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Chèque bois énergie : êtes-vous concerné par cette aide ?

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C’est ce jeudi 22 décembre que les foyers utilisant une cheminée ou un poêle à bois peuvent demander à recevoir un chèque bois énergie. Ainsi ils peuvent bénéficier d’une aide comprise entre 50 et 200 euros.

Une aide supplémentaire pour aider les Français cet hiver. A compter de ce jeudi 22 décembre, les ménages peuvent désormais réclamer un chèque bois énergie, d’un montant de 50 à 200 euros. 

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Le gouvernement a mis en place un guichet afin de prétendre à cette aide. Il suffit pour cela de se rendre sur le site internet chequeenergie.gouv.fr, se connecter au portail, renseigner son numéro fiscal et se munir de sa facture d’achats en bois. 

Si le guichet reste ouvert jusqu’au 30 avril prochain, il faut néanmoins remplir certaines conditions pour bénéficier de cette aide.

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2,6 millions de ménages concernés

D’après le site service-public.fr, sur les 3,4 millions de personnes qui se chauffent au bois en France, 2,6 millions de ménages seraient concernés.

Ainsi, ce chèque est destiné aux foyers gagnant jusqu’à 2.260 euros pour une personne seule et jusqu’à 4.750 euros pour un couple avec deux enfants. De plus, le revenu fiscal de référence annuel par unité de consommation doit être inférieur à 20.000 euros.

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Cette aide a également l’avantage d’être cumulable avec le chèque énergie exceptionnel, allant de 100 à 200 euros, versé automatiquement aux 12 millions de foyers les plus modestes.

Au total, ce sont cinq aides différentes qui ont été mises en place par le gouvernement cet hiver, afin d’aider les ménages face à la hausse du coût de la vie et de l’énergie.

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CET ARTICLE A ETE COPIE SUR www.cnews.fr

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La nouvelle œuvre de Banksy à Londres a déjà été abîmée, trois jours après sa découverte

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ROYAUME-UNI – Elle est restée intacte trois jours. L’œuvre découverte dans le nord de Londres le 17 mars et revendiquée par Banksy a été partiellement recouverte de peinture blanche, comme ont pu le constater les riverains ce mercredi 20 mars.

Découverte dimanche et revendiquée lundi sur Instagram par le célèbre artiste de rue, cette fresque (à découvrir dans notre vidéo en tête d’article) est composée de peinture verte dégoulinant sur un mur, représentant le feuillage d’un arbre aux branches nues situé juste devant. Au pied du mur a été peint au pochoir un personnage muni d’un pulvérisateur.

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Trois jours et un afflux de visiteurs plus tard, l’œuvre située sur Hornsey Road, dans le quartier de Finsbury Park, a été barbouillée de peinture blanche, comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous.

« Voilà pourquoi on ne peut rien avoir de sympa. L’œuvre de Banksy a été vandalisée après seulement trois jours. »

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Barrières et caméras de vidéosurveillance

Jugeant « triste » qu’elle ait été ainsi « dégradée », un porte-parole de l’arrondissement londonien d’Islington, où cette composition se trouve, a expliqué que des discussions étaient en cours avec le propriétaire de l’immeuble « pour permettre à tout le monde de profiter de l’œuvre d’art tout en la protégeant ».

Des mesures « provisoires » comme l’installation de barrières et des patrouilles ont été prises et des caméras de vidéosurveillance sont envisagées, selon la même source.

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En décembre dernier, une précédente œuvre de Banksy, représentant des drones de combat sur un panneau stop, avait été volée dans la capitale britannique sous les yeux médusés des badauds. Deux hommes avaient par la suite été interpellés.

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Sur les pesticides, Gabriel Attal cède à une revendication des syndicats agricoles contre les ONG écologistes

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AGRICULTURE – Bien qu’attendue, l’annonce ne va pas faire que des heureux. L’abandon du Nodu, l’indicateur français de mesure de l’usage des pesticides, annoncé ce mercredi 21 février par le Premier ministre Gabriel Attal pour satisfaire l’une des revendications du monde agricole, ne passe pas inaperçu.

