June 7, 2023
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Le tueur en série Charles Sobhraj, surnommé “Le Serpent”, va être libéré par la justice népalaise pour des raisons de santé. Il devrait être rapatrié en France.

Son histoire avait récemment agité la toile suite à la diffusion sur Netflix d’une série inspirée de sa vie. Charles Sobhraj, tueur en série français, surnommé “Le Serpent”, va sortir de prison et revenir en France. La comparaison, reptilienne, est liée au mode opératoire du tueur en série, réputé pour avoir su charmer ses victimes puis de s’être échappé à plusieurs reprises de prison par la ruse. Cette fois ci, pas d’évasion mais une libération sur décision de la Cour suprême du Népal, qui a estimé que le prisonnier de 78 ans, emprisonné dans la république himalayenne depuis plusieurs années, devait être libéré pour raisons médicales. “Le maintenir continuellement en prison n’est pas conforme aux droits humains du prisonnier”, est-il écrit sur le document ordonnant sa libération.

L’homme détenu dans la prison centrale népalaise de Katmandou devrait être libéré dans les prochains jours avant d’être rapatrié en France, pays dont il a la nationalité. Il était enfermé au Népal depuis des années car reconnu coupable de plusieurs meurtres en Asie, il est également accusé de nombreux autres meurtres dont sa culpabilité n’a pas été démontrée. Outre les nombreux meurtres qui lui sont attribués, il s’agit d’un escroc et expert en poison. Il a débuté ses méfaits en commentant de petits vols avant d’être apparenté au grand banditisme en faisant de sa spécialité le vol des touristes en Asie qu’il droguait au préalable.

L’histoire du “Serpent”

“Le Serpent” a en partie grandi en France. Né d’une mère Vietnamienne et d’un père Indien, les parents de Charles Sobhraj ont divorcé alors qu’il avait 3 ans, d’abord resté avec son père au Vietnam, l’enfant a obtenu la nationalité française lorsque sa mère s’est mariée avec un militaire français qui a adopté le jeune Charles à Marseille. Il commettra plusieurs vols et délits en France qui l’enverront en prison.

En 1970, accompagné de son épouse de l’époque, Chantal Compagnon, ils se dirigent vers l’Inde où Charles Sobhraj ciblera principalement les touristes pour les dépouiller. Traqué par les autorités en Inde, il y quitte le pays avant d’y retourner en 1974 pour établir un nouveau réseau. C’est l’année suivante que de nombreux meurtres lui sont attribués, les meurtres en bikini. Le premier meurtre qui lui est attribué est celui de Teresa Ann Knowlton, une jeune touriste américaine qu’il a droguée puis habillée en bikini avant de l’étrangler. S’en suit une longue série de meurtres, une vingtaine lui sont attribués.

Arrêté à Katmandou en 2004, la capitale népalaise, la plus haute juridiction locale l’avait condamné une première fois à une peine à perpétuité pour le meurtre de l’américain Connie Joe Bronzich au Népal en 1975. Dix ans plus tard, La Cour suprême du pays  l’a condamné une deuxième fois à la prison à vie pour le meurtre de Laurent Carrière, un voyageur canadien.

CET ARTICLE A ETE COPIE SUR www.linternaute.com

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