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2022, l’année où les insoumis ont transformé de l’or en plomb

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CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Jean-Luc Mélenchon aux côtés de l’autrice Annie Ernaux, pris Nobel de Littérature, lors de la Marche contre la vie chère à Paris le 16 octobre (illustration)

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POLITIQUE – Soirée du dimanche 11 au lundi 12 avril, une heure du matin, place Pasdeloup, dans le 11e arrondissement de Paris. Une soixantaine de jeunes partisans de Jean-Luc Mélenchon continuent de faire la fête devant la porte close du Cirque d’Hiver, où les troupes insoumises ont pris leurs quartiers pour ce premier tour de l’élection présidentielle.

Fumigènes, enceintes portables, canettes de bière… Certains croient encore à une remontada du leader de LFI. Espoir qui a un temps traversé l’état-major insoumis. Observant le spectacle avec du recul près du square, deux responsables de la campagne, Clémence Guetté et Antoine Léaument, n’y croient plus. Un dernier coup d’œil sur les téléphones, un échange de regards résignés, une accolade, et les deux futurs parlementaires partent chacun de leur côté.

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Mélenchon au centre du jeu

« Faites mieux », avait lancé leur candidat, en reconnaissant sa défaite quelques heures auparavant. Un discours durant lequel Jean-Luc Mélenchon s’est montré beaucoup moins ambigu qu’en 2017 concernant le second tour. Incontestablement, l’intéressé a « fait mieux » que la fois précédente. Il a progressé de près de 700 000 voix, a incarné le « vote utile » à gauche, et ce malgré ses erreurs d’appréciation sur l’Ukraine.

Aidé par les scores faméliques de Yannick Jadot et Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon est au centre du jeu. Et c’est bien au siège de la France insoumise que se négocie l’union de la gauche pour les élections législatives. Cette Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES), extension de l’Union populaire qui a porté sa candidature à la présidentielle.

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Malgré d’importantes divergences sur des sujets centraux, les différentes forces de gauche y arrivent. Dans la presse, l’avancée des tractations occupe le terrain. Les affiches envoyant le leader insoumis à Matignon se multiplient dans la rue. C’est le « troisième tour », plastronne l’infatigable Jean-Luc Mélenchon.

Moins d’un mois après cette soirée du 11 avril, le 7 mai, la NUPES officialise cette coalition lors d’un meeting à Aubervilliers. Julien Bayou, Olivier Faure ou encore Fabien Roussel font cause commune sous l’égide d’un Jean-Luc Mélenchon qui a refusé de se représenter aux législatives. Une véritable prouesse au regard des divisions qui minent la gauche depuis des années, et qui conduit les plus audacieux à rêver de cohabitation.

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Il n’en sera rien. Le 19 juin, l’alliance de la gauche est — théoriquement — la première force d’opposition à l’Assemblée, forte de 131 sièges. Trop peu au regard des 289 députés nécessaires pour imposer un gouvernement. Surtout, en l’absence de groupe commun malgré une tentative ratée de Jean-Luc Mélenchon, c’est le Rassemblement national qui, avec ses 89 élus, fait office de premier groupe d’opposition.

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Une presque victoire au goût de vraie défaite, mais une réelle progression pour La France insoumise, qui quadruple ses effectifs au Palais Bourbon. Une position de force qui lui permet de rafler la prestigieuse Commission des Finances de l’Assemblée nationale, présidée dorénavant par Éric Coquerel.

Tendre le bâton

Des socialistes affaiblis, des écolos divisés qui peinent à trouver leur voie, un pouvoir macroniste qui cherche surtout le soutien de la droite… Théoriquement, un boulevard s’ouvre pour les insoumis en ce début d’été. Théoriquement, et c’est tout le problème. Car en parallèle, La France insoumise enchaîne les bévues.

