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biographie express de l’ancien président des Etats-Unis

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Donald Trump : biographie express de l'ancien président des Etats-Unis

TRUMP. Star milliardaire de l’immobilier, l’arrivée surprise de Donald Trump à la Maison Blanche en 2016 a provoqué une déflagration mondiale. Retour sur un parcours atypique.

Donald Trump a été le 45e président des Etats-Unis. Elu en 2016 à l’âge de 70 ans, il est le premier chef d’Etat américain à n’avoir jamais exercé de fonction politique ou militaire avant son arrivée à la Maison Blanche. Le milliardaire s’est fait connaitre dès les années 1980 en investissant d’abord dans l’immobilier, puis dans de multiples secteurs, des casinos aux golfs en passant par les concours de beauté. Au début des années 20002, son rôle d’animateur dans l’émission de téléréalité The Apprentice en a fait une figure connue de tous les Américains. 

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Après des errements entre parti démocrate et parti républicain, Donald Trump se présente en 2016 à la primaire républicaine, qu’il remporte à la surprise générale, sur une ligne populaire et conservatrice. Dès lors, il entame une campagne inédite basée sur une hyperactivité sur Twitter et un politiquement incorrect qui enflamme les médias et déchaine les polémiques. Elu président face à la démocrate Hillary Clinton, son mandat est l’objet de deux procédures de destitutions, dont aucune n’aboutit. Candidat à sa réélection en 2020, Donald Trump est mis en échec par le démocrate Joe Biden, une défaite qu’il n’admet jamais complètement, dénonçant des fraudes. Dès novembre 2022, Trump annonce son intention de se présenter à l’élection présidentielle 2024.

Donald Trump nait le 14 juin 1946 à New York. Son père, Fred Trump, est un promoteur immobilier. A 13 ans, Donald Trump intègre l’école militaire de New York. Il fait ensuite sont cursus universitaire à la Wharton School, où il étudie l’immobilier. En parallèle de ses études, il travaille dans l’entreprise de son père, Elizabeth Trump & Son.

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Au début des années 1970, Donald Trump prend la direction de l’entreprise familiale, qu’il rebaptise The Trump Organization. Il achète et fait construire de nombreux bâtiments, aux Etats-Unis et à l’étranger. En 1983 est inaugurée la Trump Tower à New York, qui devient le siège de la Trump Organization et la résidence principale de Donald Trump. Ce dernier investit également dans des casinos, des terrains de golfs, des équipes sportives ou encore des concours de beauté.

A partir des années 1980, Donald Trump devient une figure très médiatique et connue du grand public. Son ouvrage “Trump: The Art of the Deal”, écrit avec le journaliste Tony Schwarz et publié en 1987, connait un immense succès. Dès lors, Trump apparait dans plusieurs films et séries télévisées. En 2004, il devient l’animateur et le producteur de l’émission de téléréalité The Apprentice, diffusée sur NBC. En 2007, il inaugure son étoile sur le Hollywood Walk of Fame.

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Donald Trump commence la politique au sein du parti Démocrate. Séduit par Ronald Reagan, il rejoint le parti Républicain en 1987. Il envisage de se présenter à l’élection présidentielle une première fois en 1988,  mais renonce. Il réprimera la même tentation avant l’élection de 2000, mais cette fois-ci sous l’étiquette du parti de la Réforme, puis en 2012, où il a envisagé de se présenter en tant qu’indépendant.

Dans les années 2000, Donald Trump devient un fervent opposant à Georges Bush, dont il conteste la décision d’envahir l’Irak. Il retourne donc au parti Démocrate de 2001 à 2009. Il contribue même au financement de la campagne d’Hillary Clinton pour la primaire de 2008, remportée par Barack Obama. Mais lors de la présidentielle, il apporte finalement son soutien à John McCain et réadhère au parti Républicain. Il alimente au passage la rumeur selon laquelle Barack Obama serait né au Kenya et n’aurait pas la nationalité américaine.