« Je vous annonce que l’indicateur de référence pour suivre notre objectif de réduction des produits phytosanitaires ne sera plus le Nodu franco-français mais bien l’indicateur européen. C’est conforme à notre volonté d’éviter toute surtransposition. C’était la demande des agriculteurs », a ainsi déclaré Gabriel Attal lors d’une conférence de presse pour accélérer la sortie de crise du monde agricole, très mobilisé depuis le début de l’année.

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Le Premier ministre a toutefois affirmé son intention de ne pas « renoncer à l’ambition de réduire de 50 % l’usage des pesticides d’ici 2030 », comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. Mais pour le chef de l’exécutif, la priorité est ailleurs pour l’instant : « s’assurer qu’aucune interdiction (de pesticide) ne se fasse sans solution », tout en évoquant des « moyens sans précédent pour trouver des alternatives au phytosanitaire ».

Ces annonces sur les pesticides, dévoilées quelques jours avant le coup d’envoi du Salon de l’Agriculture sont pourtant loin de faire l’unanimité. Notamment du côté des ONG écologistes, premières à défendre ce dispositif national, à l’inverse de l’industrie des pesticides et de la FNSEA, syndicat agricole majoritaire.

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Attal, « champion de l’agrochimie »

Lors de la crise agricole, le gouvernement avait choisi de mettre « sur pause » le plan Ecophyto de réduction des produits phytosanitaires, dont le principal indicateur, le Nodu, est accusé par les agriculteurs de ne pas refléter les efforts déjà consentis par la profession. La FNSEA se satisfait donc de son remplacement par l’indicateur européen, le HRI1, comme nouvel outil de référence.

Un avis que ne partagent pas les ONG qui voient la relégation du Nodu comme une volonté du gouvernement de camoufler « 15 ans d’échecs ». Selon François Veillerette de Générations futures, « changer le Nodu » reviendrait à « changer la nature du plan » Ecophyto puisqu’abandonner cet outil de mesure ne permettrait plus d’évaluer de façon cohérente la trajectoire de réduction des pesticides, censés diminuer de moitié d’ici 2030 par rapport à 2015-2017. Un objectif pourtant réaffirmé par Gabriel Attal ce mercredi.

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Le HRI1, récent outil européen, est « un très mauvais indicateur » car il « suit la dangerosité des substances actives estimée ’a priori’ » et « ne documente pas du tout les effets de cette substance une fois qu’elle est sous forme de pesticide mise dans la nature », abonde Jean Burkard, directeur du plaidoyer chez WWF France. Ce que partage également François Veillerette dans un tweet outré après les annonces du Premier ministre, renommé au passage par Générations Futures « le champion de l’agrochimie ». « Le gouvernement a décidé d’écouter exclusivement les demandes de la FNSEA, ignorant les voix de la société civile et les autres voix du monde paysan », dénonce aussi Greenpeace dans un communiqué.

Une réaction partagée par de nombreux élus écologistes, à l’instar de Marine Tondelier qui a dénoncé le sacrifice de Nodu et d’Ecophyto, « victime expiatoire du gouvernement, proposée en offrande aux agriculteurs alors que ce n’était pas leur demande ».

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Cette colère est également partagée par la Confédération paysanne, troisième force syndicale du secteur agricole. Pour elle, les modifications d’indicateurs vont « à l’inverse du principe de simplification » et visent à réduire « artificiellement » l’usage des pesticides, sans réels « changement de pratiques » agricoles. Il faut dire que ce mouvement né des luttes paysannes altermondialistes prône un modèle agroécologique. Tout l’inverse de la FNSEA.