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« On n’a quasiment rien à faire les concernant. Ils ont une capacité d’autodestruction qui est assez hallucinante » – un cadre du groupe RN à l’Assemblée nationale

Affaire Taha Bouhafs, polémique autour du soutien actif (et revendiqué) de Jérémy Corbin, tollé général provoqué par la présidente du groupe LFI Mathilde Panot pour son tweet lunaire sur la Rafle du Vel d’Hiv, dissensions à ciel ouvert de la NUPES au sujet de Taïwan… Les troupes mélenchonistes donnent régulièrement l’impression de tendre le bâton pour se faire battre.

Début septembre, un cadre du groupe RN à l’Assemblée s’en amuse auprès du HuffPost : « On n’a quasiment rien à faire les concernant. Ils ont une capacité d’autodestruction qui est assez hallucinante ». En parallèle, des critiques internes émergent publiquement, à l’image de François Ruffin qui monte au front pour prendre ses distances avec la stratégie de la France insoumise.

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L’élu picard, qui n’a « plus envie de hurler sur les bancs de l’Assemblée nationale », remet directement en cause, sondages à l’appui, la méthode de Jean-Luc Mélenchon, consistant à « tout conflictualiser » pour exister politiquement. Le début de dissensions internes que l’affaire Quatennens ne va faire qu’exacerber.

Déni et malaise interne

Mardi 13 septembre, le Canard enchaîné annonce comme à son habitude les articles qui sont à retrouver dans l’édition du lendemain. « La direction de LFI s’inquiète d’une main courante qui vise Adrien Quatennens, déposée par son épouse », tweete le palmipède.

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Quelques jours plus tard, le député du Nord annonce son retrait de son poste de coordinateur de la France insoumise, et admet avoir donné une gifle à son épouse. La suite ? Un état-major qui s’embourbe avec une application déconcertante. Jean-Luc Mélenchon réagit immédiatement : il ne condamne pas les violences avouées par son poulain et n’a aucun mot pour la victime.

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En parallèle, la France insoumise publie un communiqué bien plus adapté, donnant ainsi l’impression que deux attitudes coexistent, voire s’affrontent, au sein du parti. Certains, à l’image de l’eurodéputée Manon Aubry, prennent leur distance avec la réaction de leur chef.

Au sein du premier cercle, une sorte de déni perdure. « Cette histoire est dernière nous, c’est une construction médiatique. On ne me parle pas du tout de ça sur le terrain », expliquait au HuffPost le député insoumis Manuel Bompard qui, quelques heures plus tard, provoquera un tollé en relativisant le geste commis par Adrien Quatennens.

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Alors que tous les autres groupes de la NUPES demandent la démission du député du Nord, la France insoumise, qui se prétend en pointe sur le sujet des violences faites aux femmes, donne surtout l’impression de vouloir sauver le soldat Quatennens, jusqu’à la sanction fébrile (une suspension) décidée par le groupe LFI après sa condamnation. Une décision qui provoque (encore) un immense malaise en interne, et alimente les critiques de leurs adversaires politiques.

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ALAIN JOCARD / AFP

ALAIN JOCARD / AFP

Alexis Corbière, Clémentine Autain et Eric Coquerel photographiés lors d’une conférence de presse à l’Assemblée natinale le 14 décembre (illustration)

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« Mélenchon fait la politique de la terre brûlée »

Au même moment, la France insoumise se réorganise dans une ambiance plombée par ce dossier et sous la pression de ceux qui, à l’instar de François Ruffin ou de Clémentine Autain, demandent plus de démocratie interne.

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Pilotée par Manuel Bompard, désigné pour prendre la suite d’Adrien Quatennens à la coordination du parti, cette nouvelle distribution des rôles divise. Une ligne rouge pour plusieurs figures du mouvement, qui dénoncent dans la presse le « repli » et le « rétrécissement » à la tête de LFI.

Fidèle parmi les fidèles, Alexis Corbière lance une charge pour exhorter la nouvelle direction à revoir sa copie, avec laquelle il est en « radical désaccord ». Une vie partisane très compliquée, doublée d’une activité parlementaire qui l’est tout autant en cette fin d’automne.

