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“80% des étudiants de la faculté de médecine de Douala n’assistent pas aux cours, mais ils terminent médecins”

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C’est ce qu’il a révélé dans une interview accordée à une chaîne de télévision basée à Douala, puis sur sa page Facebook. Le cardiologue, le professeur Aime Bonny, s’est dit attristé par la faible qualité des étudiants en médecine qui sortent de la faculté de médecine de l’université de Douala.

Le professeur a déclaré que seuls 20 % des étudiants assistent à ses cours mais qu’à la fin de leur cursus, des dizaines d’entre eux obtiendront leur diplôme. Alors qui a fait d’eux des médecins qualifiés alors qu’ils n’assistent pas aux cours ? Il a posé cette question rhétorique.

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« J’estime que le taux d’absentéisme chronique et généralisé dans plusieurs facultés de médecine au Cameroun fait des enseignants promus sans mérite. En toute honnêteté intellectuelle, j’ai donc décidé de rendre mon titre académique. Désormais, considérez-moi comme le Docteur Aimé BONNY et non comme un Professeur », a-t-il déclaré.

Le Professeur Bonny pense que tous les enseignants de la faculté de médecine de l’Université de Douala doivent se lever et défendre son cours, mais personne ne semble s’y intéresser « Le plus drôle est que lorsque je me suis plaint de cette situation à mes collègues, aucun d’entre eux n’a prononcé un mot. J’ai pris une photo des étudiants en classe et je l’ai déposée sur notre forum WhatsApp, mais personne n’a fait de commentaire. »

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Un autre donateur de l’université, le professeur Bahebeck, a corroboré la déclaration de son collègue de Douala, ajoutant que la situation n’est pas seulement à Douala mais dans tout le Cameroun. Les étudiants en médecine ne suivent plus une formation rigoureuse afin de pouvoir mieux prendre en charge leurs patients demain, a-t-il déclaré.

« Ce que Bonny a dit est vrai, mais comme il ne connaît que Douala, il ne sait pas que c’est un problème national… le niveau a baissé de façon drastique ».

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Commentant la question, un Camerounais a dit au professeur Bonny que « le laxisme de vos étudiants ne devrait pas vous faire rétrograder, puisque vous êtes déjà un professeur, vous ne pouvez plus rétrograder. Je comprends votre humilité, je comprends votre combat, je comprends votre honnêteté intellectuelle, mais, avant que vos étudiants soient absents, vous aviez passé toutes les étapes pour être un professeur mondial. Si les étudiants camerounais sont laxistes dans leurs études, en est-il de même dans les autres universités du monde où vous formez des médecins ? Je pense que non ! Vous restez donc un professeur au regard de ceux que vous formez hors du Cameroun. »

CNA

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Prénom ‘insulte à la France’: la condamnation de Zemmour confirmée en appel | TV5MONDE

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Le syndicat agricole majoritaire FNSEA, qui a obtenu un nombre inédit de concessions du gouvernement pendant la crise agricole cet hiver, tourne maintenant son regard vers l’Élysée, appelant Emmanuel Macron à donner sa vision pour l’agriculture “sans plus attendre”.

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“Le président de la République semble hésiter à prendre rendez-vous, celui qu’il nous avait promis au Salon de l’agriculture, en estimant que la situation (n’est) pas mûre”, a estimé jeudi Arnaud Rousseau, le patron de la FNSEA, à la clôture de son 78e congrès annuel à Dunkerque (Nord).

Mais “qu’en est-il de l’ambition du chef de l’État?” s’est-il interrogé. “Le discours de la montée en gamme a vécu. Qu’il nous donne sa vision sans plus attendre.”

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Nouvellement élu en 2017, le chef de l’État avait défendu à Rungis une alimentation de meilleure qualité, plus durable, et théoriquement plus rémunératrice pour les agriculteurs. Une stratégie percutée par l’inflation.

Lors de l’ouverture très chahutée du dernier Salon de l’agriculture, le 24 février, Emmanuel Macron avait donné rendez-vous aux agriculteurs en colère trois semaines plus tard “à la maison”, une date désormais largement dépassée.

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“Redonner confiance”

Le président doit “redonner confiance aux agriculteurs” d’aujourd’hui et de demain, a estimé auprès de l’AFP Jérôme Despey, premier vice-président de la FNSEA.

Le syndicat attend par exemple du chef de l’État qu’il donne son feu vert à la réautorisation de pesticides interdits en France pour des raisons de santé publique ou de protection de la nature, mais utilisés ailleurs dans l’UE, comme l’insecticide acétamipride réclamé par les betteraviers.

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Arnaud Rousseau a aussi appelé le gouvernement à “reprendre la maîtrise de son administration” afin qu’elle mette plus rapidement en œuvre la soixantaine de mesures annoncées en faveur des agriculteurs.

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“Je sais les lenteurs”, “un certain nombre de réticences” dans les systèmes administratifs nationaux et européens, a répondu peu après le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau.

Mais dans l’ensemble, “nous avons avancé comme jamais”, a-t-il affirmé avant de détailler une nouvelle fois les différentes actions engagées.

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Sans porter de nouvelles annonces, il a précisé le calendrier sur quelques points, comme une “application à l’été” du contrôle administratif unique des exploitations ou le renforcement d’un allègement fiscal sur les travailleurs saisonniers dès “le 1er mai”.