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Le 16 juin 2015, Donald Trump annonce sa candidature à la primaire républicaine, avec le slogan “Make America great again”, référence à Ronald Reagan. Sa campagne à faible budget mais hyperactive sur Twitter s’appuie sur la revendication du “politiquement incorrect”. Donald Trump enchaine les déclarations chocs, en particulier sur l’immigration : il déclare par exemple que les migrants mexicains sont des “violeurs” et des “criminels ” envoyés sciemment par leur gouvernement aux Etats-Unis et lance son projet de campagne phare, la construction d’un mur entre les Etats-Unis et le Mexique. Il affirme encore que le réchauffement climatique est une invention des Chinois destinée à plomber l’économie américaine et multiplie les remarques sexistes.
Le 19 juillet 2016, Donald Trump remporte la primaire et est investi par le parti Républicain. Cependant, certains membres du parti refusent de lui apporter leurs soutiens : c’est le cas des présidents Bush père et fils. Donald Trump choisit Mike Pence comme colistier pour la vice-présidence.

La campagne de Donald Trump pour la présidentielle, qui l’oppose à la candidate démocrate Hilary Clinton, est une nouvelle série de polémiques. Le Washington Post diffuse une vidéo datant de 2005 dans laquelle on entend Trump se vanter de pouvoir “attraper les femmes par la chatte”. Par la suite, plusieurs femmes l’accusent d’agressions sexuelles et de comportements inappropriés.

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Donald Trump égraine ses discours de fausses informations, publie sur Twitter des graphiques et des chiffres falsifiés, sur le crime, le chômage ou encore la croissance américaine. Une grande majorité de la presse lui est ouvertement hostile, ce à quoi il répond en déchainant sa haine à l’égard des journalistes. 

Le 8 novembre 2016, Donald Trump remporte le scrutin populaire face à Hillary Clinton, faisant mentir la grande majorité des sondages. Il crée la surprise dans le Michigan, le Visconsin et la Pennsylvanie, habituellement démocrates, et en remportant également la Floride et la Caroline du Nord. Le 19 décembre 2016, le vote des grands électeurs confirme sa victoire, avec 304 suffrages face à 227 pour Clinton. Le vote populaire, pourtant, a accordé plus de bulletins à la candidate démocrate, ce qui relance le débat sur le système électoral américain. Les Républicains remportent également une majorité de sièges au Sénat et à la Chambre des représentants. 

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Donald Trump est investi président des Etats-Unis le 20 janvier 2017. Dès le début de son mandat, il s’engage dans une lutte contre les délocalisations d’emplois dans les entreprises manufacturières, et remporte plusieurs succès. Très vite, il retire son pays de l’accord de partenariat transpacifique, mais aussi de l’accord de Paris sur le climat ou encore de l’accord sur le nucléaire iranien. Il signe une série de décrets des les premiers jours, dont l’un, surnommé le “muslim ban”, fait polémique, car il interdit tout bonnement aux ressortissants de plusieurs pays musulmans d’entrer sur le territoire américain. Un autre, s’attaquant à l’Obamacare, le système de protection social mis en place par son prédécesseur, est rejeté par le Sénat. Donald Trump engage une réforme fiscale visant à alléger les impôts de particuliers et des sociétés.

Sur le plan international, Donald Trump s’illustre par une diplomatie piquante et souvent polémique. En février 2017, il reconnait Jerusalem comme la capitale d’Israël et donne l’ordre d’y déplacer l’ambassade américaine, jetant de l’huile sur le feu dans le conflit entre Israël et la Palestine. En 2019, après des échanges tendus avec le dirigeant de Corée-du-Nord Kim Jung-un, ce dernier reçoit le président américain, qui obtient des avancées sur la dénucléarisation du pays. Le 3 janvier 2020, à la suite de l’attaque d’une ambassade américaine en Irak, Trump ordonne une opération contre le général iranien Qassem Soleimani, qui est abattu.

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Le mandat est marqué par un important turn over de l’équipe présidentielle, puisque les renvois et les nominations s’enchainent. Donald Trump a également l’occasion de nommer plusieurs juges à la Cour suprême et choisit des personnalités connues pour leur conservatisme, notamment sur la question du droit à l’avortement.

En 2020, lorsque la pandémie de Covid-19 atteint les Etats-Unis, Donald Trump se montre réticent à prendre des mesures sanitaire drastiques. Il ne porte que rarement le masque en public et continue de serrer les mains, malgré les recommandations de distanciation sociale de l’Organisation mondiale de la santé. Tenant cette dernière pour responsable de la pandémie, il gèle les participations américaines à son financement. En octobre 2020, Trump est testé positif au Covid et hospitalisé pendant trois jours.