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Le bordel à LFI, c’est mauvais pour tout le monde. L’essentiel est toujours menacé par l’insignifiant – un poids lourd de la NUPES

Le 6 décembre, les troupes insoumises tombent à pieds joints dans un piège tendu par le Rassemblement national sur la réintégration des soignants non vaccinés.

Alors que Marine Le Pen reprend la proposition de loi de l’élue LFI Caroline Fiat pour la niche parlementaire du RN, les insoumis refusent d’offrir une victoire aux troupes lepénistes, et réussissent à imposer l’autrice du texte comme rapporteure.

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Le groupe LFI croit alors avoir « hacké » la niche RN, sauf que la manœuvre, qui nécessite l’approbation de Marine Le Pen, revient à défendre un texte dans l’espace du parti d’extrême droite.

Un accord LFI-RN qui ne dit pas son nom, le symbole est désastreux. Les autres groupes de la NUPES s’insurgent, les insoumis rétropédalent. Le RN accuse les insoumis d’oublier les soignants non vaccinés. L’échec est total, le piège se referme. Comme à chaque fois en pareille situation, Jean-Luc Mélenchon et les siens accusent les autres (ici la presse en l’occurrence) d’avoir mal compris. Voire d’avoir fait exprès de mal comprendre.

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Une attitude « seuls contre tous » qui commence à irriter au sein de la NUPES. Au HuffPost, une pointure écolo circonspecte devant le spectacle offert par les insoumis juge que le problème n’est pas tant le fond, mais « leur façon de communiquer, leur façon de faire ».

« Le bordel à LFI, c’est mauvais pour tout le monde. L’essentiel est toujours menacé par l’insignifiant », regrette notre interlocutrice, qui juge la NUPES « éprouvée » par ces différents épisodes.

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Un ministre, qui connaît Jean-Luc Mélenchon de longue date, est tout aussi perplexe. « S’il y a une dissolution, ils perdent un tiers de leurs circonscriptions. Jean-Luc Mélenchon fait la toupie et la politique de la terre brûlée », observe-t-il auprès du HuffPost, avant d’ajouter, en fronçant le regard : « Et à qui ça profite ? Au Rassemblement national ».

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Poutine invité du G20 au Brésil ? Macron demande à Lula une décision « consensuelle »

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Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva (à droite) et le président français Emmanuel Macron (à gauche) lors de la cérémonie de signature de l’accord bilatéral au palais du Planalto à Brasilia, le 28 mars 2024.
LUDOVIC MARIN / AFP Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva (à droite) et le président français Emmanuel Macron (à gauche) lors de la cérémonie de signature de l’accord bilatéral au palais du Planalto à Brasilia, le 28 mars 2024.

LUDOVIC MARIN / AFP

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva (à droite) et le président français Emmanuel Macron (à gauche) lors de la cérémonie de signature de l’accord bilatéral au palais du Planalto à Brasilia, le 28 mars 2024.

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INTERNATIONAL – Garder l’esprit du club. Depuis Brasilia, Emmanuel Macron a estimé qu’une invitation de Vladimir Poutine au sommet du G20 devrait faire l’objet d’un consensus au sein du club des pays les plus industrialisés. « Le sens de ce club, c’est qu’il faut que ce soit consensuel avec les 19 autres, ce sera le travail de la diplomatie brésilienne » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse commune avec son homologue Luiz Inacio Lula da Silva.

Une déclaration préventive, alors que l’évènement doit se dérouler en novembre prochain au Brésil. « S’il y a un rendez-vous qui peut être utile, il faut le faire. Si c’est un rendez-vous qui n’est pas utile et qui crée de la division, il ne faut pas le faire », a estimé Emmanuel Macron. Il faut être « au service de la paix et de l’intérêt commun », a-t-il insisté.

