ANALYSE – Les rêves n’existent que dans l’inconscient de ceux qui les font. La réalité est que pour ses utilisateurs, le cauchemar des transports en commun dure.
Faisons un rêve. Face à la situation dans le métro et le bus parisiens, Valérie Pécresse, Clément Beaune, Jean Castex et Anne Hidalgo ont décidé de réagir et d’agir ensemble. Face à l’exaspération des usagers, la patronne de la région Île-de-France, le ministre des Transports, le président de la RATP et la maire de Paris ont enfin accepté d’arrêter le jeu stupide du mistigri et de partager la responsabilité pour obtenir au plus vite un retour à la normale.
Mais les rêves n’existent que dans l’inconscient de ceux qui les font. La réalité est que le cauchemar dure, que les utilisateurs des transports en commun endurent et que le «c’est pas moi, c’est l’autre» des politiques perdure. Et ce renvoi de la patate chaude ajoute à la colère de ceux qui n’ont que le tort d’espérer entrer dans une rame et d’arriver à l’heure à leur école ou leur lieu de travail. Lorsqu’il s’agit d’inaugurer une gare, une station, un tronçon, tout le monde se bouscule sur la photo et revendique la paternité des projets…
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