
Si plusieurs amateurs de boxe rêvent déjà à un éventuel combat entre Artur Beterbiev et Jean Pascal, ce dernier sait trop bien qu’il doit d’abord se concentrer sur son prochain adversaire : l’Allemand Michael Eifert.
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«Je me méfie de Michael Eifert, a indiqué Pascal, lundi matin, lors d’une vidéoconférence visant à promouvoir son combat éliminatoire de la IBF désormais prévu le 16 mars à la Place Bell, à Laval. Je sais comment il se sent. J’ai déjà été à sa place. Il veut prouver au monde qu’il fait partie de l’élite mondiale.»
En affrontant Eifert (11-1, 4 K.-O.), Pascal (36-6-1, 20 K.-O.) en sera alors à un premier combat au Québec depuis juillet 2018.
«Je suis très très excité de revenir au Québec après cinq ans d’absence, a-t-il commenté, depuis le gymnase où il s’entraîne à Miami, en Floride. Ça me donne de la motivation pour m’entraîner. Je m’attends à avoir un très bel accueil.»
Supporté par ses partisans
Force est d’admettre que Pascal aura vécu des moments tumultueux, lui qui s’est vu retirer son titre de champion WBA des mi-lourds, à l’été 2021, après avoir échoué à un test antidopage. Plus récemment, soit en novembre dernier, il a été arrêté pour conduite avec facultés affaiblies.
«J’étais au Québec pendant la période des Fêtes et l’approche de mes partisans est très favorable, a précisé le boxeur de 40 ans. Je n’y vois pas une réconciliation, mes partisans du Québec m’ont toujours supporté.»
«Jean mérite de revenir ici et d’avoir du support, a pour sa part noté Yvon Michel, co-promoteur de l’événement. On est extrêmement fiers de ramener Jean chez lui.»
Le désir d’impressionner
À propos de Beterbiev, rappelons qu’il a vaincu le Britannique Anthony Yarde, samedi à Londres. Champion du WBC, de la WBO et de la IBF, Beterbiev pourrait devoir affronter le gagnant du duel entre Pascal et Eifert. Or, un combat d’unification entre Beterbiev et Dmitry Bivol demeure une autre possibilité. Chose certaine, le gagnant entre Pascal et Eifert deviendra l’aspirant obligatoire pour le titre de la IBF.
«Gagner ne sera pas suffisant pour nous, il faudra impressionner, a lancé Pascal. La meilleure façon d’impressionner, c’est en y allant avec le K.-O. Je ne vise pas le K.-O., mais en livrant ma meilleure performance, ça pourrait arriver.»