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Macron fait le parallèle avec sa situation en août 2019

Le chef de l’État français a également rappelé qu’il s’était lui-même posé la question d’inviter Vladimir Poutine au sommet du G7 en France en août 2019 mais que faute de consensus, il y avait renoncé pour le convier à une rencontre séparée quelques jours auparavant à sa résidence d’été de Brégançon. « La situation était moins grave mais enfin, la guerre avait commencé et la Crimée avait déjà été prise et je n’avais pas eu le consensus des autres. Certains m’avaient dit : “Si tu les invites, moi je ne viendrai pas, ça va bloquer” », a-t-il raconté.

Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine en février 2022, la question de la présence du maître du Kremlin se pose à chaque sommet du G20. Il ne s’est finalement pas rendu à ceux organisés en Indonésie en 2022 et en Inde en 2023. Le président russe est visé par un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) qui l’accuse de crimes de guerre pour la déportation d’enfants ukrainiens.

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Lula avait d’abord assuré que Vladimir Poutine recevrait une invitation à se rendre au G20 de Rio et qu’il n’y aurait pas « de raison qu’il soit arrêté », avant se raviser. À l’issue du sommet de New Delhi en septembre 2023, il a finalement déclaré qu’il appartiendrait à la justice de son pays de décider de l’arrestation de son homologue russe s’il se rendait à Rio, tout en disant espérer que « d’ici là, la guerre sera(it) terminée ».

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À Marseille, Macron face aux accusations de « deux poids, deux mesures » entre Ukraine et Gaza

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À Marseille, Macron (ici le 19 mars) face aux accusations de « deux poids, deux mesures » entre Ukraine et Gaza
CHRISTOPHE ENA / AFP À Marseille, Macron (ici le 19 mars) face aux accusations de « deux poids, deux mesures » entre Ukraine et Gaza

CHRISTOPHE ENA / AFP

À Marseille, Macron (ici le 19 mars) face aux accusations de « deux poids, deux mesures » entre Ukraine et Gaza

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POLITIQUE – « J’ai vu la détresse. » Emmanuel Macron a dû longuement se justifier ce mardi 19 mars au matin face à un habitant de la cité de la Castellane de Marseille qui lui reprochait de pratiquer « deux poids, deux mesures » dans son action en Ukraine et à Gaza.

« On a donné tous les moyens qu’il faut à l’Ukraine pour pouvoir défendre ses droits. Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on fait pour la Palestine, monsieur Macron ? », s’est indigné cet habitant, Ahmed Saïd, en l’accusant de « verser de l’eau dans le sable » avec l’action humanitaire de la France.

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« Nous faisons avec les moyens qui sont les nôtres, qui sont ceux de la diplomatie, de l’action humanitaire », a répondu le président de la République, en visite surprise dans la deuxième ville de France à l’occasion d’une opération d’envergure de démantèlement du trafic de drogue.

Macron dit « faire tout » pour empêcher une opération à Rafah

À cette occasion, le chef de l’État a déambulé parmi les habitants de la cité, où il a été interpellé sur divers sujets. Une nouvelle fois, la situation à Gaza a été évoquée, cette fois par une femme en pleurs qui a insisté sur le sort des enfants palestiniens, comme vous pouvez le voir ci-dessous. « Je partage votre détresse et je l’ai entendue », lui a dit le chef de l’État.

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« On a soigné 1.000 Palestiniens sur le bâtiment militaire (Dixmude) (…) On a livré des médicaments et des vivres avec les Jordaniens et les Égyptiens », a encore plaidé le président devant son premier interlocuteur.

Cet habitant lui a aussi reproché de ne pas avoir fait comme l’Afrique du Sud qui avait saisi la Cour internationale de justice fin décembre en accusant Israël de perpétrer un « génocide » à Gaza. « La France n’est pas sur la ligne et n’aura pas la ligne de l’Afrique du Sud parce que les termes qui ont été employés, les actions de justice internationale ne correspondent pas non plus à la vérité sur le terrain », s’est expliqué Emmanuel Macron.