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le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Le 17 octobre 1961, une manifestation d’Algériens à Paris a été durement réprimée par les forces de police dirigées par le préfet Maurice Papon. 62 ans plus tard, l’Assemblée nationale a voté une résolution condamnant ce massacre.
– / AFP Le 17 octobre 1961, une manifestation d’Algériens à Paris a été durement réprimée par les forces de police dirigées par le préfet Maurice Papon. 62 ans plus tard, l’Assemblée nationale a voté une résolution condamnant ce massacre.

– / AFP

Le 17 octobre 1961, une manifestation d’Algériens à Paris a été durement réprimée par les forces de police dirigées par le préfet Maurice Papon. 62 ans plus tard, l’Assemblée nationale a voté une résolution condamnant ce massacre.

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ALGÉRIE – Les historiens estiment que plus de 200 manifestants pacifiques ont perdu la vie ce jour-là à Paris. L’Assemblée nationale a approuvé ce jeudi 28 mars une proposition de résolution qui « condamne la répression sanglante et meurtrière des Algériens commise sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon le 17 octobre 1961 ». Les députés ont aussi voté pour « l’inscription d’une journée de commémoration (de ce) massacre » à « l’agenda des journées nationales et cérémonies officielles ».

La proposition de loi portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech a été approuvée dans un hémicycle clairsemé par 67 députés. Onze parlementaires ont voté contre, tous membres du Rassemblement national. La présidente du groupe, Marine Le Pen, n’a pas pris part au vote. Seule députée LR présente au Palais Bourbon, Christelle Petex s’est abstenue, de même que les deux députés Horizons, Lise Magnier et Vincent Thiébaut.

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À l’origine du texte, Sabrina Sebaihi a salué par avance un « vote pour l’histoire », représentant la « première étape » du « travail pour la reconnaissance de ce crime colonial, pour la reconnaissance de ce crime d’État ». Le terme – « crime d’État » – ne figure pas dans la proposition de résolution, issue d’un minutieux travail d’écriture avec le parti présidentiel et l’Élysée pour parvenir à un texte consensuel.

« Les crimes commis le 17 octobre 1961 sous l’autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République. » Emmanuel Macron, le 17 octobre 2021.

Pour le gouvernement, c’est la ministre déléguée aux Collectivités territoriales -Dominique Faure- qui a pris la parole. Dans son discours, elle a évoqué une manifestation « réprimée dans la violence par les services agissant sous l’autorité du préfet de police de l’époque, Maurice Papon », au cours de laquelle « outre de nombreux blessés, plusieurs dizaines (de personnes) furent tuées, leurs corps jetés dans la Seine ».

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« Ayons aujourd’hui à cette tribune une pensée pour ces victimes et leurs familles frappées de plein fouet par l’engrenage de la violence », a-t-elle dit, sous les yeux de représentants des collectifs qui plaident depuis plusieurs années pour cette reconnaissance.

Pourquoi le gouvernement est contre une journée de mémoire

Elle a rappelé le travail de mémoire déjà accompli pour reconnaître le massacre. En 2012, le président François Hollande avait rendu « hommage aux victimes » d’une « sanglante répression » s’étant abattue sur ces femmes et hommes manifestant pour « le droit à l’indépendance ». Son successeur Emmanuel Macron a déclaré le 17 octobre 2021 que « les crimes commis le 17 octobre 1961 sous l’autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République ».

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Par la voix de Dominique Faure, le gouvernement a cependant émis des réserves quant à l’instauration d’une journée de commémoration, soulignant que trois dates existaient déjà pour « commémorer ce qui s’est passé pendant la guerre d’Algérie ». « Beaucoup reste à faire pour écrire cette histoire, mais c’est à mon sens la seule façon de bâtir une réconciliation sincère et durable. Je pense important de laisser l’histoire faire ce travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative spécifique pour les victimes du 17 octobre 61 », a-t-elle dit.