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Une enquête sur les ingérences russes dans la campagne présidentielle 2016

Dès october 2016, les services de renseignements américains indiquent avoir des soupçons quant à une ingérence russe dans l’élection américaine. En février 2017, le New York Times dévoile que des membres de l’équipe de campagne de Trump ont été en relation avec des hauts responsables des services de renseignement russe, et que le FBI mène une enquête sur leurs possibles liens. En mai 2017, Trump limoge le directeur du FBI chargé de l’enquête, James Comey. Les conclusions de l’enquête ne prouvent aucun lien sûr entre l’équipe de campagne de Donald Trump et l’ingérence russe.

Une première procédure d’impeachment

En septembre 2019, un lanceur d’alerte des renseignements dévoile un appel entre Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Dans cette conversation, Trump demande à son homologue de mener une enquête sur Hunter Biden, le fils du démocrate Joe Biden qui part favori pour l’investiture en 2020. A la suite de ces révélations, la Chambre des représentants, majoritairement démocrate depuis 2018, lance une procédure de destitution (“impeachment”) contre Trump pour ” abus de pouvoir ” et “entrave à la bonne marche du Congrès “. Mais le Sénat, acquis aux Républicains, acquitte le président.

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Le 18 juin 2019, Donald Trump lance officiellement sa campagne pour une réélection en 2020. Il obtient sans encombres l’investiture républicaine. Face à lui, c’est Joe Biden qui est investi par les Démocrates. Très tôt pendant la campagne, alors que les sondages sont serrés, le président se dit prêt à contester une éventuelle défaite devant la Cour suprême et met en garde contre le risque de fraude qu’il décèle dans le recours au vote par correspondance. Il mène une campagne agressive contre son adversaire démocrate, âgé de 78 ans, qu’il surnomme “sleepy Joe”.

Le vote populaire pour l’élection présidentielle se tient le 3 novembre 2020, mais les résultats définitifs de certains Etats mettent plusieurs jours à être communiqués. Alors que Donald Trump est donné dans un premier temps en tête, la partie tourne en quelques heures à l’avantage de Joe Biden. Le 7 novembre 2020, les résultats partiels donnent à Biden 270 grands électeurs, lui assurant la victoire. 

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Donald Trump refuse sa défaite et accuse effectivement le parti démocrate de fraude. Plusieurs procédures judiciaires sont engagées par son équipe, dont aucune n’aboutit. Le 14 décembre 2020, les grands électeurs, réunis en collège électoral, accordent 306 suffrages à Joe Biden, contre 232 pour Donald Trump. Joe Biden est définitivement élu. Le 6 janvier, Donald Trump rassemble ses partisans aux abords de la Maison Blanche et, dans un discours enflammé, les appelle à “marcher sur le Capitole”. Une foule se dirige alors vers le siège du Congrès, qui est pris d’assaut et occupé pendant quelques heures. Le lendemain, Trump condamne l’assaut et appelle ses partisans à “rentrer chez eux”, prônant une “réconciliation”. Il admet sa défaite tout en continuant d’accuser les démocrates de fraude. 

Une seconde procédure d’impeachment est initiée contre Trump par les démocrates après l’assaut du Capitole. Le Sénat acquitte à nouveau le président, malgré le vote de sept sénateurs républicains en faveur de sa destitution. Cependant, la commission parlementaire chargée de la procédure recommande au ministère de la Justice de poursuivre l’enquête.

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Le 20 janvier 2021, Joe Biden prête serment et est investi président des Etats-Unis, en l’absence de Donald Trump. Dès lors qu’il n’est plus président, des affaires judiciaires sont engagées contre Trump, pour fraude et agressions sexuelles. Plusieurs anciens partenaires financiers de la Trump Organization prennent leurs distances avec lui. Le 8 août, le FBI perquisitionne son domicile et y trouve des documents confidentiels, dont certains concernent Emmanuel Macron.