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« On n’a pas les moyens de faire une opération (militaire à Gaza) », a-t-il souligné en assurant « faire tout » pour empêcher une opération israélienne à Rafah, dans le sud de l’enclave. Avant d’ajouter, quelques minutes plus tard, devant les journalistes : « J’ai bien vu la détresse, je comprends ça… Cela ne doit nourrir aucune haine au sein de la République. »

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l’opération à al-Chifa « sabote » les négociations, accuse le groupe islamiste

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De la fumée à Gaza-ville après une frappe d’Israël, le 18 mars 2024 (image d’illustration)
– / AFP De la fumée à Gaza-ville après une frappe d’Israël, le 18 mars 2024 (image d’illustration)

– / AFP

De la fumée à Gaza-ville après une frappe d’Israël, le 18 mars 2024 (image d’illustration)

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INTERNATIONAL – Est-ce que tout va capoter, encore une fois ? Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a accusé ce mardi 19 mars Israël de « saboter » les négociations qui s’intensifient en vue d’une trêve dans la bande de Gaza avec son opération lancée lundi avant l’aube contre l’hôpital al-Chifa.

L’action des forces israéliennes « dans le complexe médical d’al-Chifa confirme leur volonté d’empêcher toute reprise d’une vie décente à Gaza et de démanteler des infrastructures essentielles », a-t-il déclaré dans un communiqué.

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« Cela révèle aussi une volonté de saboter les négociations en cours à Doha » et « de semer le chaos et perpétuer la violence », a-t-il ajouté, en exigeant « la fin de l’agression, le retrait des forces d’occupation de Gaza, et le retour des déplacés ».

Ces déclarations du chef du Hamas interviennent alors que des discussions sont en cours à Doha autour d’une trêve de six semaines et d’un échange d’otages retenus à Gaza contre des prisonniers palestiniens.

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« Des dizaines » de combattants tués, se vante Israël

L’armée israélienne a lancé lundi à l’aube une opération d’envergure contre l’hôpital al-Chifa, le plus grand complexe hospitalier du territoire palestinien.

Elle a affirmé mardi avoir tué « des dizaines » de combattants du Hamas et du Jihad islamique dans le complexe hospitalier et à ses abords, et avoir arrêté « plus de 300 suspects » lors de cette opération qui était toujours en cours mardi soir. Des centaines de civils ont dû fuir depuis lundi le secteur bombardé.

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Les forces israéliennes avaient déjà pris d’assaut l’hôpital al-Chifa le 15 novembre, avant de s’en retirer.

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un soignant de la London Clinic a tenté de lire son dossier médical, une enquête ouverte

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Kate Middleton : un soignant de l’hôpital de la famille royale a tenté de lire son dossier médical, une enquête ouverte (Photo de Kate Middleton prise à la chappelle Saint George de Windsor, le 17 avril 2022)
ANDREW MATTHEWS via AFP Kate Middleton : un soignant de l’hôpital de la famille royale a tenté de lire son dossier médical, une enquête ouverte (Photo de Kate Middleton prise à la chappelle Saint George de Windsor, le 17 avril 2022)

ANDREW MATTHEWS via AFP

Kate Middleton : un soignant de l’hôpital de la famille royale a tenté de lire son dossier médical, une enquête ouverte (Photo de Kate Middleton prise à la chappelle Saint George de Windsor, le 17 avril 2022)

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FAMILLE ROYALE BRITANNIQUE – La frénésie autour de Kate Middleton au Royaume-Uni ne faiblit pas. Une enquête a été ouverte outre-Manche après qu’un agent de la London Clinic – où ont l’habitude de se faire soigner les membres de la famille royale – a tenté de lire le dossier médical de la princesse pendant qu’elle était hospitalisée pour sa mystérieuse opération de l’abdomen en janvier.