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pourquoi un rapporteur de l’Onu est attendu sur le chantier ce jeudi

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Des manifestants fuient les forces de l’ordre qui s’approchent d’une « zone à défendre » (ZAD) occupée par des militants contre le projet d’autoroute A69 reliant Toulouse et la ville de Castres, le 15 février 2024.
ED JONES / AFP Des manifestants fuient les forces de l’ordre qui s’approchent d’une « zone à défendre » (ZAD) occupée par des militants contre le projet d’autoroute A69 reliant Toulouse et la ville de Castres, le 15 février 2024.

ED JONES / AFP

Des manifestants fuient les forces de l’ordre qui s’approchent d’une « zone à défendre » (ZAD) occupée par des militants contre le projet d’autoroute A69 reliant Toulouse et la ville de Castres, le 15 février 2024.

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ENVIRONNEMENT – Après Greta Thunberg, Michel Forst fait son arrivée à Saïx. Le rapporteur spécial des Nations Unies sur les défenseurs de l’environnement sera présent sur le chantier de l’autoroute A69, reliant Toulouse à Castres dans le Tarn, ce jeudi 22 février, selon France 3 Occitanie.

Il compte « observer la situation sur place et de recueillir des informations complémentaires », après avoir reçu des alertes concernant « les méthodes de maintien de l’ordre et d’évacuation des défenseurs de l’environnement occupant pacifiquement le site ».

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Cette visite intervient au moment où les forces de l’ordre tentent de déloger les occupants de la Zone à défendre (Zad) de la Crem’Arbre. Les « écureuils », ces militants accrochés aux arbres en hauteur donnent du fil à retordre aux autorités, malgré l’arrivée d’une unité spécialisée, la cellule nationale d’appui à la mobilité (CNAMO).

Dans le même temps, plusieurs arbres ont été élagués. Les militants anti-A69 pointent ce danger, aussi bien pour l’environnement, que pour leurs vies perchées. Le collectif La Voie Est Libre évoque un harcèlement psychologique effectué jour et nuit par les forces de l’ordre, alors que les militants sont encerclés depuis lundi, sans ravitaillement et sans eau, et subissent des lancés de grenades.

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Rencontre avec les activistes, mais aussi avec le préfet

Dans un tel contexte, Michel Forst prévoit d’abord de rencontrer les défenseurs de l’environnement, puis les observateurs de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH). Il a également pris rendez-vous avec le préfet du Tarn, Michel Vilbois, favorable au projet. Michel Forst avait justement interpellé ce dernier avec un tweet, le 16 février dernier : « Les alertes sur les méthodes de maintien de l’ordre actuellement employées contre les militants pacifiques sur le chantier A69 sont alarmantes. Il est indispensable d’apaiser la situation sur place pour que la démocratie environnementale s’exerce ».

En tant que Rapporteur Spécial sur les Défenseurs de l’Environnement, Michel Forst a pour mission de veiller « à ce que les personnes qui exercent leurs droits (…) ne soient en aucune façon pénalisées, persécutées ou soumises à des mesures vexatoires en raison de leur action », selon les Nations Unies. Plus encore, il peut « prendre des mesures pour protéger toute personne faisant face à une pénalisation, persécution, ou mesure vexatoire ».

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Le « Poudlard Express » de « Harry Potter » mis à l’arrêt à pour des raisons de sécurité

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Le Jacobite Steam Train circule depuis une trentaine d’années.
Tim Graham / Tim Graham Le Jacobite Steam Train circule depuis une trentaine d’années.

Tim Graham / Tim Graham

Le Jacobite Steam Train circule depuis une trentaine d’années.

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CINÉMA – Il va falloir trouver un autre moyen de transport pour se rendre à Poudlard. Comme l’a révélé le quotidien écossais The National, ce mercredi 20 mars, les autorités britanniques ont décidé de mettre à l’arrêt le Jacobite Steam Train, que les fans de la saga Harry Potter connaissent comme le Poudlard Express grâce à son apparition dans la suite de films.

