte X Zoé Sagan (affichant près de 200 000 abonnés), il s’agit d’une preuve que l’État s’apprête à envoyer des « chômeurs en Ukraine ».

À l’appui, une annonce intitulée « Combattant Engins Blindés », et dans laquelle la « mission » correspondant au poste évoque « la destruction des véhicules blindés ennemis par l’utilisation des différentes armes de l’unité ».

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« Refusez la guerre »

Une interprétation partagée la députée LFI de Paris Sophia Chikirou, qui a partagé ce mercredi 27 mars sur son compte X une annonce similaire. « Qui est prêt à aller sur le front pour 1970 euros bruts par mois ? Cette offre est publiée dans de nombreux départements. L’État crée des emplois avec la guerre. Citoyens français : n’allez pas mourir pour des industriels ! Refusez la guerre ! Ne répondez pas ! », a dénoncé la parlementaire, en publiant une capture d’écran de l’offre et un lien vers l’annonce.

Or, premier problème, personne ne va « sur le front » pour 1970 euros brut, comme le croit Sophia Chikirou. Puisque, comme ceci est pourtant mentionné dans l’annonce qu’elle partage, une opération extérieure (dite Opex dans le jargon militaire) enclenche une rémunération jusqu’à 2,5 fois supérieure à ce que perçoit le militaire lorsqu’il demeure dans son régiment sur le territoire national. Ce qui, ici, donnerait un traitement de près de 5 000 euros bruts au soldat concerné.

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L’armée en manque de 2000 militaires, au moins

Vient ensuite l’assertion suivante : « l’État crée des emplois avec la guerre ». Ce qui laisse entendre que ce plan de recrutement est à lire à l’aune de la déclaration d’Emmanuel Macron, pour qui rien ne devrait être exclu dans le cadre du soutien à l’Ukraine, envoi d’hommes compris. Pourtant, il s’agit seulement de répondre aux carences de l’armée française. Fin 2023, la Grande Muette accusait un déficit estimé entre 2 000 et 2 500 militaires.

« Le phénomène ne concerne pas seulement la France. La Bundeswehr ou l’US Army rencontrent elles aussi des difficultés. En Allemagne, les recrutements sont en recul de 7 %, selon une information du Spiegel. Aux États-Unis, l’armée a raté ses objectifs de 25 % en 2022 laissant 15 000 places vacantes », notait Le Figaro au mois d’octobre. Raison pour laquelle, effectivement, le site de France Travail (ex-Pôle emploi) relaie de nombreuses offres portant la mention « combattant » ou « militaire du rang » ou autres « opérateurs défense ».

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Puisqu’il s’agit seulement de rattraper les besoins en la matière, fixés par la Loi de programmation de militaire votée par le Parlement à l’été 2024, souhaitant « améliorer l’attractivité de ses métiers et la fidélisation des personnels dans un contexte de fortes tensions sur ses ressources humaines ». Pourtant parlementaire, Sophia Chikirou semble découvrir ces annonces, puisqu’elle s’étonne dans un second tweet : « encore une offre, Combattant infanterie ».

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Health

Syndrome de Marfan : tout savoir sur cette maladie rare

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Définition : qu’est-ce que le syndrome de Marfan ?

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Le syndrome de Marfan aussi appelé maladie de Marfan est une maladie génétique héréditaire rare qui affecte environ 12 000 personnes en France. 

La mutation génétique causale entraîne la production d’une protéine défectueuse. Ces anomalies sont responsables de la production d’un tissu conjonctif de mauvaise qualité. Résultat, les malades peuvent connaître des troubles très diversifiés aussi bien sur les plans cutanés et musculosquelettiques (scoliose, grande taille) que sur les plans ophtalmologiques (ectopie du cristallin), cardiaques (dilatation de l’aorte) ou encore pulmonaires. 

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la maladie apparaît très progressivement dès l’enfance. Néanmoins, le diagnostic est rarement réalisé avant l’âge de 5 ans. Au final, cette pathologie atteint aussi bien l’adulte que l’enfant et les deux sexes sont également affectés, sans distinction d’origine géographique ou ethnique. 

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Quelles sont les causes de la maladie de Marfan ?