Selon le Daily Mirror, qui a révélé l’affaire, « au moins un membre du personnel aurait été surpris en train d’essayer d’accéder » aux notes médicales de la princesse. Selon le tabloïd, l’établissement a « contacté le palais de Kensington immédiatement après que l’incident ait été porté à son attention et assuré au palais qu’une enquête approfondie serait menée ».

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Interrogé à ce sujet, Kensington Palace a déclaré que la faille de sécurité est « une question qui relève de la London Clinic », rapporte notamment The Guardian, qui précise que la police de Londres n’a pas confirmé si elle avait reçu des informations sur cette affaire.

Le Bureau des commissaires à l’information (ICO), équivalent de la Cnil en France, a en revanche confirmé avoir reçu un « rapport de violation » des données de la princesse et mener également des investigations.

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Nouvelles apparitions et photos retouchées

Cette affaire survient alors que de nouvelles images de la princesse Kate ont été publiées lundi 18 mars au soir, la montrant souriante, à côté de son mari le prince William, sur un marché fermier à Windsor, dans l’ouest de Londres. Sur une vidéo diffusée notamment par le tabloïd The Sun, on voit Kate, 42 ans, en train de marcher les cheveux lâchés, vêtue d’un legging et d’un pull noirs, souriante.

Le Palais avait prévenu qu’elle ne reprendrait pas ses fonctions publiques avant Pâques. Mais la longue absence de la princesse, habituellement l’une des femmes les plus photographiées de la planète, a donné lieu à toutes sortes de théories.

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La publication le 10 mars d’une photo de la princesse de Galles, tout sourire et entourée de ses enfants pour la Fête des mères, devait y répondre. Mais la découverte de multiples retouches sur ce cliché, son retrait par cinq des plus grandes agences de presse (dont l’AFP) qui l’avaient publié, et les plates excuses de Kate, qui a endossé la responsabilité en disant « s’essayer à l’édition », ont eu l’effet complètement inverse.

Depuis, sa santé inspire toutes sortes de théorie et certains sont visiblement prêts à tout pour avoir le fin mot de l’historie.

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Marie Toussaint « assume » ce happening devant TotalÉnergies pour présenter une « mesure phare »

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Marie Toussaint et Marine Tondelier tiennent une banderole devant la tour de TotalÉnergies à La Défense, à Paris, ce 28 mars.
THOMAS SAMSON / AFP Marie Toussaint et Marine Tondelier tiennent une banderole devant la tour de TotalÉnergies à La Défense, à Paris, ce 28 mars.

THOMAS SAMSON / AFP

Marie Toussaint et Marine Tondelier tiennent une banderole devant la tour de TotalÉnergies à La Défense, à Paris, ce 28 mars.

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POLITIQUE – Lorsqu’on imagine aller danser, on ne pense pas instinctivement à le faire devant le siège de TotalÉnergies. Pourtant, ce jeudi 28 mars, une vingtaine de militants écologistes vêtus de noir ont exécuté une chorégraphie à La Défense, au pied de la tour du groupe TotalÉnergies. Cette mise en scène était en réalité un moyen pour la candidate écologiste aux européennes Marie Toussaint de capter l’attention et de présenter l’une de ses « mesures phares ».

Marie Toussaint a expliqué vouloir créer un fonds de souveraineté écologique européen, qui serait « piloté par la banque européenne d’investissement » et doté d’un montant de 100 milliards d’euros. Ce fonds viserait à prendre une part majoritaire (51 % des droits de vote), dans les six entreprises pétro-gazières européennes « les plus polluantes » : TotalÉnergies, Eni, Repsol, OMV Petrom, Orlen, Wintershall Dea. Objectif : les inciter à sortir au plus vite des énergies fossiles, d’en finir avec les « dividendes liés aux énergies fossiles », et que « plus un seul puits de gaz ou de pétrole ne soit ouvert ».