« Nous sommes déçus de devoir suspendre ce service et nous sommes désolés pour la gêne occasionnée à nos clients qui ont réservé leurs voyages », s’est excusé auprès de la BBC James Shuttleworth, directeur commercial de West Coast Railways, service d’exploitation de la fameuse ligne.

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La suspension a été décidée par l’Office of Rail and Road (ORR), sorte de gendarme du rail britannique, pour des raisons de sécurité. Celui-ci estime que le Jacobite Steam Train ne bénéficie pas d’un système permettant d’éviter les chutes de passagers par les portes et les fenêtres lorsque le train est en mouvement.

En service depuis une trentaine d’années, le train emblématique, qui traverse le viaduc de Glenfinnan reliant le port de Mallaig à la ville de Fort William dans les Highlands, bénéficiait jusqu’à présent d’une dérogation lui octroyant le droit de circuler avec les portes battantes de ses wagons.

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La demande de dérogation rejetée

Ladite dérogation doit expirer le 31 mars, ce dont West Coast Railways est au courant depuis des années, déplore l’ORR dans les colonnes du National. Et pourtant, aucuns travaux d’aménagement n’ont été faits. En cause, leurs coûts : ils seraient estimés à 8 millions d’euros, une somme jugée trop élevée par le service d’exploitation du Jacobite Steam Train.

Dans le courant du mois de mars, la compagnie a déposé une nouvelle demande d’exemption à court terme pour prendre le temps de faire un examen complet, ce que l’ORR a refusé, entraînant ainsi la mise à l’arrêt jusqu’à nouvel ordre. Une décision qui pourrait coûter plusieurs dizaines de millions d’euros à l’économie nationale et locale, d’après James Shuttleworth. Et empêcher bien des nouveaux sorciers de faire leur rentrée.

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Les mystérieux chants des baleines ont enfin été décryptés par ces chercheurs

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BIODIVERSITÉ – Bavardes, bruyantes, les baleines gratifient les océans de chants depuis des centaines de milliers d’années. Mais ce n’est que récemment que les chercheurs ont découvert comment elles produisaient tous ces bruits. Plus précisément, une étude parue le 21 février dans la revue Nature détaille comment ces géants des mers arrivent à dialoguer sous l’eau.

Ces derniers sont « absolument cruciaux pour leur survie, car c’est le seul moyen pour eux de se retrouver et de s’accoupler dans l’océan », a expliqué pour la BBC le professeur Coen Elemans, de l’Université du Danemark du Sud, qui a dirigé l’étude. Cette nouvelle étude est une vraie avancée. Si les baleines sont les plus gros animaux de la planète, elles font partie « des plus énigmatiques qui aient jamais vécu sur la planète », a ajouté le chercheur.

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D’après ces nouvelles recherches, le groupe des baleines à fanons, qui regroupe 14 espèces parmi lesquels on retrouve la baleine à bosse ou la baleine bleue, a développé une sorte de boîte vocale qui leur permet d’émettre des sons très puissants. Concrètement, c’est très différent des humains qui utilisent leurs cordes vocales.

Pour connaître le fonctionnement du chant des baleines, l’équipe de chercheurs a mené une expérience sur le larynx (une partie du corps qui se situe après la trachée) récupéré de trois carcasses de baleines échouées. Ils ont ensuite soufflé de l’air à travers les structures massives pour produire le son.

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Une boîte pour chanter

Chez les humains, notre voix provient des vibrations provoquées par l’air qui passe sur nos cordes vocales. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, pour les baleines à fanons, l’organe qui produit le son est une grande structure en forme de U avec un coussin de graisse au sommet du larynx. Cette anatomie vocale particulière leur permet de chanter en recyclant l’air, ce qui évite d’inhaler de l’eau.