A la suite de sa défaite, alors que Donald Trump crie à la fraude sur Twitter, plusieurs de ses tweets sont censurés par le réseau en raison des fausses informations qu’ils véhiculent. Le 8 janvier 2021, Twitter ferme le compte du président, une première dans l’histoire du réseau. Ses comptes Facebook, Instagram, Twitch, SnapChat et Youtube sont à leurs tours bloqués. Donald Trump crée alors son propre réseau social, Truth Social. Le 20 novembre 2022, à la suite d’une consultation numérique sur le réseau, Elon Musk, le nouveau patron de Twitter, rouvre le compte de Donald Trump.

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Le 15 novembre 2022, Donald Trump annonce sa candidature à l’investiture républicaine pour la présidentielle 2024, alors que Joe Biden laisse encore planer le mystère sur sa propre candidature. Ron DeSantis s’impose vite comme le principal adversaire de Trump dans la primaire : début février 2023, le gouverneur de Floride est donné légèrement devant l’ancien président dans les sondages.

Donald Trump a épousé l’athlète et mannequin tchécoslovaque Ivana Zelníčková en 1977, avec qui il a eu trois enfants : Donald Trump Jr, Ivanka et Eric. Ces deux derniers ont travaillé à ses côtés à la Maison Blanche. En 1993, Trump a épousé l’actrice et présentatrice Marla Maples, avec qui il a eu une fille, Tiffany. En 2005, il s’est uni à la mannequin Melania Knauss, avec qui il a un fils, Barron. Donald Trump a dix petits-enfants.

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Donald Trump est né en 1946. Il est donc devenu président à 70 ans, ce qui faisait alors de lui le chef d’Etat le plus âgé de l’histoire des Etats-Unis. Le record a depuis été battu par Joe Biden, élu à 78 ans.

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questions sur l’imprévoyance de Bercy

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Gabriel Attal, premier ministre, et Bruno Le Maire, ministre des Finances, à l’Hôtel Matignon, le 1er février.
JULIEN DE ROSA/AFP

DÉCRYPTAGE – De mauvaises recettes fiscales ont perturbé les anticipations du ministère. Les administrations ont envoyé début décembre un premier avertissement aux cabinets des ministres. L’opposition crie au défaut d’information du Parlement.

C’est un drame qui s’est joué en trois actes. Fin décembre, le Parlement vote une loi de finances 2024 qui vise un (très) modeste rétablissement des finances publiques hexagonales, avec un déficit public de 4,4 % du PIB contre 4,9 % en 2023. Un mois et demi plus tard, Bruno Le Maire, le ministre des Finances, s’invite au journal de 20 heures pour revoir à la baisse la prévision de croissance économique pour 2024 (à 1 % contre 1,4 % anticipé jusque-là) et couper 10 milliards d’euros dans le flux des dépenses budgétées. Dans la foulée, Thomas Cazenave, son ministre délégué aux Comptes publics, évoque des rentrées fiscales décevantes et prévient qu’il faudra trouver 20 milliards de nouvelles économies pour le budget 2025. Mardi dernier, enfin, le couperet de l’Insee tombe: en 2023, le déficit public a grimpé à 5,5 % du produit intérieur brut (PIB), bien davantage que les 4,9 % attendus.

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En trois mois pourtant, la conjoncture économique n’a pas été bouleversée. Comment les équipes de Bercy ont-elles…

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chauves, rastas… Qui est vraiment concerné par la nouvelle loi ?

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Discrimination capillaire : chauves, rastas... Qui est vraiment concerné par la nouvelle loi ?

L’Assemblée nationale a voté une proposition de loi qui vise à “sanctionner la discrimination capillaire”, ce jeudi 30 mars. Le texte vise à interdire aux employeurs d’obliger leurs salariés à cacher leurs coupes afro, leurs tresses ou encore leurs dreadlocks.

La proposition de loi sur la discrimination capillaire, menée par le député Olivier Serva (Liot), a été votée en première lecture à l’Assemblée nationale, ce jeudi 28 mars. L’objectif est notamment d’empêcher les employeurs d’obliger leurs salariés à cacher leur coupe afro en se lissant les cheveux. La loi comptabilise déjà 25 motifs de discrimination au travail. Si le texte est adopté, les discriminations correspondant à “la coupe, la couleur, la longueur ou la texture de cheveux”, s’ajouteraient à la liste de celles passibles de sanctions pénales. 