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« Ces entreprises portent atteinte aux conditions de vie sur Terre », a expliqué Marie Toussaint, rappelant que TotalÉnergies, par exemple, était impliqué dans 23 « bombes climatiques » (exploitations de gisement d’énergie fossile), comme l’avait révélé une enquête du Monde.

« L’Union européenne essaye d’agir sur son territoire, mais nous avons une responsabilité au niveau mondial (…) Comme le recommandent les scientifiques, comme le recommande l’Agence internationale de l’énergie, nous devons demander aux entreprises européennes de cesser tout investissement dans le pétrole et dans le gaz », a-t-elle encore développé.

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Une question d’interprétation des traités européens

Et pour couper court à toute critique sur l’organisation de ce happening pour présenter sa mesure, Marie Toussaint a indiqué sur Twitter « assumer » ce choix. « L’artivisme est un des moyens choisis depuis toujours par la génération climat. Nous assumons ! », a-t-elle écrit. « Mais le fond du sujet, c’est la reprise en mains de Total. On en parle ? ».

Pour les écologistes, cette action est d’autant plus marquante que le groupe gazier et pétrolier fête ce jeudi son centenaire, et qu’il vient de perdre son combat en justice contre l’ONG Greenpeace, qui l’accuse de sous-estimer son empreinte carbone.

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Affirmant que « certains secteurs sont suffisamment stratégiques pour être pilotés par la puissance publique », Marie Toussaint a estimé que l’Europe était « la bonne échelle pour agir ». « Les traités européens permettent » ce fonds « quand on les interprète dans la bonne direction », assure-t-elle, « puisqu’ils ont dans leurs objectifs la sauvegarde de la planète ».

Pour financer ce fonds, elle a rappelé que 330 milliards d’euros de subventions ont été accordés en 2022 aux énergies fossiles dans l’UE. Parmi les autres sources de financement possible, un impôt sur la fortune dédié au climat.

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À ses côtés, la patronne des Écologistes Marine Tondelier a acquiescé : « C’est courageux, c’est juste. Certains vont nous dire que c’est trop ambitieux, mais dans quelques années, on se demandera pourquoi on ne l’a pas fait plus tôt ».

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le ministère des Armées dénonce cette campagne de désinformation

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Visuel publié sur les réseaux sociaux par le ministère des Armées.
Ministère des Armées / Capture d’écran X Visuel publié sur les réseaux sociaux par le ministère des Armées.

Ministère des Armées / Capture d’écran X

Visuel publié sur les réseaux sociaux par le ministère des Armées.

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DÉFENSE – « Alerte désinformation ». Le ministère français des Armées a dénoncé ce jeudi 28 mars sur X (ex-Twitter) un faux site internet reprenant son logo officiel et invitant 200 000 Français à « s’engager en Ukraine », opération semblable à d’autres du même type attribuées à des intérêts russes ou pro-russes.

« L’URL d’un site “s’engager en Ukraine” qui reprend la charte graphique des sites gouvernementaux circule actuellement sur X », indique le ministère. « Ce site est un faux site gouvernemental, relayé sur les réseaux sociaux par des comptes malveillants, pour une campagne de désinformation ». Le site en question, inaccessible en fin de matinée, invitait les volontaires à laisser leurs coordonnées. « Les immigrés sont prioritaires », précisait-il notamment, en proposant de discuter avec « Capitaine Paul, commandant d’unité ».

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L’organisme français de lutte contre les ingérences numériques étrangères, Viginum, contribuait à l’enquête, a indiqué à l’AFP le cabinet du ministre, Sébastien Lecornu. « Les services du ministère sont mobilisés aux côtés de Viginum pour faire la lumière sur cette manoeuvre informationnelle ciblant la France », a précisé le cabinet, dénonçant « une usurpation d’un site officiel de l’armée de terre ».