Le syndrome de Marfan est la conséquence d’une mutation génétique d’origine héréditaire. La mutation en cause concerne le gène FBN1 localisé sur le chromosome 15. Attention, chez certains malades aucune mutation génétique n’est retrouvée (forme idiopathique). 

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Le gène FBN1 code pour une protéine responsable de l’organisation des fibres d’élastine du tissu conjonctif qui soutient nos organes. Dans le cas du syndrome de Marfan, la fibrine est altérée et le tissu conjonctif est de mauvaise qualité, ce qui explique l’apparition des symptômes. 

Il est à noter qu’il existe des mutations génétiques responsables de syndrome dont les manifestations sont proches du syndrome Marfan. Nous parlons de syndromes apparentés. C’est le cas par exemple du syndrome de Loeys-Dietz, de la maladie d’Erdheim, du syndrome de Barlow, du syndrome de Shprintzen-Goldberg… 

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Transmission : une maladie génétique héréditaire

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Le syndrome de Marfan est une maladie héréditaire qui se transmet d’une génération à l’autre selon le mode autosomique dominant.

Le terme autosomique signifie que le gène impliqué ne se situe pas sur un chromosome sexuel ce qui explique que la maladie puisse toucher pareillement les hommes et les femmes.

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Le terme dominant, signifie qu’il suffit que seulement un seul chromosome (sur les deux au sein d’une paire de chromosomes) soit porteur du gène muté pour que l’individu soit malade. 

Plus concrètement, lorsqu’un des deux parents est malade (et donc porteur de la mutation), il y a 50% de chance pour que son enfant soit aussi malade quel que soit son sexe. 

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À noter que dans 1 cas sur 3, la mutation génétique n’est pas retrouvée chez les parents de l’enfant malade. Cette nouvelle mutation (mutation de novo) s’est produite de façon accidentelle lors de la formation des cellules reproductrices d’un des deux parents. Dans ce cas de figure, le risque d’avoir un second enfant atteint par la suite est presque nul. L’enfant malade a à son tour 50% de chance de transmettre le syndrome de Marfan à sa progéniture. 

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Quels sont les symptômes de la maladie de Marfan ?

Les symptômes de la maladie de Marfan sont très diversifiés. Ils apparaissent très progressivement dès l’enfance. Il est exceptionnel de présenter toutes les manifestations en même temps. Certains patients ne connaîtront jamais une partie des signes listés ci-dessous. 

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  • Troubles ophtalmologiques : ectopie du cristallin, myopie, déchirement voire décollement de la rétine (entraînant des troubles visuels voire une perte de la vision), unecataracte, un glaucome
  • Troubles musculosquelettiques : grande taille, maigreur, doigts fins et longs, déformation du thorax (qui peut être creux ou au contraire saillant), déformations du visage (menton peu prononcé, visage et palais étroit, dents chevauchantes… 
  • Troubles articulaires : hypermobilité et hyperlaxité des articulations (il est possible de retourner ses doigts ou ses poignés par exemple), pieds plats, orteils et doigts déformés, douleurs articulaires… 
  • Troubles cutanés : peau fragile et fine, vergetures, grosseurs sous la peau (liées à la formation de hernies notamment au niveau de l’aine), une mauvaise cicatrisation (cicatrices anormales)… 
  • Troubles respiratoires : comme uneapnée du sommeil (pauses respiratoires pendant le sommeil). Ces apnées du sommeil peuvent occasionner des somnolences diurnes et une grande fatigue

Comment évolue la maladie ? Quels risques de complications ?

L’évolution de la maladie est très variable d’un patient à l’autre. En effet, certains malades ont finalement peu de symptômes et des atteintes viscérales (et notamment cardiaques) limitées voire inexistantes. Dans ce cas, la prise en charge reste légère. Pour d’autres patients, la maladie peut entraîner des complications graves voire mortelles à tout moment. Une surveillance médicale est indispensable. 