Selon Olivier Serva, cette proposition de loi profiterait aux “femmes noires qui se sentent obligées de se lisser les cheveux”, avant un rendez-vous professionnel comme un entretien d’embauche, mais aussi aux “personnes rousses, victimes de nombreux préjugés négatifs”, ou encore “les hommes chauves”.  Selon un sondage réalisé par Dove aux Etats-Unis, deux femmes noires sur trois affirment devoir changer de coupe de cheveux pour un entretien d’embauche. Les femmes blondes sont aussi touchées : une sur trois assure avoir dû changer de couleur de cheveux pour paraître plus professionnelle, tout comme les personnes rousses, selon une autre étude réalisée en Grande-Bretagne en 2009 par Halo Collective. 

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Les statistiques sur l’ethnie interdites en France

En France, les statistiques basées sur l’ethnie sont interdites, le phénomène ne peut donc pas être quantifié. Mais la discrimination capillaire a déjà été médiatisée. En 2019, la coupe afro de Sibeth Ndiaye, ancienne porte-parole du gouvernement, avait été vivement critiquée, tout comme Eve Gilles, Miss France 2024, ou encore Audrey Pulvar, adjointe à la Maire de Paris. Si le texte est adopté, la discrimination capillaire pourra être sanctionnée de 3 ans de prison et 75 000 euros d’amende.

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que risque l’élève poursuivie par Gabriel Attal ?

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Lycée Ravel : que risque l'élève poursuivie par Gabriel Attal ?

L’Etat a annoncé qu’il portait plainte contre une élève du lycée parisien Maurice-Ravel pour “dénonciation calomnieuse”. Le proviseur avait demandé, le 28 février, à cette dernière de retirer son voile. Elle a par la suite assuré que l’homme l’avait “violentée”.

Mercredi 27 mars, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé que l’Etat allait porter plainte pour “dénonciation calomnieuse” contre l’élève du lycée parisien Maurice Ravel qui a accusé sont proviseur de l’avoir “violentée”, alors qu’elle avait refusé d’enlever son voile. La jeune femme, actuellement en BTS et majeure, avait elle aussi porté plainte pour violences n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail. Celle-ci a été classée sans suite.  Le Premier ministre dénonce un événement “tout simplement inacceptable et inadmissible”. Gabriel Attal affirme également que l’Etat sera “toujours aux côtés de ces agents, de ceux qui sont en première ligne face à ces atteintes à la laïcité, face à ces tentatives d’entrisme islamiste dans nos établissement scolaires”. 

Une enquête préliminaire devrait s’ouvrir

Que risque l’étudiante ? Une enquête préliminaire va donc être ouverte par le procureur. Le proviseur et l’élève vont être entendus, ainsi que les témoins. Le procureur peut ensuite décider de poursuivre ou non la jeune femme qui pourrait donc être jugée au tribunal. Elle risquerait alors jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, selon l’article 226-10 du Code pénal. Par ailleurs, le proviseur a déposé plainte pour “acte d’intimidation envers une personne participant à l’exécution d’une mission de service public pour obtenir une dérogation aux règles régissant ce service”. 

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Le vendredi 22 mars, le proviseur a décidé de quitter ses fonctions, “par sécurité pour moi et pour l’établissement”, a-t-il justifié dans un mail. Le rectorat a quant à lui évoqué “des convenances personnelles”, et un “départ anticipé” à la retraite, “au vu des événements qui ont marqué ces dernières semaines”. L’homme faisait l’objet de menaces de mort sur internet depuis son altercation avec l’élève. Une enquête a été ouverte pour cyberharcèlement. Un homme de 26 ans originaire des Hauts-de-Seine a été arrêté. Il doit être jugé le 23 avril. 

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«Tout l’appareil d’État a failli», selon l’avocate de Mickaëlle Paty

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Dans «Points de Vue» (Le Figaro-TV), l’avocate de la sœur de Samuel Paty, Me Carine Chaix, relaie la détermination de sa cliente. Elle «ira jusqu’au bout de son recours» exhortant l’État à reconnaître sa responsabilité dans la mort de l’enseignant.