« La marque d’un dispositif russe »

Selon une source gouvernementale, le site a été désactivé par les services français. Le ministère des Armées ne désignait officiellement jeudi aucune piste quant aux auteurs du faux. Mais un haut responsable français a indiqué à l’AFP qu’il portait « la marque d’un dispositif russe ou pro-russe, dans le cadre de la campagne de désinformation selon laquelle l’armée française se préparerait à envoyer des hommes en Ukraine » se battre contre la Russie.

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« Tout converge : le narratif, la méthode. Il y a une manœuvre », a-t-il ajouté sous couvert de l’anonymat, évoquant, entre autres exemples récents, des images de convois français circulant prétendument vers la frontière ukrainienne diffusées récemment sur les réseaux sociaux. Une campagne qui n’est pas sans conséquence puisque certains élus, à l’image de la députée insoumise Sophia Chikirou, relaient des théories s’inscrivant dans ce narratif trompeur.

Après être longtemps resté sur la défensive face aux assauts informationnels russes, Paris s’est lancé ces dernières semaines dans une dénonciation musclée et méthodique des multiples tentatives de déstabilisation ciblant la France, téléguidées, selon les autorités françaises, par Moscou pour saper le soutien de l’opinion publique à la cause ukrainienne.

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Dans une interview au Figaro jeudi, le chef de Viginum, Marc-Antoine Brillant, révèle que l’organisme a identifié l’an passé près de 230 phénomènes inauthentiques sur les réseaux sociaux, dont une douzaine d’ingérences étrangères. « C’est 40 % de plus qu’en 2022 », précise Marc-Antoine Brillant. « La Russie s’affirme comme l’acteur le plus agressif sur le champ informationnel ».

De fait, les attaques informationnelles russes semblent se multiplier contre la France alors que Paris a récemment conclu un accord sécuritaire bilatéral avec Kiev, Moscou dénonçant l’« implication croissante » de Paris dans le conflit. Le président français Emmanuel Macron a par ailleurs évoqué fin février l’éventualité d’un envoi de militaires occidentaux en Ukraine, créant une controverse jusqu’au sein du camp occidental.

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Un chimiquier avec 11 personnes à son bord chavire au large du Japon

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INTERNATIONAL – Les appels de détresse n’auront pas suffi. Huit membres de l’équipage d’un navire-citerne battant pavillon sud-coréen sont décédés, mercredi 20 mars, après le naufrage de leur tanker au large du Japon, selon les garde-côtes japonais.

« Leur décès a été confirmé à l’hôpital », a déclaré un porte-parole, après avoir dans un premier temps annoncé que les personnes avaient été secourues. Une autre personne se trouve dans un état stable, après une délicate opération de sauvetage comme vous pouvez voir dans la vidéo en tête d’article. Deux autres sont toujours portées disparues.

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Le bateau « transportait de l’acide acrylique, mais on ne sait pas s’il y a une fuite dans l’océan », a précisé le porte-parole. Il a ajouté ne pas avoir d’informations sur l’état de santé des six personnes secourues, qui ont été emmenées à l’hôpital.

Produits chimiques et hydrocarbures

Des images de la chaîne de télévision japonaise NHK ont montré la coque rouge renversée d’un bateau, un radeau de sauvetage et un navire des garde-côtes ballottés par de fortes vagues ainsi qu’un hélicoptère survolant le bateau.

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L’équipage a prévenu les garde-côtes tôt mercredi que le navire chavirait et a demandé de l’aide près de l’île de Mutsure, au large de la côte sud-ouest du Japon, selon la NHK.

Les garde-côtes japonais ont reçu un appel de détresse peu après 07H00 locales (22H00 GMT mardi) prévenant que le bateau « tanguait », a encore dit le porte-parole.

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D’après la NHK, le navire porte le nom de Keoyoung Sun. Selon le site spécialité vesselfinder.com, il s’agit d’un tanker de produits chimiques et d’hydrocarbures construit en 1996 et mesurant 69 mètres de long.

Son opérateur n’a pas souhaité faire de commentaire.

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