Les complications sont nombreuses : 

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  • D’abord sur le plan cardiaque :  l’atteinte cardiaque conditionne la sévérité du syndrome de Marfan. En effet, la maladie peut être responsable d’une dilatation de l’aorte qui peut se compliquer d’une dissection aortique. Une surveillance échographique du diamètre de l’aorte est donc indispensable afin d’éviter la survenue d’un tel accident. Une douleur forte dans le thorax doit faire consulter en urgence. D’autres complications cardiaques sont possibles comme l’insuffisance valvulaire aortique ou de la valve mitrale
  • Ensuite sur le plan ophtalmologique, les différents troubles peuvent à terme affaiblir la vision. il n’est pas rare qu’une cécité complique un glaucome (présent chez environ 35% des personnes malades). 
  • Ajoutons que les désordres articulaires et notamment l’hyperlaxité peut augmenter les risques de chutes et de blessures : entorses à répétition, fractures… 
  • Sur la plan pulmonaire, les patients peuvent présenter certaines complications parfois graves comme un emphysème (destruction progressive des alvéoles pulmonaires) et un pneumothorax

Dans les formes graves de la maladie, certaines personnes sont en situation de handicap compromettant leur autonomie. 

Enfin les anomalies de la morphologie (maigreur, scoliose, déformations articulaires…) peuvent entraîner des complexes d’ordre esthétique générant un manque de confiance en soi, un repli sur soi et parfois destroubles anxiodépressifs

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Syndrome de Marfan et espérance de vie

L’atteinte aortique conditionne le pronostic de la maladie. Avec un suivi régulier et une prise en charge adéquate, les patients présentent une espérance de vie proche de celle de la population générale. 

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Prévention : peut-on prévoir ou empêcher l’apparition de la la maladie ?

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Il n’est pas possible d’empêcher l’apparition de la maladie si le patient porte la mutation génétique. Néanmoins, des techniques permettent de prévoir et de prévenir le syndrome de Marfan. 

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Le diagnostic prénatal

Un diagnostic prénatal ou DPN peut être envisagé pour les couples chez qui la mutation génétique a été identifiée chez l’un des deux partenaires. Dans ce cas, il est possible de faire une biopsie du futur placenta au cours de la gestation. En pratique, ce test discuté au cas par cas est non systématique en raison du risque de fausse couche. Si l’anomalie est détectée chez le fœtus, les parents peuvent prendre la décision d’interrompre la grossesse (interruption médicale de grossesse). 

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Le diagnostic pré implantatoire

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Le diagnostique pré-implantatoire ou DPI consiste à rechercher l’anomalie génétique responsable de la maladie sur des embryons obtenus au moyen d’unefécondation in vitro (FIV). les embryons sains sont ensuite sélectionnés pour être implantés dans l’utérus. Cette technique est toutefois contraignante et n’est pratiquée que dans des centres spécialisés. 

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Le dépistage précoce de la maladie

Lorsque l’anomalie génétique est présente dans la famille , il est possible de faire le diagnostic avant que la maladie ne se déclare chez le petit enfant. 

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Comment est établi le diagnostic ?

Le diagnostic étant complexe, des critères cliniques de diagnostic ont été établis. Des tests génétiques par prise de sang peuvent confirmer le diagnostic. Enfin des examens complémentaires permettent de vérifier les atteintes des différents systèmes (échographie cardiaque, électrocardiogramme, radiographie du rachis et du thorax, IRM et scanner cérébral, examens ophtalmologiques…). 

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Traitements : comment soigner la maladie de Marfan ?

Il n’existe pas de traitement de fond du syndrome de Marfan. Les patients ne peuvent espérer guérir de la maladie. Néanmoins, la prise en charge permet de limiter les manifestations et les complications de la maladie. 

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Sur le plan cardiaque, il convient de surveiller et de ralentir la dilatation de l’aorte. Un suivi en cardiologie est souvent nécessaire. 

Sur le plan ophtalmologique, les troubles visuels sont corrigés. La plupart du temps, le port de lentilles ou de lunettes est nécessaire. Le recours à la chirurgie des yeux n’est pas rare. 

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Des soins sont habituellement nécessaires pour soulager les troubles musculosquelettiques ; port d’un corset dès l’enfance (en cas de scoliose), port de semelles (orthèses plantaires), prises d’antalgiques contre les douleurs, kinésithérapie, rééducation… 

L’orthodontie permet de corriger le chevauchement dentaire. 

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Sites et associations utiles

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