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«Nous déposons ce recours pour que justice soit faite, et ce n’est pas rien, puis pour que cessent ces renoncements qui tuent», affirme Me Carine Chaix dans «Points de Vue» (Le Figaro-TV). Une première démarche, donc, qui invite l’État à reconnaître sa responsabilité dans l’assassinat de Samuel Paty. En l’absence de réponse de l’administration d’ici le 17 mai, et tant qu’il n’y aura pas de «reconnaissance pleine et entière, officielle, de sa responsabilité», l’affaire poursuivra son chemin juridique et un recours contentieux devrait être porté devant le tribunal administratif. Ce à quoi Mickaëlle Paty ne dérogera pas «car c’est une combattante, elle ira jusqu’au bout», ajoute celle qui échange quasi quotidiennement avec sa cliente.

La démission du proviseur du lycée Maurice-Ravel «montre combien le combat de Mickaëlle Paty est juste. La pression islamiste pousse au silence, à la démission ou à l’autocensure, et on le sait, plus d’un professeur sur deux admet s’autocensurer», poursuit l’avocate qui reprend les chiffres de la commission d’enquête sénatoriale sur les pressions, menaces et agressions envers les enseignants.

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«150.000 professeurs par an menacés et agressés»

Interrogée ce jeudi sur RMC au sujet du recours de Mickaëlle Paty – révélé il y a dix jours par Le Figaro -, la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, invitait à «ne pas se tromper de cible : les uniques coupables, ce sont les terroristes islamistes». Dans «Points de Vue» (Le Figaro-TV), Me Carine Chaix ne décolère pas. «Quand j’entends madame Thévenot, je suis assez confortée dans l’idée que l’oubli de l’esprit de responsabilité est l’une des causes de nos malheurs publics. L’État n’est pas ce Léviathan au-dessus des lois, il a l’obligation juridique de protection envers ses agents. C’est aux fondements de notre État de droit», assène l’avocate au barreau de Paris.

Plus de trois ans après l’assassinat de Samuel Paty, Me Carine Chaix invite les autorités compétentes à prendre «des mesures simples : rendre systématiques les conseils de discipline contre les élèves qui diffusent des messages malveillants sur les réseaux sociaux, et instaurer un délit d’outrage à agent – et de dénonciation calomnieuse – ayant entraîné des menaces de mort». Le cabinet du premier ministre a bien «contacté Mickaëlle Paty hier soir», confirme enfin son avocate, au micro de Timothée Dhellemmes.

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le tirage du jeudi 28 mars 2024 [EN LIGNE]

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Résultat EuroDreams (FDJ) : le tirage du jeudi 28 mars 2024 [EN LIGNE]

EURODREAMS. Les résultats du tirage de l’EuroDreams de ce jeudi 28 mars sont connus. Y a-t-il un vainqueur ? Est-ce vous ? 20 000 euros par mois pendant 30 ans étaient en jeu.

Il n’y a pas eu de vainqueur ! Ce jeudi 28 mars 2024, à l’occasion d’un nouveau tirage EuroDreams organisé par la Française des jeux et ses homologues européens, personne n’a parié sur les bons résultats. En revanche, 179 personnes ont gagné 81,90 euros, dont 52 en France. Découvrez sans plus attendre la combinaison du jour !

Tirage Eurodreams du 28/03/24

  • 13 – 37 – 1 – 7 – 18 – 9 et le N°Dream 3

Quelles sont les chances de gagner ?

Autant le dire très clairement : les probabilités de remporter le gros lot sont extrêmement faibles. EuroDreams offre une chance sur 19 millions de remporter le gain maximum. Il y aura toutefois une chance sur 4,66 de remporter un lot nettement moindre.

Si vous n’êtes pas parvenu à trouver tous les résultats de l’EuroDreams, sachez qu’il est aussi possible que vous ayez empoché 2 000 euros par mois pendant cinq ans en trouvant au moins les six chiffres de la combinaison, sans le numéro Dream donc. Pour la suite des gains, il s’agit à chaque coup d’une somme versée en une seule et unique fois. Comptez près de 100 euros si vous avez mis la main sur cinq des six bons chiffres, une quarantaine d’euros pour quatre, un peu plus de 5 euros pour trois chiffres découverts et 2,50 euros, soit le remboursement de votre grille, si vous avez découvert deux chiffres de la combinaison. À noter que les chiffres sont ceux compris entre 1 et 40, et que le numéro Dream n’est utile pour gagner quelque chose que si vous avez déjà les six autres chiffres. 