Kate Stafford, experte en communication avec les baleines, de l’Université d’État de l’Oregon, qui a qualifié l’étude de « révolutionnaire ». En effet, « la production et la réception du son sont le sens le plus important pour les mammifères marins » a expliqué la chercheuse pour la BBC. L’étude revêt donc d’une importance particulière, et ces implications pourraient même aller plus loin. En effet, les chercheuses ont peut-être trouvé pourquoi l’activité humaine détraque autant les baleines, les faisant parfois mystérieusement s’échouer sur les plages.

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Les chercheurs ont produit des modèles informatiques des sons et ont découvert que le chant des baleines à fanons est limité à une fréquence bien précise. Or cette dernière chevauche le bruit produit par les navires de transport. « Ils ne peuvent pas simplement choisir, par exemple, de chanter plus haut pour éviter le bruit que nous faisons dans l’océan », a expliqué le professeur Coen Elemans.

Bien que les sons soient très, très bruyants (et perceptible sur plusieurs centaines de kilomètres), l’étude a démontré que le bruit océanique pouvait empêcher les baleines de communiquer sur de longues distances. Une preuve de plus témoignant des dommages causés par la pollution sonore des océans, qui s’accumulent depuis des décennies.

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Guerre Israël – Hamas : à l’ONU, les États-Unis plaident pour un cessez-le-feu à Gaza (mais à une condition)

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Des Palestiniens à la fenêtre d’un bâtiment endommagé à la suite d’un bombardement israélien, à Gaza, le 20 mars 2024.
– / AFP Des Palestiniens à la fenêtre d’un bâtiment endommagé à la suite d’un bombardement israélien, à Gaza, le 20 mars 2024.

– / AFP

Des Palestiniens à la fenêtre d’un bâtiment endommagé à la suite d’un bombardement israélien, à Gaza, le 20 mars 2024.

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INTERNATIONAL – Face à la situation de famine à Gaza, le plus grand soutien d’Israël fait volte-face. Dans une interview à un média saoudien ce mercredi 20 mars au soir, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a annoncé que les États-Unis ont présenté un projet de résolution aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un « cessez-le-feu immédiat » dans la bande de Gaza. Avec une condition sine qua non : l’arrêt des combats doit être « lié à la libération des otages » détenus dans l’enclave palestinienne par le Hamas.

« Nous espérons vivement que les pays la soutiendront », a-t-il ajouté au média Al Hadath, en marge d’une visite dans le royaume saoudien consacrée à la guerre entre Israël et le Hamas. Il a ajouté espérer que cette initiative envoie un « signal fort ».

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Washington avait mis son veto à plusieurs résolutions appelant à des cessez-le-feu immédiats dans la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

Les civils à Gaza comme « priorité »

Le texte, vu par l’AFP, souligne « la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat et durable pour protéger les civils de tous côtés, permettre la fourniture de l’aide humanitaire essentielle » et « soutient sans équivoque les efforts diplomatiques internationaux pour parvenir à un tel cessez-le-feu en lien avec la libération des otages encore détenus ». Le vote aura lieu vendredi.

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« Bien sûr, nous nous tenons aux côtés d’Israël et son droit à se défendre (…) mais en même temps, il est impératif que les civils qui sont en danger et qui souffrent si terriblement – que nous nous focalisions sur eux, que nous faisions d’eux une priorité, en protégeant les civils et en leur procurant une aide humanitaire », a déclaré Antony Blinken.

Depuis qu’ils ont bloqué fin février un projet de résolution algérienne réclamant un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » à Gaza, les Américains négociaient un texte alternatif focalisé sur le soutien aux efforts diplomatiques sur le terrain pour aboutir à une trêve de six semaines en échange de la libération des otages.

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Un texte modifié plusieurs fois qui, selon des sources diplomatiques, avait peu de chance de recueillir l’approbation du Conseil.

Antony Blinken se rend au Caire jeudi, au lendemain de sa rencontre avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, et doit notamment rencontrer le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

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