
DÉCRYPTAGE – Discret sur la scène nationale, le chef d’Horizons, à Kiev depuis mardi, multiplie les visites à l’étranger.
Édouard Philippe est arrivé à Kiev avec du soutien matériel: 23 véhicules civils et 10 groupes électrogènes pour aider les collectivités et les écoles à passer l’hiver. En veste de costume chinée, lunettes sur le nez, l’ancien premier ministre s’est entretenu mardi avec le président du Parlement ukrainien, Ruslan Stefanchuk. Première poignée de main au début d’un déplacement de deux jours en Ukraine. La veille, il avait rencontré en Pologne le maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, avant de visiter un centre de réfugiés.
«On veut prendre conscience par nos yeux de la réalité en Ukraine», explique le patron des députés Horizons, Laurent Marcangeli, membre de la délégation philippiste avec la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Naïma Moutchou, l’eurodéputée Nathalie Loiseau et le maire de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), Arnaud Péricard. «Développer une stratégie pour la France sans tenir compte du monde, ce serait une erreur», poursuit-il.
À lire aussiLes calculs présidentiels d’Édouard Philippe
Depuis la rentrée, c’est au-delà des frontières…
CET ARTICLE A ETE COPIE SUR www.lefigaro.fr