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Le principe est clair.  La FDJ promet jusqu’à 20 000 euros par mois pendant 30 ans, lorsque l’on coche tous les bons numéros du tirage, ce qui représente plus de 7 millions d’euros au total. Mais il y aura aussi des heureux qui n’auront pas les 7 bons numéros. Le deuxième rang de gain – c’est à dire les 6 bons numéros sans le numéro complémentaire – est aussi doté d’une rente, à hauteur de 2 000 euros par mois pendant 5 ans, soit 120 000 euros au total. Les gagnants des troisièmes, quatrièmes, cinquièmes et sixièmes rangs remportent une somme nette, respectivement 100 euros, 40 euros, 5 euros et 2,50 euros (le remboursement de la grille).

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au Vernet, après dix heures de «mise en situation», la suite de l’enquête sur toutes les lèvres

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REPORTAGE – L’acte de procédure, qui réunissait les enquêteurs et 17 témoins du hameau, s’est déroulé sous une brume glaciale, de 9 à 19 heures ce jeudi. De l’autre côté du cordon de sécurité des gendarmes, tension et espoir parcourent le village, suspendu au mystère de la disparition du petit garçon.

Envoyée spéciale au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence)

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«Quelles nouvelles du Haut-Vernet ?», «alors, ça a commencé la mise en situation ?». Chacun de ceux qui passent avaler un expresso chez Jean-Jacques avant d’aller travailler jette un œil curieux vers la baie vitrée de son restaurant. Elle donne sur la route en lacets menant au hameau des Alpes provençales. Là-haut, les enquêteurs ont commencé leur travail. Jean-Jacques, lui, soupire dos au comptoir, en déversant du marc de café d’un coup sec, et lâche : «Il est possible qu’on ne le retrouve jamais, le petit, il faut s’y faire.» Tôt ce matin, en ouvrant «Le café du Moulin», il a vu monter une longue colonne de camions de la gendarmerie vers le village. Depuis, d’épais flocons fondus ont commencé à strier le paysage de la vallée, et plus personne n’est redescendu pour apporter les échos de la «mise en situation» qui se joue en haut. Du hameau accroché à flanc de colline, on n’aperçoit que la brume glaciale qui le coiffe.

Ce…

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un faux site du gouvernement encourage les Français à se battre

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Sur X, anciennement twitter, des comptes pro-russes partagent depuis plusieurs jour un faux site du ministère des Armées qui encourage les Français à s’engager dans la guerre en Ukraine.

Un faux site usurpe l’identité du ministère des Armées et incite les Français à “s’engager en Ukraine”, nom de l’URL du site, enregistré le 15 mars, selon Tech&Co.  La page web affirme que la “France recrute et forme 200 000 hommes pour mener des opérations en Ukraine”. Le site annonce également que les soldats recevront “une remise de 100 % sur les services funéraires”, mais aussi “une prime de 1 million d’euros à la famille en cas de décès” et un salaire atteignant les 5000 euros bruts par mois. Il est également possible d’échanger avec des faux soldats. : 70 faux profils y sont présentés. Un formulaire permet aussi de laisser des données personnelles comme, la date de naissance, l’adresse mail et le numéro de téléphone, pour pouvoir être recontacté. 

Une “campagne de désinformation”

Le ministère des Armées dénonce une “campagne de désinformation”, ce 28 mars, sur X, anciennement Twitter. Une autre information a été récemment démentie. Il y a quelques jours, la Russie annonçait l’envoi de 2 000 soldats français en Ukraine. La France a évoqué des “provocations irresponsables” de Moscou.

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Des annonces qui surviennent après qu’Emmanuel Macron ait “assumé” la possibilité d’envoyer des soldats occidentaux en Ukraine. Le président français avait également précisé que la France “ne mènera pas d’offensive”.  Le site reprend également une citation d’Emmanuel Macron a été reprise : “la Russie ne doit pas gagner cette guerre”, peut-on lire sur la page d’accueil. Des comptes pro-russes ont largement partagé l’adresse de cette page internet sur X, notamment des faux comptes d’actualité. 

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