Avant son intervention, dans une salle remplie de syndicalistes aux multiples griefs à l’encontre du gouvernement, un animateur avait appelé le public à respecter la prise de parole du ministre.

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Des adhérents ont, pendant le discours, brandi des affichettes “Plan élevage”, “Produire plus et vivre mieux”, “Liberté d’usage de nos prairies”, distribuées au préalable par l’organisation. Au fond de la salle, quelques uns ont fait du bruit en tapant sur le sol.

“Je pense qu’il y a eu du respect mutuel”, a estimé le ministre à l’issue du congrès. “On voit bien qu’il y a de la défiance, mais pas au point de la colère”, même si le secteur reste “très à fleur de peau”.

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Pour accentuer la pression sur le gouvernement, une centaine d’agriculteurs du syndicat concurrent Coordination rurale (CR) ont manifesté à Tours, et également à Nîmes à l’appel conjoint de la FNSEA, des JA mais aussi de la CR, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la FDSEA du Gard, Antony Bafoil.

Un rapprochement syndical peu commun: au niveau national, l’alliance FNSEA-JA d’une part et la CR d’autre part sont engagées dans un rapport de forces virulent à l’approche des élections professionnelles, début 2025.

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Parmi les sujets laissés en suspens, selon Arnaud Rousseau, figure l’accompagnement par l’État, jusqu’à la cessation d’activité au besoin, des “collègues dans des situations inextricables”. Sans quoi “on aura encore (…) des gens qui hurlent leur colère ou qui simplement font le choix de se supprimer”, a prévenu le responsable.

La FNSEA plaide aussi pour un “grand plan” pour l’agriculture méditerranéenne, qui souffre du manque d’eau.

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Le congrès s’est tenu de mardi à jeudi, sous la vigilance d’un discret déploiement de forces de l’ordre. Les événements de la FNSEA sont régulièrement la cible de manifestants écologistes qui dénoncent le modèle porté par le syndicat, qualifié de “productiviste” au détriment de la nature et jugé inadapté face au changement climatique.

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Côte d’Ivoire-PPA-CI : Nady Bamba préside un panel à Abidjan

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L’ancienne Première Dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo a adressé un message de félicitations au nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye.

Au lendemain de la proclamation des résultats officiels provisoires donnant Bassirou Diomaye Faye vainqueur du scrutin avec 54,28% des voix, Simone Gbagbo lui a adressé un message.

« C’est avec un grand honneur mêlé de fierté que je vous adresse, au nom de mon Parti, le Mouvement des Générations Capables (MGC) et en celui de ses militants, mes chaleureuses félicitations à l’occasion de votre historique et brillante victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle tenue le dimanche 24 mars 2024 », écrit Simone Gbagbo dans sa correspondance.

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Bassirou Diomaye Faye a remporté l’élection présidentielle dès le premier tour devant notamment le Premier ministre Amadou Bâ.

« Le choix porté de fort belle manière sur votre personne et en faveur de votre Parti, les Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, L’éthique et la Fraternité (PASTEF) traduit, à n’en point douter, l’attachement profond de vos compatriotes aux valeurs de liberté et de souveraineté ainsi qu’à l’idéal de société que vous incarnez », poursuit Simone Gbagbo.

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Simone Gbagbo salué par ailleurs « le peuple frère du Sénégal » qui « a encore démontré sa grande maturité de démocratie légitimement saluée à travers la planète. »

« Au-delà de ce plébiscite historique, I’Afrique et le monde retiennent avec admiration et engouement la volonté affirmée de la nation sénégalaise de prendre en main la destinée de ses populations et tout particulièrement de sa jeunesse », se réjouit Simone Gbagbo.

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MESSAGE DE FÉLICITATIONS À SON EXCELLENCE M. BASSIROU DIOMAYE FAYE, Président élu de la République du Sénégal.

Excellence Monsieur le Président de la République.

C’est avec un grand honneur mêlé de fierté que je vous adresse, au nom de mon Parti, le Mouvement des Générations Capables (MGC) et en celui de ses militants, mes chaleureuses félicitations à l’occasion de votre historique et brillante victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle tenue le dimanche 24 mars 2024.

Le choix porté de fort belle manière sur votre personne et en faveur de votre Parti, les Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, L’éthique et la Fraternité (PASTEF) traduit, à n’en point douter, l’attachement profond de vos compatriotes aux valeurs de liberté et de souveraineté ainsi qu’à l’idéal de société
que vous incarnez.

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A l’occasion de ce scrutin, le peuple frère du Sénégal a encore démontré sa grande maturité de démocratie légitimement saluée à travers la planète.

Au-delà de ce plébiscite historique, I’Afrique et le monde retiennent avec admiration et engouement la volonté affirmée de la nation sénégalaise de prendre en main la destinée de ses populations et tout particulièrement de sa jeunesse.

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Je voudrais former à votre attention nos voeux de plein succès pour votre mandat afin que, sous votre direction éclairée et par la grâce de Dieu, le Sénégal et son vaillant peuple réalisent leurs aspirations les plus profondes.

Veuillez accepter, Excellence Monsieur le Président de la République,l’assurance de ma très haute considération.

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Fait à Abidjan le mercredi 27 mars 2024
Docteur Simone Ehivet Gbagbo
Présidente du MGC.

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